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Articles - Page 9

  • La raison de ma présence à Marseille...

    Aujourd'hui vendredi 25 novembre,  je suis sur la route pour me rendre à l'hôpital de jour, celui de Ste marguerite, à Marseille.  Mon mari conduit, il est comme toujours impassible. Quelle chance! Quant à moi, la peur m'envahit, j'ai très mal au bras gauche, j'ai déjà fait des mini infarctus, j'ai peur, oui, pour la première fois, j'ai peur de mourir... Mon Dieu, Vous le Tout-Puissant, "pitié", laissez moi encore un peu de temps. Du temps pour passer avec mes animaux, surtout que nous venons d'acheter une ponette, (je vais la nommer Bobine!) Elle arrive mardi, serais- je encore vivante d'ici là? Oui, il ne peut en être autrement.  Le ciel peut attendre encore un peu, il sait combien je l'aime, le ciel, chaque jour nous avons rendez-vous, vers la fin de l'après midi, quand il descend, quand il décline, c'est à ce moment qu'il est le plus beau. Lorsqu'il se cache derrière les collines, il me tend ses rayons comme des tentacules voulant juste m'effleurer. Alors j'immortalise ces instants avec mon i phone. Les couchers de soleil ne sont jamais les mêmes, ils varient , selon la couleur du ciel. Allez, je m 'allume une cigarette, j'en ai envie. Depuis ces quelques mois., il faut que je la déclenche cette envie, par de la morphine ou de la codéine qui m'aident à ne pas trop souffrir. Parfois je prends même un dafalgan  codéine, alors la cigarette est meilleure. On peut dire que je l'aurais bien cherché la mort, de toute façon, elle est présenté en chacun de nous, prenant de l'ampleur à chaque secondes qui passent. Chez  moi, elle est installée depuis maintenant plus de vingt cinq ans, alors je me sens un peu immortelle, oui, mais moins depuis quelque temps. C'est cela qui me fait peur, m'inquiète,  m'angoisse. C'est terrible l'angoisse, elle vous dévore, vous happe, vous maltraite avec ardeur. Je ne dois pas avoir peur, car comme dit Montaigne "Qui craint de souffrir, souffre déjà de ce ce qu'il craint."

    Alors,  pas d'affolement. L 'art est très précieux à ma survie. Les classiques surtout.

    Représentation intégrale de mon état, puisque les peintres, poètes, philosophes,ou écrivains auxquels je suis particulièrement attachée, ont cassé leur pipe depuis longtemps. Passéiste totalement partielle!

    Je me dis qu 'il est possible qu'ils m'appellent.  À force de les faire revivre, ils se seraient concertés, concernant mon arrivée dans un éventuel au - delà. Mais je dois déraisonner, je suis très forte à ce jeu là.  De plus ma grand-mère vient de s'éteindre il y a un mois.  Et si elle me voulait à ses côtés? Mais, qui pourrait le dire'? Ce ne sont que des suppositions.

    Je sens que ça va mieux. Le soleil, mon meilleur ami est au zénith en descendant  vers Marseille, puis écrire me fait du bien.  J'exulte. Je prie Dieu, et la Bonne Mère de m'octroyer quelques années supplémentaires, s'il vous plaît Monsieur l'Eternel, ne m'abandonnez pas, pas encore. Je fais le vœu de vivre encore cinq ans, pas une année de plus... promis, je serai sage.  Très sage, que j'aille en enfer si je mens.  Plus sincère,  ce n'est pas possible. Je porte le crucifix que maman à fait bénir par le curé de Notre Dame de la Garde.. Me gardera- t- elle, et si oui, encore combien de temps?  Je prie,  je nourrie ma foi, mon àme, tout ce que je peux   Je prie in petto, à tue- tête ...  Je ne conçois plus ma vie sans la prière...

    Me voilà à l'hôpital, dans ce que j'appelle l'abattoir, il y'a quatre personnes devant moi. J'apprends la patience, armée de philo magazine, ou de beaux-arts magazine, je n'en fini pas de fuir.  Tout pour ne pas voir alentour. J'écoute France culture, " la science publique" est l'intitulé de l'émission. Je remplis presque tous mes sens afin de ne pas perdre, le sens de la vie.

    La culture, toujours.  Ce n'est pas une question de quête du savoir, oui, cela en est un peu, je mens, mais c'est également un besoin de connaître davantage le monde tel qu'il est représenté à l'heure d'aujourd'hui.  Corpus personnel.  Même si je sais qu'on ne sait jamais.  Au plus j'avance dans l'âge, et malgré de nombreuses lectures dans multiples domaines,  je sais que mon savoir est infime, une poussière de l'étoile dans le ciel des connaissances.  Je mets tout en œuvre afin d'avancer, mais souvent je dois courir après ma mémoire.  Mon traitement me joue des tours de passe-passe, comme la concentration qui parfois, est réduite à zéro.  D'où , les fautes  en orthographe, que je fais parfois. Le nom des tableaux, celui des artistes me font parfois défaut, et j'exécute toutes les tentatives afin d'y remédier.

    En attendant mon tour, je continue d'exister, je suis, même si mon "je"est un autre, pour l'instant il est bien à moi.  Je prends une photo de la salle d'attente, cet endroit est très hygiénique, décoré de tableaux à bas prix, mais le calme est présent, c'est le plus important. Certains patients semblent sereins, d'autres beaucoup moins. Les regards se cherchent, se scrutent. Nous communiquons en silence, tous dans le même tableau, réaliste, hélas.

     

     

  • A ce jour...

    Cathédrale de La Major

    chapelle, marseille, vielle charité, monument, art, beautéJe vous proposerai toutes les splendeurs intérieures dans un album, très bientôt. Ce monument déborde de  trésors inconnus du grand public, moi-même, je n'étais jamais entré dans ce sculptural édifice, à l'instar de pas mal de marseillais, et vraiment, cela en vaut le détour. Beaucoup de jeunes se promenaient humblement; je discutai avec pas mal de gens, à mi-voix.

    Icônes, (mes sacro-saintes peintures), Jésus, statues, Saints, autel, perspectives, plafond, Vierge Marie,  porte d'entrée, voûtes, furent autant de trésors à portée de ma vue, c'était surréaliste. Ce fut un instant merveilleux, magique. Je n'étais qu'un oeil grand ouvert, ne sachant plus où poser mon regard, en haut, en bas, de côtés, tout me happait. Je fus durant presque une heure, transportée dans un passé digne d'un film de Woody Allen. J'étais hors du temps... Quelle délicieuse sensation!

    Comment avais-je pu passer à côté de ce chef-d'oeuvre architectural sans m'y attarder? Je connais la réponse et vous la raconterai tout-à-l'heure.

    Les vitraux sont les seuls clichés, à l'exception d'un seul, que je n'ai pu capter, la luminosité du soleil étant trop forte. A l'extérieur le soleil était à son apogée et le ciel d'un bleu uniforme.

    Avant de quitter la Cathédrale, je fis un souhait, pendant que je m'aspergeais délicatement d'eau bénite : Celui d'un monde meilleur, à défaut d'être parfait.

    Quelque chose me frappai : Une jeune et jolie femme voilée était en prière, assise, elle me souriait, je prenai alors cela comme un signe de bon augure... Je n'osai pas (en lui demandant l'autorisation, évidemment) la photographier, je le regrette...

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  • La poésie qui se dégage du Néo-classicisme...

    Je ne peux que succomber devant les splendeurs presque irréelles, de nos chers peintres.

    Pour ce faire, je vais essayer d’analyser le pourquoi de mon choix, favori après l’impressionnisme, le maniérisme, le symbolisme, et le romantisme.

    Le Néo-classicisme prendra vie à partir de la seconde moitié du XVIIème siècle, entre 1650 et 1830 approximativement.

    Surgissant de la  période Rococo, ce mouvement exalte la grandeur et la force : la beauté ajoutée à la vertu.

    Puisant leur inspiration depuis l’antiquité, les Artistes réhabilitent leurs propres "couleuvrines".

    Malgré l’austérité des peintures, ces créateurs souvent pris d’assaut pour décorer des palais, ou des cathédrales, semblent avoir une largesse visuelle et spirituelle, qui jusqu’ici faisait défaut à la peinture dite classique. L’art grec et romain fut un peu leur point de mire, entendons par là qu’ils s’en inspirèrent. C’est peut-être la raison de ce «  bleu absolu » que tous ces peintres déployèrent, la beauté divine éclatée au grand jour.

    Parmi les plus connus, Antoine Gros, René-Antoine  Houasse, Charles Le Brun, Karl Friedrich Schinkel, Ingres, Pierre Narcisse Guérin, Raphaël…

     

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    La peinture que j’ai choisie pour illustrer l’article se nomme « L’Abondance et la Libéralité.;» de René-Antoine Houasse 1645-1710. Elle fut crée par ordonnance du Roi Soleil, Louis XIV, en 1680 au château de Versailles, pour le plafond d’une des pièces du palais.

    Ce salon servit à de nombreux banquets, trois fois par semaine, et il fut nommé « Le salon de jeu » du Roi. Ceci se passait alors sous le règne de Louis XVI.

     

  • "La Promenade"... de Monet -1875-

    Cette peinture s'intitule également "La Femme à l'ombrelle". Elle est conservée au National gallery of Art de Washington.peinture,monet,impressionnisme,art,femme

    Le choix de cette peinture n'est pas fortuit. En effet, contrairement à d'autres peintres, Monet avait le don que je qualifirais d'apaisement. Cette peinture nous transporte au milieu d'un champ, dans lequel peu importent les herbes et les fleurs, car ce qui prime, qui saute aux yeux, c' est LE personnage principal, une femme qui parait nager dans le bonheur, promenant son enfant avec un certain repos dans les yeux. Bien que son visage ne s'exprime qu'avec subrepticité, son ébauche suffit à percevoir un brin de fierté dans le regard. Voilà le génie de Monet. La verdure est un élément décoratif, ce qui ne fait que rajouter à la beauté parsemée de Claude Monet. Quant au ciel, qui semble avoir l'éclat d'un ciel provençal, les quelques nuages ne semblent pas le déranger le moins du monde. Les couleurs sont sublimes de par l'authenticité qui s'en dégage. Les lumières nous allument comme des flammes d'or.

    Monet laisse suggérer... un grand vent, sans doute le Mistral. C'est une peinture qui fait du bien à l'esprit, car débordante de tons pastels, elle est reposante. Tout semble tranquille malgré la forte rafale , balayant tout sur son passage, soucis et petits tracas quotidiens... Voilà ce que m'exprime la Toile. Je sais que cette description est personnelle et varie selon tout un chacun, et qu'il ne faut pas oublier la subjectivité de la peinture impressionniste... Radieux!

  • Musiques et Musique

    Ce soir de chez moi

    vie, art, livres, soleil, musique, variétés, classiqueJe ne peux plus écouter de variétés françaises, ce n'est pas un mystère. Ces chansons si chères à mon coeur, sont devenues des textes à prétexte afin de le faire pleurer. Non, depuis que la mort et le deuil frôlèrent ma vie, et semblent poursuivre leurs ambitions, je ne puis plus entendre toutes ces mélodies illustrées par de si beaux textes. Leurs harmonies et leurs mots si tristes par leur véracité, non, je ne puis plus les écouter, tous les Ferré, Biolay, Clerc, Aznavour, et tant d'autres au talent divin, je leur dis au revoir, pour ne pas sombrer dans le désespoir. Mon état liturgique se nourrit désormais de musiques classiques, Bach, Debussy, Vivaldi, Jancek, Wagner, Mozart, Beethoven, Chopin ou Verdi (pour ne citer qu'eux) m'accompagnent dans des instants de nostalgie choisie. Malgré les tons parfois graves de la grande musique, je reste sur mes gardes car aucun mot ne saurait me ramener à mes souvenirs. Le silence et la solitude sont des monts de plénitude sublime et précieux. Il n'est pas besoin d'en rajouter.

    Toucher les cieux, de tous mes sens, ne voir que le lumineux, et pas l'illuminé. Je ne suis plus dans l'auto-contemplation, ce serait du temps perdu, puis les jours passent si vite, qu'il est judicieux pour le bien-être de l'esprit et de l'âme de s'enrichir de beautés sans artifice dont nous sommes les témoins. Tout est à notre portée. A cela, je ne connais qu'une solution, rester vraie, et être surtout animée de curiosités bien placées. aussi longue sera l'ascèse, autant de forces spirituelles aideront ma vie. Les arts, les livres, les hasards, la vie en est remplie, me tiennent chaud. autant que le soleil lorsqu'il décline, autant que la vie quand on sait l'embrasser. Autant de fois où l'on admire le soleil se coucher...

    Bonne soirée...

  • Contrastes...

    "Le pont japonais sur le bassin aux nymphéas" Claude Monet 1899Monet, génie, peintures, art, regard, monde

    De 1883 à 1926, année de sa mort, Monet vécut à Giverny, il décora son jardin de nénuphars et fit construire ce petit pont à l'accent japonais.

    Cézanne disait à son propos que c'était qu'un oeil, mais quel oeil! Cette constatation résume très bien le regard que Monet posait sur la nature, qui n'en finissait jamais de l'inspirer. Car la nature est si belle qu'il n'y a pas de limite à la description, qu'elle soit littéraire ou picturale. Chaque jour, c'est un moyen d'évasion, loin de tous les bruits stridents de la cité. Bien que la ville soit parfois un lieu agréble, par ses monuments, ses cathédrales, dans lesquelles on peut s'y ressourcer, faut-il encore qu'elles soient ouvertes...Dans le cas contraire, pour celui qui n'a pas le sou, que reste-t-il? Transition :

    J'en arrive à un sujet qui me tient à coeur, celui actuel d'une majorité de Parisiens qui n'acceptent pas le centre pour SDF, sis à Montparnasse. Je trouve cela scandaleux, dès qu'une structure ouvre ses portes pour les malheureux, les nantis se rebiffent: "Ah non, ils n'ont qu'à travailler, (je suis à l 'écoute de France Culture, "Les pieds sur terre", Rien ne va plus à Vavin, Paris 6ème arrondissement), "je déteste la paresse", dit une dame à ce propos. Les "ils n'ont qu'à travailler", me hérissent douloureusement. Les gens sont pour un ordre établi, et ne supportent pas que des plus pauvres qu'eux, soient acceptés dans notre société, quelle misère! Pour le coup, j'ai presque honte de ne manquer de rien, assise devant mon PC, un sandwiche à la main. Rien n'est jamais éternel, tout peut basculer très vite, je prie pour que cela ne se passe pas, mais un peu plus d'humanité m'enchanterait.

    Facile comme sujet, je confirme!

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  • Remise à niveau... II

    Il y a ceux ou celles qui ne retrouvant plus leur chemin à un certain moment de leur vie vieillissante, croit qu'en se ralliant à LEUR vérité, ils s'en porteront mieux. Alors, ils terrent leur mal-être en calomniant ceux qui vivent leur croyance du mieux qu'ils le peuvent, en prenant les références qui les arrangent. Lamentable, voilà les vrais miséreux, les envieux, les jaloux. Vous pouvez toujours prier et prôner la bonne parole, mais vos sentiments sont loin d'être aussi purs que ce que vous voulez laisser croire... Balivernes! Ouvrez grand vos yeux embués par l'orgueil de vos pensées. Et laissez à ceux qui osent être, exister dans leur plus pure croyance., loin, très loin de vos loghorées d'illuminés.

    Dieu, qu'il fait bon vivre à tes côtés!

  • Confidences...Ab imo pectore


    dieu,satan,bien,mal,choix,peinture, Doré, tentation,artIl est terrible le diable, il arrive sans prévenir, relayant  vos plus profondes croyances, à l’état de néant. Il est heureux, de vous voir souffrir, douter de tout, douter de vous, être une autre personne, complètement à l’opposé de ce celle que vous étiez la veille. Il se délecte de vous voir les nerfs à vif, cherchant un coin de ciel bleu quand votre âme est au plus-bas, il revient à la charge. « Ne m’oublie pas comme ça, toi qui croyait que tout était acquis, mais tes certitudes sont renvoyées. Appelle Dieu, il te répondra, mais moi, je masquerai sa voix de la mienne, et tu n’entendras que mes paroles, celles qui t’ont anéanti toute ta vie. »

    Je me dis que je n’ai pas dû prier suffisamment, que j’ai dû manquer d’humilité à un certain moment, oui, voilà c’est ça, le mot juste est HUMILITE. Sans elle aucun Salut, nul repos de l’âme, pas plus que de l’esprit. Je reprends la bible ou le missel de la Sainte Vierge, et je relis tout, je relie tout, le lien indéfectible ne pourrait se casser, il est trop puissant pour que je laisse le malotru à ces vaines espérances. Je suis dans l’expectative, Dieu me revient, je suis plus forte que le mal,  je connais l’envers du décor, dans lequel je me suis vu, apaisée, sereine, en un mot heureuse. Ce n’est pas Belzebuth, le « bras-droit » de Satan,  qui fera la loi, non jamais, je me suis assez battu contre lui, même tout contre. J’ai gravi  les montagnes d’une curieuse souffrance, celle qui fait du bien à l’Esprit, celle qui nourrit votre foi, par la force cognitive, celle qui vous donne l’énergie créatrice, qui vous fait transpirer, celle qui vous fait du bien.  Et  Satan voudrait que je me range à nouveau de son côté ? Folie, mon cher, je suis trop dans la diligence de l’intelligence  pour me laisser avoir une seconde fois. Je vois et j’entends Dieu, sa voix se rapproche de moi, de ma voie sacrée, celle que rien ni personne ne pourra jamais me défaire.

    Le "Soleil" est au rendez-vous, alors « rendez vous! », Vous n’êtes plus de taille pour combattre l’Eternel. Lui seul, le Bien, s’accorde à ma portée. Je ne suis plus celle d’antan qui croyait qu’en se rangeant du côté du malin, irait jusqu’au bout de sa folie… Mais, non, non, non, ce n’était que pur illogisme, fausseté, tout ce que je déteste. Le bonheur d’exister est en moi, à jamais, que mes ancêtres en soient les fidèles témoins ! Ceux pour qui j’ai tant prié, EUX-SEULS font pencher la balance du bon côté. Adieu obscures pensées, je l’écris comme un exutoire, je suis la source transparente par laquelle je me suis transportée au-delà de toutes vanités littéraires. Mes prises de vue, en sont le témoin ad vitam aeternam, cum quo aliquis talis erit, omnia vincit amor. Estote ergo prudentes sicut erpentes et simplices sicut columbae, vigilite et orate. Il existe une raison à ces paroles latines, elles représentent justement la raison du plus fort, n'y voyez là aucun exercice de style. 

    Peinture de Gustave Doré : "La tentation du diable"

  • CQFD...Le jour où...l'on ose le dire.



    OSEZ JOSEPHINE ALAIN BASHUNG CLIP MUZIK par kirivalse

    Le jour où la question de dire aux Autres tout ce qui suit, (oreilles ou yeux chastes s'abstenir), ne se posera plus , si l’on est homo, séropo, élevé par une famille mono parentale, que l’on est pour la chirurgie esthétique, et qu’on préfère croire en Dieu parce que l’on a fini de croire aux hommes, que l’on défend la cause animale avec ténacité et ferveur, car elle est la seule qui ne peut se défendre d’elle-même, les animaux n’ayant, hélas pas la parole, sinon relire "Les Fables" de Lafontaine, qui sont à mon sens plus que jamais d'actualités,  ce jour là, oui, l’humanité aura fait un grand pas. Et peut-être qu’en ce jour béni, je recommencerai à croire aux Humains, l’hypocrisie tonitruante aura enfin cessé d’exister.

    Ouf, on commençait à étouffer !!!  Encore un long chemin à parcourir ! Décidemment, mes routes sont bordées d’embûches, et finalement, une raison de plus pour se battre, et continuer d’avancer. J’adore la difficulté ! Dieu merci, je suis servie, on est encore à l'âge de pierre, j'ai le temps!

    Bon dimanche à tous. 

    PS : Ne voyez aucune ironie, il n'y en a pas. Je suis trop heureuse pour ça, même si je pourrais l'être davantage...

     

     

  • Vers le Soleil, les émotions sensorielles...


    émotion,art,vivre,soleil,aide,dieuL’émotion est rationnelle, des analyses scientifiques le prouvent. Des liens avec la raison sont présents. Ainsi sont-elles en rapport avec la situation. Je prends le cas, vous l’aurez remarqué, du soleil, car notre système nerveux dépend de ce que l’on voit. Cet astre si précieux est vital, de par la chaleur qu’il dégage, ainsi que par la beauté de ses rayons, qui nous éblouissent. La vision que nous portons sur les choses est symbolisée selon la vue de ceci ou de cela. Jusqu’à notre processus cognitif, fondé sur la logique de ce qui nous est possible de percevoir. Je ne parle que de ce dont je suis capable d’expliquer : Pourquoi mon être est-il précisément en osmose avec les saisons, le temps, le climat ?  Pourquoi tout cela m’est-il devenu vital, aussi soudainement ?

    A mon sens, Dieu aide beaucoup si on l’appelle, essayer ne coûte rien. Les Dieux, (pour ne froisser personne) font la pluie, mais surtout le beau temps, et cela, même en période d’intempéries ! Ce qui fait que nous nous sentons vivants, Il est celui qui nous donne la force de persévérer dans nos projets. Ceci est fondamental pour vivre harmonieusement avec notre entourage, et avec la nature. Car là est le plus intéressant. Se sentir vivant, malgré la «  nuit, », entendons par là,  les soucis financiers, sentimentaux ou autres, les orages existentiels, les deuils ou les événements négatifs, dont les médias ne nous privent certes pas. Alors, prendre le temps de vivre, lire, apprécier l’Art, écouter de la musique classique, contempler la nature et ce qui en découle, une simple fleurette dans la vitrine d’un fleuriste pour les citadins,  s’octroyer de longs moments de solitude, juste pour notre propre bien-être. Afin de faire passer le message. Etre estimé n’est possible que si l’on a une complicité avec soi-même. Pour être aimé, il faut d’abord s’aimer, cela est bien connu ; tous les moyens naturels sont bons. Se laisser aller, mais  pas trop, trouver le juste équilibre, car c’est bien de cela qu’il s’agit,  cela vient avec le temps. Dire adieu aux excès pour mieux vivre, une vie qui vaut le coup. J’ai la chance d’avoir écouté de fabuleux conseils, mais surtout d’avoir pu les mettre en pratique. Voilà pourquoi, le soleil étant à mes yeux une des plus belles choses de l’univers, de par sa luminosité, variable selon les heures de la journée mérite l'attention que je lui porte. Cela me comble de bonheur, alors je voudrais vous offrir en partage cette expérience. Que vous soyez athées, agnostiques, ou croyants, prenez le temps de regarder, de vous extasier même ! Si vous en ressentez le besoin, prier est libérateur, écrire ses propres prières est très important. Tout ce qui est fait avec mesure, jamais ne connaîtra l’usure. Soigner son âme, est essentiel au système cérébral, car l’émotion est omniprésente dans notre cerveau. Je vous souhaite d’être heureux…

    Si je me permets aujourd’hui de donner ces quelques "conseils", c’est parce que je reviens de loin, et que je croyais ma cause perdue. Alors, comme dit l’adage, « Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir », ou encore « Aide toi, et le ciel t’aidera »… Je confirme. 

    Je précise humblement que toutes les photos du blog, proviennent de la vision que je porte sur ce qui m'entoure. Elles sont prises chaque jour, afin d'illustrer au mieux les poèmes ou les articles.

    " Visse, scrisse, amó "

  • Eléments naturels

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    Tout est question d'attention,  regarder et toucher, bois, feuilles, roche, sont autant de richesses auxquelles nous ne faisons pas souvent cas.

    Ma période contemplative m'incite avec l'aide du Seigneur, chaque jour à lire, re-lire, voir, sentir de mes mains, la superbe nature environnante. Et je vais de merveilles en merveilles. La rosée dans l'herbe fraiche, la lune, les étoiles, les cieux et leurs nuances, sont autant de choses qui me ravissent, telle une enfant qui découvrirait le monde! Je prends le temps qui m'est imparti, et me délecte de tout ce qui peut l'être. Mes notes sont faites d'une seule traite, je ne me relis qu'après leur parution. Je fignole par la suite ce qui appelle à être corrigé. Bien-sûr les livres ne me quittent jamais, et j'avoue que parfois, j'en commence certains avant de terminer les autres... Insatiable, trop d'appétit! Mais je cherche, je marche, je regarde, touche et ressens vraiment l'instant présent. Sans faire de fioritures, la nature et les écrits telle la poésie,  font partis intégrante de mes jours, et cela est sans détour, sans concesssion. Lorsque je m'attarde sur quelque chose, je ne finis jamais de chercher à comprendre, telle est ma quête du savoir. Si quelques personnes me demandent conseil ou souhaitent me faire part des leurs, je suis là, je ne me dérobe jamais.

    Je vis ma vie sans chercher à comprendre ce qui ne mérite pas ou plus de l'être. Sans aucune amertume, bien au contraire, car, j'ai en moi une force créatrice qui peut parfois faire peur à certains. Ou les étonner, tout au plus.

    Cela m'appartient, et riche de mes idées et et de mes actes, ma vie est un point d'interrogation permanent. Le bonheur est bien sur terre, je me suis mis à sa portée et j'en suis récompensée.

    Je ne demande rien d'autres, sauf l'espoir d'une ascèse que j'espère effleurer un jour. J'y parviendrai, ma force est colossale et Dieu ne m'abandonnera pas. Je suis authentiquement moi, à chaque seconde qui passe, je pense pour ceux qui ne peuvent plus le faire, ou que tout cela indiffère. Je vis pleinement les instants qui défilent et tout cela jamais ne me dépasse...Imbibée de véracité, long est mon chemin.

    Il n'a pas de limite, à l'instar de ce que je suis.

    Bon après-midi à tous!

     

  • Thérapie lumineuse!

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    L’ivresse de la lumière nous plonge dans l’éclat des couleurs dont le bleu serait particulièrement bénéfique durant la saison hivernale. Est-ce par ce que la luminosité donne du relief à la vie ? Je crois que oui. L’image est libératrice, salvatrice par ses tons très lumineux. L’eau est assez représentative de la sérénité qui s’en dégage. Elle est le miroir de la vie… Pourtant incolore, l’eau a la couleur que l’on veut bien lui donner, le plus souvent celle du ciel qui s’y miroite. Tout s’enfuit, le temps s’écoule comme l’eau jaillissante d’une fontaine. Belle métaphore à mon sens. Le bruit n’en est pas moins apaisant… Les clapotis de « l’eau de Vie ! »

    J’en viens donc à penser que l’Esprit embué peut être soigné en regardant défiler un diaporama de qualité. Loin de toute mode autour du visuel, la lumière est la vie, et ses effets en découlent sur notre système nerveux.

    Ce n’est qu’après avoir photographié avec la concentration de ces derniers jours, (voir les images plus bas), que je m’en rendis compte. Ce fut une révélation de splendeur, animant chez moi, un bien-être surprenant de simplicité, et inattendu. Je vous fais part de cette réflexion dans un but d’amélioration de nos existences psychiques. Si cela fonctionne pour moi, pourquoi n’en serait-il pas de même pour nous tous?

    Voir également pour la netteté et la clarté des images, l’album ci-contre intitulé « vivre, voir, renaître ».

  • De l’art d’être heureux par l’Art : Les offrandes divines

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    Si nous parlions "la langue du bonheur", des choses simples, entendons par-là ce qui est à la portée de chacun. Les bibliothèques ne sont pas que particulières, pour qui souhaite lire, étudier, mettre son nez (respirer dans) la beauté culturelle et artistique. Les pinacothèques, ou bibliothèques municipales,  regorgent de mille et un chefs d’œuvre. L'oeil est le premier organe à être touché,  puis vient le lyrisme par le rythme musical des écrits. Nos oreilles sont alors émerveillées, ainsi que la vue. La poésie est un pur moment de mélodie, sans parler de la grandeur de la musique classique… Le maître mot est la sensibilisation (de l’Art). On peut même en se concentrant fortement, entendre les personnages de certaines peintures, ou sculptures nous relater leur vie, le pourquoi de leur présence, l’histoire de leur avènement. L’intérêt de l’Art, est de rendre heureux, au-delà de toute volonté de Savoir. La Nature en elle-même est un temple de magnificence  et de générosité. Le chant des oiseaux, par exemple, est d’un éclat extrême ; de plus ces petits êtres ne font pas l’aumône! Voilà, le second maître mot, la générosité car l’Art est magnanime, et puisqu’il est partout, Il est donc infiniment gratuit. Je ne connais aucune personne, même des plus érudites qui auraient tout vu, ou tout lu ! Cela n’existe pas, sauf peut-être Dieu ! Et quand bien même, cela n’empêche en rien de s’ouvrir au règne végétal, floral, ou encore animal. Si nous semons les champs, les terres, pourquoi n'en ferions nous pas de même avec notre esprit ? Les récoltes, peu ou prou, seront toujours là. Ce qui est prit n’est plus à prendre! Et puis « qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ». Le plus important est d’être attentif au « hurlement incessant» de la fécondité existentielle. Être aux aguets, tels des chasseurs de beauté universelle...

    Je ne suis « personne » pour vous donner ces conseils, ma parole n’est pas d’Evangile, et pourtant, je ressens cela comme un devoir, un message du Tout-Puissant adressé à l’humanité. Permettez-moi de me soumettre à sa volonté divine.

    Lorsque je suis heureuse, je voudrais que le monde entier perçoive mon bonheur. Voilà peut-être le secret de mon intention. Besoin de partager le peu que je sais, l’infime part de cette chance là.

    L’Art, dans le sens général du terme, nous invite à la contemplation, qui elle-même nous incite à la sérénité. Nous en manquons tellement ! Même les gens nantis, vivant à la campagne ont toujours le besoin de voir améliorer leurs émotions, qui passent obligatoirement par le chemin de la sagesse. Le calme est un luxe et une volupté indispensable à notre santé, morale ou physique.

    Prenons le cas de la Théologie comme exemple : Elle, est un puits sans fond d’architectures, de sculptures et de peintures sacrées. Qu’y a-t-il de plus éblouissant qu’une visite dans l’Enceinte du Vatican ? J’avoue pourtant n’y être jamais allée, mais le peu qu’il m’ait était donné de voir, via le net ou des livres imposants, semble nécessaire d’être fréquenté au moins une fois dans sa vie. Les Sept merveilles du monde sont également au-dessus de tout adjectif qualificatif existant dans notre, si riche vocabulaire. Venise, Florence, Rome, la Chine, Paris et ses régions, l’Espagne et l’empreinte des Maures, etc.… Que de « voyages à faire », que de ah et de oh, à entendre !

    La société dans laquelle nous vivons, (pour ceux qui ont la chance de  pouvoir en bénéficier technologiquement parlant), nous offre tant de possibilités pédagogiques, qu’il serait judicieux de ne pas les ignorer.

    L’Art est partout, et à la faveur de tout le monde, alors bonne « croisade » à vous. L’Infiniment beau nous attend à chaque tournant, alors soyons vigilants ! Et faisons passer le mot…Il nous délivrera d’autres maux.

    En tout humilité et sincérité.

    Peinture de S. Dali "Christ de Saint Jean de la Croix" - (1951)

     

  • "Saint Maurice, Patron de l'Infanterie" Le Greco

    Saint Maurice( mort en 303?) était à la tête de la légion thébaine, qui fut envoyée, à la fin duIIIème siècle, de l'Orient vers l'Occident. Cette légion fut chargée par l'empereur Maximien de sévir contre les chrétiens. Les Thébains de la légion, chrétiens eux-mêmes, refusairent d'obéir à cet ordre. L'empereur ordonna alors la décimation de cette unité rebelle. Finalement, toute la légion fut massacrée à Agaune (aujourd'hui Saint Maurice d'Agaune,dans le Valais suisse), non loin de Martigny où l'empereur stationnait. Le témoignage de saint Eucher, évèque de Lyon en 449 et l'existence , dès la fin du IVème siècle, d'une église à Agaune où des foules viennent en pélerinage, attestent de manière certaine ce massacre où périrent martyrs Maurice et ses compagnons.

    La tradition orale nous a laissé les noms de quelques-uns de ces compagnons : Exupère, un sous-officier candide, sans doute un officier, Victor, un vétéran qui passait par là au moment du massacre.

    Comme l'a figuré le célèbre tableau du Greco consacréau martyr de saint Maurice, la foiintrépide des soldats autour de leurs chefs et de sens moral élevé dans le refus injuste au péril de sa vie.

    La célébration de la fête de saint Maurice dans l'infanterie n'a pas toujours l'éclat que l'on pourrait attendre, dans la mesure où de nombreuses "familles (ou division d'arme) faisant partie de l'Infanterie célébrèrent un saint Patron spécifique (par exemple saint Bernard pour les troupes de montagne) ou le souvenir de combats héroïques (comme Bazeilles pour les Troupes de Marine, ou Sidi Brahim pour les chasseurs).

    Source "Diocèse aux Armées Françaises".
    le martyr de saint maurice Le greco.jpg

  • Nouvelles...

    vie,comédie,volutes,ciel,fumée,écrire 

    Obséquieusement la journée s'achevait comme la fin d' une homélie, sans joie ni peine.

    Plusieurs fois je prenais le stylo, puis plusieurs fois je le reposais. Le temps validait la morosité ambiante. Morosité absolue, envie de rien... Le fait d'écrire manquait à mes heures, comme une nuit sans étoile. Vide intégral. Je visitai alors mes blogs d'inspiration, quelques coïncidences me firent rire, malgré tout. Choix des images, des articles, finalement il ne m'en fallait pas beaucoup pour retrouver l'envie d'écrire. Je gardais toujours près de moi "La Divine comédie", parabole parfaite de la vie, de son sens. La mythologie flirtait avec la théologie et mon rythme s'accélérait. Les mots sortaient de mon antre, la prière m'aidait aussi.  A. N'avait pas donné de nouvelles depuis deux jours, cela m'inquiétait un peu, ça ne lui ressemblait pas, d'ailleurs rien ne lui ressemblait. Elle me manquait , je l'avoue.

    Petite "maîtresse d'amour", dis quand reviendras-tu? Mon mari me sommait de cesser de réfléchir, de me détendre devant....la télé!!!...

    Je sortis alors sous une pluie battante, embrassais mon cheval, caressais ma chienne, toujours près de moi, levais les yeux au ciel, oui finalement la vie était belle. Indéfiniment, quoi qu'il se passât. Le brouillard n'avait d'yeux que pour moi, il ne cessait de me montrer ses volutes fantomatiques. Je fumais aussi, question de partage!

    Ce soir mon "je" n'appartenait qu'à moi et rien qu'à moi. La semaine avait été rude. Je continuais de gravir les hauteurs de l'esprit, en toute humilité, toujours.

    Je pense à vous, et  nous souhaite à tous des jours meilleurs.