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L'écume des jours...
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Nuit.
Savez-vous les murmures de mon cœur quand au détour d'une rature se déchire la peur?
Que par mes mains tremblantes saisissants une feuille, mon stylo en acier va et vient et se meurt.
Quand à la subtile joie se mélange un grain de folie doux amer, des mots qui ressemblent à des vers.
Là où l'amour embellit la vie jusqu'au sommet de l'écrit.
Quelle belle euphorie s'emparant de la nuit, où le silence y résonne et abandonnant mon âme au rythme essentiel des joueurs de lyrisme.
Les palimpsestes ressuscitant alors, laissant apparaître la sublime candeur de la passion et du cœur.
La pureté des âmes égarées se remet à scintiller et sous l'obscure noirceur se dessine un bonheur inconnu du commun des mortels.
Dieu, faut-il avoir subit de terribles naufrages pour qu'enfin apparaissent la douceur et le calme?
Rien de plus raffiné que ce merveilleux grimoire d'où s'échappe un délicieux carnage, l'histoire d'impossibles déliés que forment sous mes yeux le supplice et l'espoir.
Dans un élan furtif je regarde valser, les lettres dorées affairées à briller jusqu'au petit matin.
Puis s’en revient l’aurore, effacer tout cet art éphémère, sans chercher à percer le mystère du jour, là où les astres déchirant le ciel s’évaporent dans un mystique halo de lumière, la lueur matinale fera de ma gloire onirique son festin dérisoire.
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Livre...
Affamée d'aphorismes, de citations, d’adages, et autres maximes, je ne cessais de chasser la sentence la plus rare, afin de trouver une suite logique qui serait censée clôturer mon épilogue. Ponctuer mon pamphlet de la sorte était pour moi essentiel. Références à tous ces illustres écrivains ou poètes qui hantaient le sillage de mes écrits. Il m'eût été fort agréable d'avoir à mes côtés la présence inouïe d'un savant de la littérature ou de la poésie. Vivre pour écrire ou écrire pour vivre? Telle était ma perpétuelle question. Je me fondais dans de montagneux paysages, dans lesquels j'escaladais les sommets vertigineux de l'écriture. Langage châtié, dis, serais-je à ta hauteur? Moi, petite profane au royaume des Dieux de la prose et de ses descendances, j'arpentais avec joie mais aussi méfiance un désir de précision essentiel à toutes phrases bien construites. Rien n'était facile, non, je ne recherchais pas la simplicité. Mes lectures étaient toujours savantes et hautement perchées, sans orgueil ni prétention ;j'aimais que tout soit parfait, dans une logique littéraire étudiée. Tout au moins, presque parfait, ce qui me faisait gravir bien des échelons. Grâce au savoir- faire de mes maîtres à penser, chaque jour étaient pour moi l'école buissonnière du savoir et des connaissances. Je notais tous les mots dont le sens m'était inconnu, et j'en révisais la signification avant de m'endormir. Tout ce que je n'avais pas fait, lors de mes jeunes années, j'essayais d'en combler les lacunes le plus librement qui soit. Car, c'est toujours ce qui me gêna par le passé, obéir, suivre la ligne de conduite fixée par des professeurs, au demeurant souvent antipathiques qui ne me laissaient d'autres choix que celui d'abdiquer en rendant des devoirs médiocres, ou passables selon mes souvenirs. Pour peu que ces pédagogues eussent été un tant soi peu plus humains, compréhensifs et chaleureux, ou tout simplement gentils et à l'écoute, tout fût différent. Désormais, je porte en moi cette certitude. J'avais très bien commencé ma scolarité puisque j'avais été reçu dans un lycées des plus renommés de la cité phocéenne. C'était il y a longtemps, une bonne trentaine d'années, années qui n'avaient pas réussie à me défaire de cet appétit colossal des Lettres. Je ne mentionnerais pas les mathématiques, elles étaient pour moi optionnelles, sans le moindre intérêt. Il me fut impossible de comprendre les bases d'un "algèbre-chinois". Toute ces écritures étaient pour moi des signes dont je ne comprenais le sens, et je n'ai jamais rien su, ni pu y déceler la moindre logique qui soient. En contre- partie, des exposés sur Homère et l'Odyssée fusaient, la mythologie, dont persistent en moi le nom de chaque dieu grec ou de leur équivalence latine, me plongeait avec féerie dans de chimériques et rocambolesques aventures, passionnantes à mes yeux de grande enfant. Déjà, j'aimais vagabonder, en écoutant assidûment mes professeurs d'histoire ou de français. Mes notes, loin d'être mauvaises me permirent d'accéder aux matières grecques et latines. Ces langues, dont je sais encore les déclinaisons et les alphabets, ne m’ont jamais paru« mortes » :Rosa rosae rosam, etc. Ou alpha, bêta, êta , jusqu'à omega; tout cela m'a laissé un goût d'inachevé. Idem pour les versions, j'étais douée, mes cahiers de correspondance sont là pour en témoigner. Que d'actes manqués, à jamais perdus. Ou peut-être pas. À cœur vaillant, rien d'impossible, dit Jacques Cœur, cette citation et son auteur sont toujours restés en veille dans un coin de ma mémoire. On ne rattrape pas autant de carences en un coup de baguette magique. Voilà pourquoi, je peux quelquefois sembler présomptueuse ou suffisante. Bien que ce soit complètement faux, il n'en reste pas moins qu'un besoin de reconnaissance certaine m'agite sans répit.
Un manque à combler coûté que coûte. La nuit, le jour, en marchant, en parlant, ma vie est une forteresse construite mot après mot, jusqu'au donjon, du haut duquel le bouquet final, sera ce livre, ce feu sans artifices dont je rêve tant. Je ne me suis jamais autant livré, je n'ai plus peur de rien. Ce qui sera, sera, et plutôt dix fois qu'une. La refonte de ma pensée ne joue plus en surface, mais bien en profondeur, là où naquit une certaine tragédie… Nietzsche veille, parmi tant d'autres...
Finis les rôles sur la scène des superficialités éphémères. Mes livres de chevet forment un tremplin d'où, chaque lendemain, je saute en fermant les yeux, seule dans l'absolutisme le plus sincère et le plus total qui soit. Le titre du livre pourrait bien être "Mon école buissonnière dans laquelle l'Art est si long et le temps si court...» Un peu long, non?!
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William Blake 1757-1827 "Le cercle des luxurieux" 1824-1827
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"Toilette de Venus" Rodin" 1885 (Bronze)
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Picasso : "Les Trois Musiciens"
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Printemps, l’Éclaircie...
Les senteurs boisées et épicées de la campagne accompagnaient cet hymne à la beauté, sur lequel le printemps débutant venait de lever le voile. Ce spectacle là valait bien tous les opuscules du monde, et, prise entre terre et ciel, mes sens étaient exhortés et entre- deux planètes sublunaires. Quelle splendeur que la résurrection de cette magnifique saison. Le printemps, le renouveau, le reviviscent, naître à nouveau, vivant en osmose totale avec La nature, le sublime sous mes yeux, je reprenais de l’amplitude, je renaissais à la littérature, à la magnificence des livres que je parcourais avec férocité. Il y en avait (presque) pour tous les goûts.
Sur ma table de chevet encombrée, du Sollers à grande échelle, bons nombre de ses livres y siégeaient pour mon plus grand bonheur. Il y avait aussi Thomas de Quincey et ses souffrances opiacées, ou encore Rilke ou Goethe pour leur poésie si épurée. Puis, s’en vient Artaud et Van Gogh alimentant un besoin avide de connaissances. Tous les domaines établissaient leur nid au creux des jougs, des addictions pléthoriques du Savoir sans fin.
Je devais remercier Sollers pour ses encyclopédies à nulle autres pareilles, mêlant plaisirs et connaissances, savoir et recevoir. Je lui dois beaucoup. De livres en livres, je n’en finirai jamais d’apprendre et de m’enrichir de ses sciences infusées, très très aromatisées. Que voulez-vous, cet auteur est un magicien, qui non content de ses précieuses curiosités, porte en lui la magique déflagration de vous faire voyager par je ne sais quelle potion dont lui seul détient la recette et porte l’estampe, le sceau dans la paume de ses mains. Je pourrais énumérer ses préférences, je les connais sur le bout de mes doigts : La Chine, les Papes, Paris, Venise, la Grèce, puis ses auteurs et peintres ô combien affectionnés, tels que Homère, Stendhal, Voltaire, Nietzsche, Artaud, Baudelaire, Rimbaud, Châteaubriand, Sade, Casanova, Saint-Simon, Picasso, Manet, irréductiblement, Fragonard, et j’en oublie tant la liste est longue. Pendant que je recherche tout ce qui me fait défaut, j’apprends dans la « Guerre du goût » tout l’Art du monde en un seul livre. « Eloge de l’infini » est vraiment infini. Tout cet art vous affranchit et vous fait avancer sur la grande échelle de l’érudition tonitruante, assourdissante, déployée et vivante. Lire Barthes exprimer son admiration pour « Paradis I et II » entre-autres. Ouvrage sans ponctuations ni majuscules. « Aller à l’essentiel »… Cela est majeur. Ecouter un rondeau de Bach, Haendel et son Messie, ou encore Haydn et ses Surprises militaires vous émouvoir, ou encore le Requiem de Mozart, cela est essentiel, comme la voix de Cecilia Bartoli au lyrisme parfait, dirait-il. Tout cela monte aux Cieux...Majestueux.
Donner aux lecteurs l’envie de vivre, de savoir, d’apprendre, de vous surprendre quelquefois lorsqu’il parle d’amour… cela n’appartient qu’à lui. Il est le feu d’une doctrine concupiscente, sensuelle et avec suites. La musique classique ou le jazz, rien ne le laisse froid. Cette volonté du bonheur, si déficiente chez des écrivains pourtant magistraux, Sollers, lui, est le chef d’orchestre d’une sonate au clair de lune sous une tonnelle ou une véranda à Venise, le Bien et le Juste, il en fait son affaire. Les affres de la vie ? Il n’en a que faire, cela l’indiffère, il ne le digère pas. Tandis que d’autres aiment à se perdre, lui, s’est trouvé depuis longtemps déjà. Apprendre la vie, oui, avec Ph. Sollers, on s’initie en s’amusant. Je suis sûre d’une seule chose, c’est que je n’en aurai jamais fini avec cet extravagant personnage, citant quelques vers de Baudelaire, et, éclaircissant tout ce qui jaunit. Le passé n’est jamais une question de mode. Tout est retranscrit au goût du jour, et cela avec l’amour des mots, le style, lui, l’a dans la peau, dans l’évanescence des mots, sémiologiques et authentiques. Ses anaphores et ellipses sont des grains de beauté imprimées sur ses pages raffinées. Infiniment et pour toujours, Sollersienne. Sans tambour ni trompette, mais à la lueur de la clarinette ou du hautbois, de ses fugues ou de ses rigodons…Allons bon, voici Vivant Denon et ses lendemains rendus !
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Cinéma.
Mes lecteurs n'aiment pas lire mes peines. Ils me "veulent" toujours joyeuse, gaie, enjouée, pourvue d'une vivacité spirituelle et puis c'est tout. Mes humeurs et états d'âmes, je dois les taire, chut, assez de tristesse sur les ondes, conséquentes à une conjoncture en occurrence atonique.
La preuve est donnée, justifiée par le résultat de "The Artist", pourvu de critiques dithyrambiques et tant méritées, pour cause, quel émerveillement ! Je suis encore transportée dans un passé si présent, et si précieux, là où le raffinement avait encore un sens. Suivant le regard de la caméra filmant le savoir faire incontestable d'un acteur à la prestigieuse vélocité, digne d'un Charlie Chaplin ou d'un Maurice Chevalier. Durant quelques secondes on croirait voir Ginger Rogers et Fred Astaire réssuscités, faisant des claquettes, carillonnant dans nos têtes!
Il y a les films, puis un jour, un autre, hors norme, toutes catégories confondues vient vous emporter une heure et demie sur une autre planète, dans un autre monde, plus humain au demeurant, et qui n'en finit pas de nous sourire, et nous laissant cois. Vous pleurez, vous riez, vous doutez de la suite des évènements, mais vous êtes vivants. L'humanité toute entière devrait remercier ce réalisateur,ainsi que toute l'équipe au talent incroyable. Film reconnu d'intérêt public, cela devrait être souligné. Que du bonheur…, Non, trop facile à dire, raisonnement factuel qui vous laisse perplexe, des adjectifs? Nuls mots pour définir les émotions procurées par ce super métrage. De la pellicule de soie, des fils d'or brodant un scénario plus que parfait. Des acteurs libres d'aimer, de jouer, de rire et de danser sur la scène des studios des années trente made in Hollywood. Le cinéma parlant n'a plus qu'à se taire, laissez nos sens visuels tracer nos émotions les plus pures qui soient se remettre le plus naturellement possible au gout du jour. Requérant une concentration certaine et obligatoire malgré nous, malgré tout. Un chien dont je suis tombée amoureuse n'a pas fini de me surprendre, malgré une retraite bien méritée. Je vais revoir et revoir jusqu'à plus soif ce chef-d'oeuvre. Uggie le magnifique, l’incroyable talent d’un Animal, à l’intelligence bien plus acérée que nombres d’individus.
Que la vie est belle en Cinémascope et en noir et blanc ! Le passé, loin d'être dépassé s'en revient vous transférer dans un ailleurs tout près du coeur, vous rendre ses sentiments, loin d’être muets, et paradoxalement, sans paroles, si évocateurs, si révélateurs. L'Artiste est de l'Amour, tout simplement, et encore de l'Amour. Le mime vaut tous les idiomes du monde. Le jeu des acteurs, l'ampleur du savoir-faire, le Talent, le vrai, l'unique, tout cela est rendu. Trop court. De toute façon, trois heures n'auraient pas étanché la soif de bonheur et de gaieté dont nous avons besoin. « The Artist », incontestablement et pour longtemps, the only one!
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Alain Briot. Photographe de la lumière.
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Les couleurs, rares instants...
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Picasso...
"L'art est un mensonge". Picasso
La mélodie, le mouvement, la lumière, les évènements dressent devant nos yeux le plus beau des spectacles, le plus vrai des mensonges. La lumière d’une photo, celle d’une peinture, nous renvoie comme elle peut, au paradis de ceux qui n’ont que leur art pour exprimer ce qu’ils sont.A ce propos, la peinture et la photographie sont étroitement liées. Je ne dessine que ce que je photographie… La photo est un dessin, c’est ainsi que je la perçois. Quand dans mon objectif, tout devient subjectif, j’appuie sur le bouton qui fait clic, et devine la ressemblance de mes images avec lesquelles je n’ai pas de distance; alors, la littérature n'est qu'un songe, un mensonge, une vérité rudement bien habillée....
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Hommage à quelques lignes... Un soir.
Edgar Degas "Intérieur" ou "Viol" 1869
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"Retour de l'Enfant Prodigue" Rembrandt 1669
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Extrait I.
Je lis, j’étudie, j’apprends, je marche, je soupire, je contemple, je vole quelques images, au clair de mes fugues, puis j’écoute, j’entends, je relis, je prends des notes, les apprends par cœur, les récite, découpe des gravures, les mets en cage, me nourrie de tout ce dont la vie est faite. Mes ouvrages du moment ? – Les confessions de St Augustin, puis celles de Rousseau, j’alterne pour ne jamais me lasser, "Le Cœur Absolu" de Sollers, (un régal) peut-être mon préféré avec « Le lys d’or », tout ce qui fait "L’Art du Sublime" d’Aliocha Wald Lasowski.
Les Peintres ? Turner, Blake, Klimt, Manet, Picasso, « l’Orientalisme » de Delacroix, ("La mort de Sardanapale", une merveille), je conjugue l’Art à l’infini. Je vous écris du fond de ma grotte, dans laquelle, je trouve enfin ma voie. Et vous, que faites-vous ? Aimez-vous la vie comme je l’aime ? Souffrez-vous par ce froid impétueux, peut-être passez-vous par mon blog, vous plait-il, dites-moi ? Cela m’intéresse fortement. Mes photos vous ravissent-elles ? Mes collages sont-ils toujours d’actualité ?
Aujourd’hui je « cultive » les pierres fines, aussi étincelantes que les étoiles. Jade, béryl, turquoise, onyx, zircon, tourmaline, (quel joli nom !),aigue-marine, lapis-lazuli, opale, améthyste, pierre de lune, œil du tigre, (superbe appellation !), grenat, ambre, serpentine, topaze, agate, etc.. Leur nom est un appel à la poésie, des couleurs chargées d’émotion. Le ciel les déploie de la plus jolie manière qui soit, quand on sait regarder. Je conserve dans un ciboire toutes les inflexions du temps, le ressac de ma mémoire. Dieu ne m’a pas quitté, notre histoire n’en finira jamais ; les gens vrais le savent bien. Pas plus que Bach ou qu’Haendel, dont je m’étourdis chaque jour, j’aime entendre des voix venues d’ailleurs, soprano, contralto, pour les femmes, puis baryton ou ténor, pour les messieurs, tout ce monde entre dans ma danse et la vie se fait plus légère, plus harmonieuse, plus douce. Je voyage pour quelques heures en Italie, où les musées se souviennent de tout, où la papauté n’en finira jamais, Dieu merci. Puis, la Grèce, où caracolent des millions d’années, où des statues érigées pour l’éternité font jaillir la Beauté. Voilà les deux pays qui me happent, pardon, j’allais oublier la France, « cher pays de mon enfance », qu’as-tu fais de ta gracieuse majesté ?... Résister, aimer, prier, et tout redeviendra normal. Mais pas trop, la folie a encore de beaux jours devant elle. L’insolence de la véhémence !
Ceci est extrait de mon premier roman, qui devrait voir le jour d’ici quelques mois. Dieu me donne la pugnacité nécessaire à cette élaboration ô combien délicate.
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"Ce n'est pas l'histoire, mais l'art qui exprime la vraie vie" Nietzsche