Telle une possédée par un langage poétique
D’une vocation artistique à connotation phonétique
Je plaide « coupable » d’aimer les mots et les livres
L’éclat de la feuille blanche impressionne mon âme afin que je me livre
Ancrée dans mon corps comme par accident Muses et pygmalions inspirés dans leur élan
M’envoient des bouquets de fleurs en forme de lettres
Que je pose sur mon cœur lorsque je cesse d’être
Voir en soi qui on est vraiment
Voir en l’autre la fin d’un néant
Prête en écriture, je trempe l’encre dans la nature
Et commencent mes premières éclaboussures
De prières honorables
En prenant de l’altitude cérébrale
Se prépare l’apologie des attitudes phénoménales
La mauvaise herbe, devenant parure
Est bien plus que simple littérature.