Ce qu'il faut retenir, la dictature du nihilisme :
"Travailler plus, non pas pour gagner plus, mais travailler plus pour penser moins". Sollers
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Ce qu'il faut retenir, la dictature du nihilisme :
"Travailler plus, non pas pour gagner plus, mais travailler plus pour penser moins". Sollers
Willem De Kooning par Ph. Sollers
Peintre néerlandais, naturalisé américain 1904-1997
Magnifique livre illustré de tableaux, sous l'oeil aiguisé de Solllers.
L'Art à ses débuts. (Source "Eloge de l'infini" Ph. Sollers)
Statuette de 11 cm datant du paléothique supérieur, soit entre 10 000 et 35 OOO ans avant notre ère.
Il n’y a pas longtemps que ce blog existe, et déjà, se tissent des liens se faisant un peu plus solides chaque jour. Je me dois de remercier tous ces gens, qui, sans aucune mauvaise intention ont visité mon site. Oui, merci à Viktor Kirtov, sans qui le blog n’existerait pas, merci à André, pour ses commentaires utiles, merci à Sébastien d’avoir fait un article objectif, parce que sans concession, sur ma poésie, et merci à Remia, nouvellement arrivé parmi nous, de son intention à mon égard. Merci également à Alina Reyes, pour ses pertinentes questions existentialistes entre les hommes et les femmes, commentaire auquel j’ai répondu personnellement avec un immense désir de sincérité.
Il est des instants, où apprécier ce que la vie vous offre et oser le dire tout simplement devient fondamental. Question de ressenti et de recul, (passage nécessaire), à un moment donné du parcours.
Je remercie aussi tous les surfeurs artistiques, et n’oublie pas, que sans eux, tous ces mots, virtuellement réels et inscrits sur nos écrans, plongeraient dans le plus profond des néants.
Voir : Mes liens.
Sans le savoir j’écris mon futur comme une évidence
Sans le connaître je rêve de cet arc-en-ciel de faïence
Aux ardentes couleurs et subtiles nuances
Un amour battant la mesure de l’éternité me devance
Cet esthète capital ne m’est pas inconnu puisqu’Animal
Vient à moi sans nul autre appel, tout en cadence
Si infernales sont ses absences et si peu banale est sa présence
Qu’il revient irradier mes réveils de sa semence létale
Mes jours et mes nuits n’appartiennent qu’à lui
Il est le guérisseur de mes sens interdits.
J’avais perdu le goût des choses
De l’amour que je trouvais morose
Et voilà que devant moi explose un irrémédiable feu d’artifice
D’un quatorze juillet aux jardins des supplices
Aux solstices divins dans lequel il s’immisce.
L’Ephèbe d’un songe dont je devine le pacte discret
Aux obscures valeurs empreintes de douceurs innées
Artiste de mes nuits et de mes songes intacts et secrets
Milles fois par seconde il prend mon âme et s’en revêt
Dirige mes mots et, mon regard sans crainte ni folie
Ne se reflète que dans le miroir de ses écrits
Jamais il ne déroge à la loi dont je me soumets sans merci
C’est un vent de chaleur qui soudain m’envahit
Un oiseau rare au goût de paradis
A pris mon cœur pour son nid.
C’est être tout et son contraire
C’est ne pas être toujours très clair
En mêlant excès et dérision
L’élan de la passion, l 'éclat des sensations
D’avoir aimé toujours pour rien
D’avoir aimé toujours trop tôt
D’avoir regardé de si haut
Un ciel beaucoup trop loin
Pour qu'il nous tende la main
D’être rester à contempler
Une kyrielle de jolies choses
Au temple du ciel et de la prose
Sans en attendre quelque chose
D’avoir vécu sans contenance
Sans compter sans méfiance
C’est à nouveau faire confiance
Le coeur en avance
Sur un amour que l'on veut tendre
Ne plus se méprendre
Tenter sa chance avec élégance
Sans aucune nuance
Regarder tomber avec patience
Des perles de larmes
Dans une âme égarée
Sans connaître la trame de la vérité
Sans arme ni épée
Pour finir se détendre
Sans plus rien attendre
Pour partir et s'étendre
Sur un lit en décembre.
"Je n'aurais quant à moi, jamais pu écrire "Paradis, Femmes, Le coeur absolu, Les folies françaises, Le lys d'or, La fête à Venise, Le Secret, si je n'avais senti en permanence planer près de moi la main dégagée, active, cruelle et indulgente de Nietzsche."
J’ai toujours écrit. Et si je n’écris pas sur du papier, j’écris dans ma tête, question de support.
On dit que seuls les écrits restent, les miens sont des pensées gravées à tout jamais, indélébiles.
C’est pourquoi, souvent, ce sont les silences qui parlent le mieux de mes souvenirs : tout transparaît sur mon visage, pas moyen de tricher. L’expression d’un regard trahissant mes états d’âme. Trahison concrète ou vérité secrète? Se dévoiler ou voiler ses certitudes ?
Quoi qu’il en soit il faut écrire, même si écrire est dangereux. Le danger attirant comme un aimant la femme impudiquement grimée, à chaque fois, à chaque émotion, à chaque sensation, ce n’est pas moi qui parle, mais la vie, toute entière est un hurlement de bonheur et d’euphorie, ou de malheur et d’hystérie.
Mais prudence ! Les sentiments et les bijoux sont des aimants sans carat qui reviennent toujours sur leurs pas.(...)
Scott Fitzerald et Zelda : Les derniers romantiques
A travers Zelda, Gilles Leroy fait parler l'aventure amoureuse, décadante et littéraire de Scott Fitzerald. A lire absolument.
Une femme sous influence.
Il est des instants dans une vie Où la philosophie devient conflictuelle Et nous soumet au jugement perpétuel De la consécration infinie A l’abnégation partielle Rien n’est tout rose rien n’est tout gris Les intimes convictions de l’infime variation Oscillent entre le tout et le néant Qui engendrent la mort et amplifient l’exaltation Des excès en tout genre décuplant l’instabilité Entre le yin et le yang Et dans cette immense folie S’exhibent d’intenses rêveries Que nous portons dans notre moi interdit Là réside l’incommunicabilité avec autrui Le bien et le mal se livrent à la prosodie De la lucidité, essence même de l’inspiration Le bonheur est au bout de l’éternité par opposition La mort devient donc une douce pensée.
"L'art n'est pas chaste ou bien s'il l'est ce n'est pas de l'art"
Quatrième de couverture :
"Je connaissais Eric depuis un mois. Je l'avais déjà croisé, dans des bars de théâtre à la fin des spectacles, mais nous n'avions pas parlé, presque pas, rien. je l'avais vu jouer deux ou trois fois. C'était un acteur génial. Je le connaissais depuis un mois, mais j'avais commencé à entendre parler de lui six ans plus tôt. Des gens différents, dans les villes différentes, m'avaient rapporté avec des anecdotes toutes différentes : ah, tu sais, il y a Estenoza. Le message me revenait régulièrement aux oreilles, et ce qui était surtout étrange, par des sources vraiment différentes, sur plusieurs années. Et ce qui était encore plus étrange c'est qu'il m'avait à peine adressé la parole le jour ou il m'avait vue, une ou deux fois au cours de ces six années quand j'avais eu l'occasion de le croiser."
Telle une possédée par un langage poétique
D’une vocation artistique à connotation phonétique
Je plaide « coupable » d’aimer les mots et les livres
L’éclat de la feuille blanche impressionne mon âme afin que je me livre
Ancrée dans mon corps comme par accident Muses et pygmalions inspirés dans leur élan
M’envoient des bouquets de fleurs en forme de lettres
Que je pose sur mon cœur lorsque je cesse d’être
Voir en soi qui on est vraiment
Voir en l’autre la fin d’un néant
Prête en écriture, je trempe l’encre dans la nature
Et commencent mes premières éclaboussures
De prières honorables
En prenant de l’altitude cérébrale
Se prépare l’apologie des attitudes phénoménales
La mauvaise herbe, devenant parure
Est bien plus que simple littérature.