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poésie - Page 3

  • QUAND LES SOUVENIRS SE TAISENT

     

    Quand les souvenirs se taisent

    Comme brûlés par trop de braises

    A l’horizon se profile un clair de ciel

    A nul autre pareil

     

    Quand la mémoire s’endort

    Comme absente du décor

    La liberté sort de sa cage

    Et les cœurs ne sont plus des otages

     

    Obscur équilibre de l’inconstance

    Sensation de vivre sans filet

    Où la légèreté de l’indifférence

    Feint de peindre la réalité

    Nuance palpable invétérée

    Où la substance de la destinée

    Laisse le choix des palabres

    Et travestit la clarté d’un furieux coup de sabre

     

    De variations en coups de théâtre

    Ainsi bat la vie couleur albâtre

    Où l’unique vérité de l’être

    Esquisse un tableau de maître

    L’écrivain se mue en visionnaire

    Le musicien s’envoie en l’air avec des notes particulières

    Le peintre s’évertue en  teintes interstellaires

    De subtiles sensations  indiscrètes

    Laissent éclater la menace des émotions,  aigües, et toujours en stéréo,

      tel un fou  armé d’un stylo

    est la proie de prédilection de son propre  avenir.

    Il fait un songe de son existence

    Et le cœur toujours en errance

    Entre enfin dans la lumière

    Comme sorti du ventre de sa mère.

     

     lettrine_v.jpg

     

     

     

     

  • Un seul regard pour deux

     

    168310226.gifUn seul regard pour deux

    Fait briller de mille feux

    Les étoiles  interstellaires

    Nébuleuses du Mystère

    Là, où je retrouve mes repaires

    Mes amours  et mes « j’espère »

    Dans les chimères de cet amour flou

    Je prends soin de l’éphémère pour me rapprocher de Nous

    Eblouissantes écritures loin des éphémères déchirures

    Je l’aime plus que ce que je ne respire

    Et quand le ciel se déchire, 

    Que L’horizon se fuit, que l’azur s’assombrit

    Sur le  pont de ses soupirs, d’impures intentions

    Font de ma vie une double déclaration

    Il sait tout de moi et lit dans mes pensées

    Ca vous parait très insensé, je sais, je sais…

    Mais il est  le dernier amour par mes jours condamnés

    Chut,  lui seul  en mesure la portée.

    Je passe ma vie à l’oublier et mon temps à y penser

    Et si Je fais semblant de rire tout le temps

    C’est juste une comédie de pacotille

    Un mélange de folie raisonnée et démesurée

    Que je signe avec un certain style,

    Mais au sein  de son arpège ,

    Je ne connais  de pires pièges.

     

  • L'âme heureuse

    1162163289.jpgTes dons sacrés te sont consacrés

    Annule tes jours en consumant tes nuits

    Les mots te raisonnent  à pas de velours

    Entends l'amour te tourner autour.

     

     

  • Citation :

    "La poésie en vers libres, c'est comme jouer au tennis sans filet".

    Robert Frost

  • Le jardin de l'âme

    Impossible douleur d’un jardin hurlant  de saules pleureurs

    Où de larmoyantes verdures font de la beauté une fêlure

    Et  laissant l’ombre  éclairer le ciel d’un  éternel été

    Qu’il est doux et candide de s’apitoyer sur l’infernale aventure !

    Limpides et cristallines émotions d’âmes impures

    Dans le silence harmonieux  d’un onirisme en fleur

    Avec pour portrait l’infidèle nature du cœur

    Qu’importe la douleur  pourvu qu’en entier elle  vous assaille

    Que de votre vie elle fasse un feu de paille

    En évitant les pièges  d’un  bonheur aléatoire

    Et écumant votre arpège de fausses notes en vrais malaises

    Qu’il est bon de succomber à l’ostentation  de sa propre fadaise!

     

  • Un jour

    41232f1de3202f0121d87d6fe0edb0e2.jpgUn jour,  je repartirai

    Pour ne pas sombrer ni, cesser d’exister

    Libérée de toutes contraintes

    Pour ne pas cesser d’être

    Je m’en irai, poursuivre ma complainte

    Et  éviter l’ennui d’un sud qui pourrit

    Pendant que la bêtise humaine, florissante, continuera sa survie ensoleillée et sans éclaircie

    Je  poursuivrai mon délit d’initiales

    Et  mon cœur se refera la malle

    Alors adieu les idiots du village

    Où les chasseurs font rage

    Je quitterai mes attaches

    Et les juges me traiteront de lâche.

                   

  • Le temps

    Voir la vie en rose

    Malgré l’incendie de la prose

    Qui t’envahit et te laisse morose

    Sur l’estuaire exilé

    Du divin sonnet

    C’est juste l’éternité qui danse

    La valse des écorchés vifs

    Sur une écume en transe

    Là aucune chance

    Voilà le temps qui s’enfuit

    Voilà la vie qui le suit 

    Ne voir que les jolies choses

    Un bouquet de roses

    Indéfiniment écloses

    Malgré les épines de la jeunesse

    En cavale

    Malgré le temps qui appui

    Sur la pédale

    La cabriole du destin

    Danse la farandole du chagrin

    Le violon qui joue en oublie ses refrains

    Sur les ponts incertains

    De nos fausses notes

    Qui frappent à notre porte

    Voilà l’éclat d’un signe

    Voilà le chant du cygne.

  • La poésie aujourd'hui

    A l'aube du XXIème siècle, la poésie tient un rôle mineur dans la littérature, mais prépondérant. Je m'explique : la poésie actuelle, sert non pas à embellir la vie, les professionnels et les médicaments sont là pour ça, mais à adoucir le sens des mots.

    La forme est plus importante que le fond. Il faut laisser la réalité aux philosophes, aux journalistes. Ce n'est pas le rôle du poète. Faire mieux que ses pairs? sûrement pas, mais poétiser différemment. Le poète hurle la douleur du monde.

    Expliquer que la poésie contemporaine se doit d'être visionnaire; Un véritable poète est sans le vouloir, voyant. Il écrit ce qu'il ressent, ce qui va arriver. Ses états- d'âme sont là pour nous rapporter l'indiscriptible conjoncture dans laquelle nous baignons. Rien de personnel à cela, mais une vision globale de la vie retranscrite dans ses écrits.

    Le poète se nimbe du poids des événements pour en récolter un fruit arrivé à maturation. Le non-sens prend alors tout son sens.

    "Il n'y a pas de crise de la poésie. Il n'y a q'un immense et continuel complot social pour nous empêcher de la voir".Ph. Sollers

  • Décalée

    Telle une possédée par un langage poétique

     D’une  vocation artistique à connotation phonétique

     Je plaide « coupable » d’aimer les mots et les livres

     L’éclat de la feuille blanche impressionne mon âme afin que je me livre

    Ancrée dans mon corps comme par accident Muses et pygmalions inspirés dans leur élan

    M’envoient des bouquets de fleurs en forme de lettres

    Que je pose sur mon cœur lorsque je cesse d’être

    Voir en soi qui on est vraiment

    Voir en l’autre la fin d’un néant

    Prête en écriture, je trempe l’encre dans la nature

    Et commencent mes premières éclaboussures

    De prières honorables

    En prenant de l’altitude cérébrale

    Se prépare l’apologie des attitudes phénoménales

    La mauvaise herbe, devenant  parure

    Est bien plus que simple  littérature.

  • Narcisse

    6df8edac718751df60be8e80ca325fb9.jpgLe narcissisme battait son plein

    Lors d’antiques soirées bacchanales

    Me baladant sans fin dans d’infinis dédales

    Je contemplais la décadente euphorie du déclin

    De Tantale dans son jardin

     

    Désarçonnée par l’amour de mon prochain

    Je cultivais les flammes de l’enfer

    Au purgatoire des idées noires

    Je cueillais les quelques vers notoires

    De mes pensées aléatoires

    Seule la solitude naviguait

    Dans d’obscures vérités

    Le long du fleuve des divinités

    Le courage faisait fi de ces velléités

     

    Métaphore de ma destinée

    J’arriverai au port dans un bateau de papier

    Et jetterai l’ancre azurée

    Sur le cahier de bord de mes vagues années

     

    Par des lacunes historiques

    Je ne cherchais que la pratique

    De mortelles pensées ne sont pas théoriques

    Mais juste le son des cantiques

    De ceux qui tiennent encore debout

    Malgré l’injustice des tabous

    Et les paroles vaines

    Des souffleurs de vers

    Garderont le mystère

    Des ombres éphémères

    Du ciel et de la terre

     

    Me plongeant dans la nuit des temps

    L’océan où s’exode le fruit du néant

    N’implique que la fraude

    Du futur ne voir que le printemps

    Voici venir les odes et la flotte sans gouvernail

    De mon escorte et de ses batailles.

  • Sollers, poète : extrait de Paradis 2

    b444f44d6330a16e620eb8c95e44e495.jpg"(...) et puis tout change à nouveau calme plat sphère éclat transparence en haut des étoiles deux heures du matin je fais un signe de crois en traversant les rosiers du jardin plante des pieds nus pas de bruit surtout léger souffle retenu en soi loin de soi un signe de croix oui comme ça dans l'air noir couronnant le tout qui s'en va c'est le signe  qui va rester suspendu là maintenant pétales ici pas de doute bouche ouverte signature ouverte soleil coeur point coeur point de coeur crâné sous la croix et voilà tout se renverse d'un coup à nouveau le jour se lève enfin dans sa pointe océan poumons clé hautbois le bleu revient il revient le bleu pas croyable il est là buée dans le rouge en gris jeune en bas vox tubae vox suavi vox éclats petits mots mutants dans l'échelle et elle est là une fois encore dressée mon échelle bien légère et triste et bien ferme très joyeuse et vive et bien ferme veni sancte spiritus tempus perfectum tactus ciel et terre pleine de l'énergie en joie d'autrefois"

  • Mise au point de suspension...

     

    D’avoir entrouvert  trop de livres

    D’entrevoir comme essaim  une épitaphe en gros titre

    J’ai excavé le verbe « aimer »

    Le vrai, pas le figuré

    Car si d’enfants je n’eus pas en ce bas  monde

    Grâce à une divergente  nature féconde

    Le déploiement des mots se fit combat

    Et ma plume en état d’alerte

    Ne cherchât au fond qu’à être.

    Seuls les écrits séculaires

    Exhibent ma vie sur l’estuaire

    Où subsiste l’essence de mes insomnies

    Ils n’y a de place que pour mes écrits

    Humblement je calmai mes tourments

    Et me voilà au clair du firmament :

    La lune si lumineuse  m’a ouvert ses quartiers d’été

    Et en papillon je fus changé

    J’ai volé ces quelques notes avant que le temps ne les emporte

    Puis  faite éphémère

    J’ai butiné le long des courants littéraires

    Et des figures de style  linéaires

    Mes allégories sont donc faites pour vous plaire.
  • Les poètes

    d456d64ce2de49442ec020d7134a18ad.jpgAu large de leurs sentiments

    Ils échoueront peut-être

    Vers une île au bord d’un océan

    C’est selon leur mal-être

    C’est selon la saison

    Le temps et l’horizon

    Décideront de leurs destinations

    Ils regardent la vie s’en aller

    Pour n’en revenir jamais

    Et si leur bateau prend l’eau

    C’est qu’ils regardent la vie en face

    De là s'en vient leur disgrâce

    Les pensées se mélangent

    C’est le sacrifice des anges

    Au large de leurs histoires d’amour

    Ils broient beaucoup de noir même le jour

    Au creux de leur chimère

    C’est là qu’on les enterre

    Et si les planètes leur font perdre la tête

    C’est qu’au dessus de leur zodiaque

    Vénus régnait en énarque.

     

  • RENAISSANCE

    1f67dc6b53cad420939a242607b3ebcf.jpgJ'ouvre une parenthèse Sur les falaises de ma vie sans vis à vis Le panorama ne donne plus sur la rue De mes illusions perdues Il me tend sa plus belle vue Et me rend une inspiration inattendue Le jardin d'Eden m'est tendu Telle une renaissance Un éclat de conscience Un paradis en forme de coïncidence Hasard de l'existence Le désir d'une seconde chance Sans plus de carapace Dans mon univers immaculé C’est en forme de coeur Que j'efface mes erreurs Je redessine mes années Que d'autres avaient sacrifié Ne me laissant comme vérité Les virages de mes regrets Des éclats de rire étouffés De sermons sans liberté Un futur m'est offert Sans l'usure du désert J’ouvre une apostrophe Sans frontières limitrophes Je redécouvre les strophes Avec un certain triomphe J’ouvre une parenthèse Retrouve la genèse Du feu de joie qui m'apaise Le jeu de loi ne fait plus la loi Hasard ou coïncidence en émoi J’ose écrire sans retenue ni méfiance Le souhait d'une seconde chance Un avenir en forme d'évidence Le plaisir colore mes espérances De mes souvenirs je ne garde plus le pire Le passé enfin effacé C’est en majuscule que j'écris mes secrets Puisque tel est mon désir Je n'ai plus à en rougir

  • Le "quatrain" du matin

    J’ai raté le quatrain du matin Je prendrai donc un vers, en attendant : Devant  la volupté de l’énergie créatrice Les secondent  symbolisent  la splendeur de la matrice

     

    Les heures tournent  à vive allure C’est le début de ma torture De mes souvenirs d’antan Je suis la seule dans mon clan L’obsession de l’écriture n’est qu’une Introduction à la culture. Ma plume dessine les lettres sur des feuilles mortes Et défie la raison de mon être qui l’emporte Trempées dans de l’encre de Chine Arabesques ornementales s’inclinent Devant la folie du langage Il faut tourner des pages Pour qu’enfin sorte de notre âme La  fusion des mots, l’effusion de joie, l’abnégation de l’infâme Ne sont qu’une introduction à l’extase de la beauté des phrases.