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art - Page 11

  • Les yeux dans les cieux

    Palette de couleurs, à jamais dans mon cœur ne se soustrait…

    Mon âme exprime sa vision colorée sur les cieux azurés qui s’enflamment, dès lors que mes yeux le réclament. Les tons sont donnés, les teintes, jamais éteintes, toujours en fusion, sans jamais de confusion,  s’abandonnent au hublot de mon bijou à création, parfaite palette d'esthète, dont je ne suis que l'interprète. Le sublime, l’ocre, les bleus, l’écarlate, le turquoise radieux, jamais ne ternissent l’ardoise d’un ciel sur lequel indéfiniment,  je m’épanche avec attention. Les pierres précieuses ont pris modèle sur le grand tissu de la vie. Le saphir et  le rubis, l'émeraude, le turquoise et l'aigue-marine sont les gardiens du temple où le précieux se décline, là où les dieux gardent jalousement une kyrielle, une mine d'ocre et de nuances savamment éclairées. 

    Je mélange passion et beauté, dans la clarté d’un ciel en érection dès le lever du jour, le ciel à toujours ses raisons. Une éclaircie serait presque une hérésie. Il est à lui seul un avantage de beautés sans âge, forces de la nature qui fait que rien ne dure, exceptée la beauté que Dieu nous fait partager selon ses humeurs ; les nuages changeant de couleurs au rythme éclaté que le soleil veut bien leur donner. Au rythme du vent, au rythme du temps, au rythme des saisons, arc-en-ciel à profusion. Les cieux sont condamnés à la plus belle des couleurs. Leur palette est celle d’un artiste peintre, un maniériste, un impressionniste ou un romantique, tous les courants picturaux en sont les témoins, celui qui quelquefois joue du clair-obscur,  sans jamais n’user de teinture. C’est une peinture sans peinture, un tableau sans artiste, le ciel est la plus belle et la plus grande toile que l’on ne finira jamais d’enluminer. Il n’y a plus qu’à lever les yeux, et contempler les cieux, où le splendide courtise le radieux, et flatte le chevalet des dieux.

  • Fragile


    mots,art,photo,ciel,nuages,vie, cité, natureFragile comme un fil de soie

    Comme un chagrin qui passera

    Fragile témoin de mon état

    Sur  la corde raide d’un funambule

    Je vais je viens je déambule

    Mon esprit est épris de tout

    Il vagabonde et s’envole au-delà

    Au-delà de la vie terrestre dans laquelle la nausée existentielle fait de moi une hirondelle, une hirondelle qui contemple la nature, et qui n’en revient pas.

    Avide de mots, je bois jusqu’à la lie les témoins de ma vie,  ceux qui  me tiennent chaud, ceux qui purifient mon esprit,

    Le substrat affiné, aiguisé comme une lame de rasoir, illumine mes songes et fait fi de ce qui me ronge.

    En  harmonie parfaite avec l’auréole du temps, les jours recommencent à évoluer vers une autre saison, la saison éclairée, le ciel est ouvert, je mange la lumière du jour, la lumière qui semble dire toujours. Je lève les yeux vers des cieux qui se fichent pas mal de la saison, du jour, du temps. Ils sont là depuis la nuit des temps, le ciel a toujours vingt ans, définitivement. Il respire avec un buste de dieu immortel et puissant,  toujours neuf, il fait abstraction du souffle du vent qui le mène là où l’on ne meurt jamais, puisque tout est balayé. Le ciel ne se trouble qu’en surface, lorsque la lune lui emprunte une infime partie, un coin de ciel, un coin de vie,  lorsque les nuages envahissent quelques infimes morceaux d’un ciel infini.

    Quand le soleil est trop chaud, la terre semble s’enflammer par ses rayons allumée. On ne prête jamais attention à l’âge des saisons, à l’âge des étoiles, à l’âge de la terre, à l’âge de la nature qui est pourtant l’essence même de nos quintessences. L’homme est ainsi fait. Il ne voit pas ce qui lui crève les yeux,  le musée permanent dans lequel nous évoluons, la  vie prolifère sans cesse. Les herbes des champs, la lune d’argent, le soleil imminent, la nature est un documentaire, sans début et sans fin dont nous ne voyons pas les acteurs principaux, les fleurs poussant dans un coin de verdure, nous ne prêtons pas  attention à la vie des oiseaux, composant leur vie parmi les vieilles branches, fragiles brindilles, où ils brodent leur nid, adorable et merveilleux abri, pour protéger leurs petits. L’eau, la rivière, la mousse et les rochers, tout cela nous est égal, pas le moindre effet à l’horizon. Non, nous ne voyons que le mauvais côté de la vie, les horreurs nous torturent et nous aimons ça, puisque remettre de l’ordre dans ses idées semble être pour nous une insurmontable possibilité. Consommer sans modération un regard absolu jusqu’à l’indiscrétion,  posé sur les choses, sur les êtres, les animaux pour lesquels jamais rien n’est  fortuit, tout est si bien ordonné dans la grande parade de la vie. Le cycle biologique à la logique sans faille est une référence qu’il serait sensé de ne pas oublier. L’ostentatoire n’aurait plus rien à espérer, la nature reprendrait ses droits et nous montrerait le chemin qui n’a pas changé, si l’on s’en réfère aux jours d’hier, aux jours d’avant. Avant que la vie de la cité ait le droit de nous faire payer la beauté, la connaissance, le savoir, dans des galeries, la nature est en cage, une grande partie tout au moins. Prendre conscience de tout cela serait un grand pas pour les Hommes, un pas de géant, mais je déraisonne… sûrement.

    « J’ose presque assurer que l’état de réflexion est un état contre nature, et que l’homme qui médite est un animal dépravé. » Jean-Jacques Rousseau

  • "Dieu le père" par Véronèse -1528-1588-

    Véronèse, Paolo Caliari de son vrai nom est un Peintre maniériste vénitien du XVIème sièce.

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  • Bleu nuit

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  • Appel à l'inspiration...

    Quand l’inspiration se tait, il faut aller la chercher… et la faire parler.

    Je ne saurais rester un jour sans écrire, cela est mauvais pour mon âme. Elle se nourrit de tout ce qui est beau, mon âme. Elle aime, les fleurs, les couleurs naturelles, l’onde, le ciel, le soleil, les plantes, la mousse, l'odeur de la terre, la beauté vraie. Celle dont Dieu nous inonde sans restriction.prose, photos, art, inspiration, gaieté, exil

    Le vert, le bleu, le rose, le pourpre, le violet, le gris du ciel, le feu d’une flamme qui ne s’éteint jamais. La flamme sacrée qui anime tous les gens qui aiment la vie, le soleil quand parfois, il apparaît et laisse dans notre cœur des milliers de rayons de bonheur. Prenons, prenons, tout ceci est gratuit parce que justement cela n’a pas de prix.

    Tout n'est qu' une invitation à l’écriture, la plus belle des morsures, au venin divin, antidote sacré au chagrin, sans faire de style, juste laisser les mots prendre les devants… Et ne diriger que ses émotions.

    prose, photos, art, inspiration, gaieté, exilMa vie est une quête perpétuelle, comme de jolies photos à vous faire partager. Certaines sont symboliques, comme le robinet fermé, ou une porte close, ou le bleu du ciel, ou le bleu de l’eau qui sans cesse à moi s’impose, inexorablement… Les cieux, si présents dans la Sainte Bible.

    La musique joue un rôle fondamental dans l’inspiration, elle vous entraine souvent avec elle, sur les ondes vagabondes. A cela, s’abandonner sans sourciller. Ecouter les symphonies vous dicter vos écrits.

    Aimer le feu comme la glace, la couleur des cieux, les teintes rares, des perles de bonheur empreintes de douceur.

    Les livres tiennent chauds, et sentent bons le papier et l’encre. J’ai l’immense chance d’avoir une bibliothèque, dans laquelle je me ressource quand au dehors, le mauvais temps est à mes trousses. Je suis toujours dans l'attente d'un livre en rapport avec mon humeur du jour.

    Les classiques ont bien souvent ma préférence, car ils comblent davantage mes lacunes, bien que souvent je me "retrouve" chez de très bons écrivains, ceux qui, par ailleurs, ne se définissent pas comme tels.

    Je suis entourée d’art, éloignée du reste du monde, exilée sur une île où je peux battre des ailes, et cela me comble de joie. La photographie, devient de plus en plus évidente, je l’utilise comme une autre forme d’expression. Mon jardin créatif est sans cesse en semence, et les récoltes varient au rythme des saisons, au rythme effréné de mes sensations exacerbées.

    « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale. » Chamfort

    Et Dieu guide chacun de mes pas, me faisant toutes ces offrandes, je n'oublie jamais de les lui rendre par des prières, mais aussi à ma manière... Bougies, encens, un chapelet toujours avec moi, et de Saintes lectures.

  • Serge Poliakoff "Composition" 1963

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    Vitrail Centre des Arts Plastiques Musée des Beaux Arts de Reims

  • L'appel du large!



    photos,besoin,nature,art,vie,bonheur,bonté,paysageJe ne pouvais résister à « l’appel du large ». Seul lieu susceptible de m’éloigner de tout ce qui fait mal. Les balades en solitaire me ramèneraient un peu plus tard à la ballade de l’écriture.

    Le ciel était un vaste sujet car il était variable. Comme la vie, comme les jours, comme le temps qui court. Je décidais donc de me vêtir chaudement, et de partir à la rencontre de l’inconnu. Bien que je connaisse ces promenades, cela devenait presque un rite, il me semblait à chaque fois, découvrir là de nouvelles choses, inopinément. Je plongeais mon regard dans l’immensité de bleu qui recouvrait cette région où je vivais. On ne pouvait qu’avoir bon moral, enveloppée d'air pur, profondément sain. Je respirai le ciel, cherchai les endroits où le soleil était le plus fort, afin de m’y asseoir et de faire don de tout mon être, à ce majestueux tableau environnant.    

    Il pleuvait des rayons de soleil par ci, par là, il neigeait une beauté certaine au sein de toute l’atmosphère. C’était radieux, mes yeux entraient en méditation et contemplaient inlassablement les contours du paysage. Cela était sans fin, gratuit, et divin. Le froid n’y changeait rien. Je rêvais à une longue et interminable excursion en solitaire, toujours, à la recherche de sérénité, à ces lieux à la beauté sans fausse note. Du vert, du bleu, de l’ocre se mélangeaient à ma palette des contemplations.

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    Au milieu du chemin, je croisai une volière sans oiseau, abandonnée depuis des lustres ; elle semblait avoir cent ans, mais n’avait rien perdu de son charme, au contraire. Le patinage du temps lui rendait la couleur naturelle de la sépia. Il y avait une porte de bois, sans âge, qui devait s’ouvrir sur un monde inconnu, le monde du Passé. Tout cela ne faisait que rajouter à son charme initial. Qu’y pouvait-il bien y avoir derrière ? Libre cours à l’imaginaire… Les vieux sites opèrent une magie surprenante sur le conscient, et j’adorais m’imprégner du passé, celui d’avant ma naissance. J’imaginais des paysans en train de travailler comme autrefois, et comme seuls les paysans savent le faire, d’arrache-pied, afin de gagner quelques sous, quelques écus selon ce temps non révolu…

    Décidément, c’est ici que je voudrais vivre le plus longtemps possible, jusqu’à la fin des temps, jusqu’à ce que Dieu me rappelle à lui. Il me semblait y avoir déjà passé une éternité, sans que l’ennui ne pointe le bout de son nez, sans qu’il vienne s’interposer sur l’immense toile de ma vie campagnarde. Ce lieu était magique, cent fois je repris les mêmes photos, qui d’ailleurs ne rendaient jamais la même vision, la même émotion, tant tout cela était beau et transitoire.


    Au bout de l’allée parsemée d’arbrisseaux, des pâturages à perte de vue inondaient le paysage. Seuls éléments absents, si je puis dire, les vignes, les ceps aux feuillages multicolores manquaient de façon infime au décor, comme les pins parasols, très rares dans cette partie du pays. En échange, les bambous  formaient un bosquet rappelant majestueusement les pays asiatiques. Bel échange !

    Mon humeur s’améliorait pas à pas, à mesure que je m’insérais dans ce site des plus accueillants. Les grands arbres me regardaient majestueux, sapins, hêtres, bouleaux, chênes, de toute leur hauteur, et je me sentais si petite, que je me dis qu’il n’existait rien d’aussi  puissants pour faire resurgir la modestie, si nécessaire à l’existence,  et à laquelle je tenais beaucoup. Vous n’êtes rien au milieu d’une peinture vivante, cela valait bien quelques prières, au centre de cette terre à la dignité sans faille.

    photos,besoin,nature,art,vie,bonheur,bonté,paysageMa chienne, éternelle accompagnatrice, (je priais pour qu’elle vive le plus longtemps possible), semblait aussi beaucoup s’amuser à faire détaler la moindre petite bête rencontrée sur son passage. Puis, je cherchais l’altitude, afin d’avoir une vue plus générale sur ce que m’offrait le paysage, une vision plus panoramique, encore plus paradisiaque. Les arbres des collines n’étaient plus que branchages, mais n’avaient rien perdu de leur ramage… Je ne cherchais point la rime, mais puisqu’elle s’insère naturellement, je la garde !

    Arrivée au terme de mon périple, du bonheur plein les yeux ! Joie, bien-être, bonheur, espoirs, sont autant de mots pour définir l’effet que me fit cette balade. Réflexion sur moi-même et prise de conscience nécessaire afin de m’ouvrir d’avantage à ceux qui n’ont pas la chance d’avoir cette qualité de vie à leur disposition… Afin de poursuivre la concrétisation de ces écrits. La nuit passée, un halo de lune, une parasélène plus précisement, éclaira tout le ciel, je n'avais jamais vu telle merveille. Mon mari, difficilement surpris, en prit plein les yeux! Hélas, nous n'avons pas d'appreil photographique adapté à ce genre de photos, quel dommage! Je vous en donne un aperçu, image trouvée sur le web, "naturanet.free.fr".

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    Soyez heureux…

  • "L'Hiver" François Girardon 1628-1715

    Cette statue intiulée "L'Hiver", est la suite des trois autres saisons représentées dans les jardins du château de Versailles. François Girardon en est l'Auteur. Elle fut construite à la demande de Louis XIV entre 1675 et 1686.

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  • Edouard Manet -1832-1883 -

    "Fille dans le jardin de Bellevue" 1880. Cette oeuve est exposée à Zurich- Collection Fondation . E.G Bührle

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  • Eclat.

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    A peine éveillée, je me trouvais béate

    devant le cadeau que m'offrait la nature écarlate

    Il me semblait que durant la nuit, j'avais crée cette peinture flambante

    J'immortalisai cet instant à l'infinie puissance

    Avant de recouvrer l'univers de la providence.