Voir la vie en rose
Malgré l’incendie de la prose
Qui t’envahit et te laisse morose
Sur l’estuaire exilé
Du divin sonnet
C’est juste l’éternité qui danse
La valse des écorchés vifs
Sur une écume en transe
Là aucune chance
Voilà le temps qui s’enfuit
Voilà la vie qui le suit
Ne voir que les jolies choses
Un bouquet de roses
Indéfiniment écloses
Malgré les épines de la jeunesse
En cavale
Malgré le temps qui appui
Sur la pédale
La cabriole du destin
Danse la farandole du chagrin
Le violon qui joue en oublie ses refrains
Sur les ponts incertains
De nos fausses notes
Qui frappent à notre porte
Voilà l’éclat d’un signe
Voilà le chant du cygne.