Peinture flamande
Ecole de Rembrandt
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Peinture flamande
Ecole de Rembrandt
Rembrandt "Les pèlerins d'Emmaüs" 1648
Peu à peu, l'écriture devint une évidence. Aucune journée ne saurait être ponctuée sans une feuille ou deux remplies par les mots de ma vie. Âme, esprit, corps, amour, destin, enfance, gâchis, humanisme, étaient les mots- clés de mon histoire. Il me fallait creuser chaque jour d'avantage, aller chercher la couronne de mots précieux décrivant le parcours de mon existence. Bien-sûr, vivre éloignée du monde prenait toute son amplitude, celle de retracer les jours anciens. Les faire revivre le plus naturellement possible. Je m'étendais au bord d'une falaise pour mieux voir le fond de mon âme. Certains soirs, j'écrivais sur du papier, d'autres, je tapais directement sur le clavier. J'aime discourir de la tournure des événements, lorsque les souvenirs reviennent, les détails réapparaissent de plus en plus forts et les pourquoi deviennent des révélations. La mise en forme de mon enfance, l'introspection à laquelle j’adhérais depuis très longtemps prenait de l'ampleur, à partir du moment où elle devenait productive. Creuser, oui, mais il fallut que ce que je ramassais soit plein de pensées, et serti de sentiments.
Le bonheur, la chance de poser des mots sur du papier, des mots qui sonnaient juste. Qu'importe si l'histoire fut vraie ou quelquefois inventée, il était bon d'entrer en immersion totale et de pouvoir malgré cela respirer le passé à pleins poumons.
Une odeur suave et bien précise venait alors me rappeler les senteurs encaustiques des églises. Ces lieux si chers à mon cœur. La solennité d'un silence déliait tous les sens. Le marbre des statues et des autels, le bois précieux des bancs, les voûtes somptueuses et la perspective des nefs, la pierre, le confessionnal, les orgues, immenses et majestueux, tout cela était un appel à la méditation et à la spiritualité, à la sagesse tout simplement. L’écho ne permettait pas de voix forte, tout était feutré, austère, miraculeux. Hors du temps. Bénitier, chevalet, pupitre, prie-Dieu, tabernacle, ambons, lutrins, tout ce mobilier liturgique reflétait l'austérité, l'humilité face au Seigneur, le Très-Haut. Les vitraux renvoyaient la lumière en rayons diffus, j’étais là dans cette cathédrale gothique, et toutes les valeurs morales reprenaient leur attribut initial. J’aurais aimé apercevoir un prêtre, un curé, un membre de l’épiscopat, afin de pouvoir discourir de religion. Mais il n’y avait personne. Cet endroit, dénué de tout êtres, laissait apparaître la bonté des âmes saintes, çà et là, de n’importe quels côtés d’où l’on regardait. Je me trouvais au paradis, voilà, c'était cela.
Dieu jamais ne m’abandonne
Aussi périlleux que soit mon destin
L’Eternel et sa foi en moi abondent
Car ma croyance est inébranlable tel l’airain
Grâce au Très-Haut pour son accompagnement
Puisque je crois en Vous et en vos serments
Puisqu’à part mes images et mes écrits
Le silence ne finit pas de rentrer dans ma danse
Quel bonheur de vous porter dans mon cœur
Je ne connais que la bonté
Celle que Vous m’avez donnée.
Grâce à vous et à Jésus
Dans ma vie je ne marche plus nue
Vêtue de Vous, digne je serai, jusqu’au bout.
Merci Seigneur d’avoir accepté mon cœur.