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" L'Art est long et le Temps est court" Baudelaire - Page 84

  • "Esprits libres" émission de Guillaume Durand

    2748d2ca381c7496bf84fe4b96760c54.gif29979624f8680660dd7e7535ae96d2a4.jpgCe qu'il faut retenir, la dictature du nihilisme :

    "Travailler plus, non pas pour gagner plus, mais travailler plus pour penser moins". Sollersd1db0a682236736a234996929e526545.jpg

     

  • De Kooning,vite Ph. Sollers

    Willem De Kooning par Ph. Sollers

    Peintre néerlandais, naturalisé américain 1904-1997

    22f545912582854df2862e13ad05ce5b.gifMagnifique livre illustré de tableaux, sous l'oeil aiguisé de Solllers.

  • La Vénus de Willendorf

    5e0c2875b7fabbf4250cd65f08d24cfb.jpgL'Art à ses débuts. (Source "Eloge de l'infini" Ph. Sollers)

    Statuette de 11 cm datant du paléothique supérieur, soit entre 10 000 et 35 OOO ans avant notre ère.

  • La moindre des choses

    Il n’y a pas longtemps que ce blog existe, et déjà, se tissent des liens  se faisant un peu plus solides  chaque jour. Je me dois de remercier tous ces gens, qui, sans aucune mauvaise intention ont visité mon site. Oui, merci à Viktor Kirtov, sans qui le blog n’existerait pas, merci à André, pour  ses commentaires utiles, merci à Sébastien d’avoir fait un article objectif, parce que sans concession, sur ma poésie, et merci à Remia, nouvellement arrivé parmi nous, de son  intention à mon égard. Merci également à Alina Reyes, pour ses pertinentes questions existentialistes entre les hommes et les femmes, commentaire auquel  j’ai répondu personnellement avec un immense désir de sincérité.

    Il est des instants, où  apprécier ce que la vie vous offre et oser le dire tout simplement devient fondamental. Question de ressenti et de recul, (passage nécessaire), à un moment donné du parcours.

    Je remercie aussi tous les surfeurs artistiques, et  n’oublie pas, que sans eux,  tous ces mots, virtuellement réels et inscrits sur nos écrans,  plongeraient dans le plus profond des néants.

    Voir : Mes liens.

  • L'Inédit

    Sans le savoir j’écris mon futur comme une évidence

    Sans le connaître je rêve de cet arc-en-ciel  de faïence

    Aux ardentes couleurs et subtiles nuances

    Un amour battant la mesure de l’éternité me devance

    Cet esthète capital ne m’est pas inconnu puisqu’Animal

     Vient à moi sans nul autre appel, tout en cadence

    Si infernales sont ses absences  et si peu banale est sa présence

    Qu’il  revient  irradier mes réveils de sa semence létale

    Mes  jours et mes nuits n’appartiennent qu’à lui

    Il est le guérisseur de mes sens interdits.

    J’avais perdu le goût des choses

    De l’amour que je trouvais morose

    Et  voilà que devant moi explose un irrémédiable feu d’artifice

    D’un quatorze juillet aux jardins des supplices

    Aux solstices divins dans lequel il s’immisce.

    L’Ephèbe d’un songe dont je devine le pacte discret

    Aux obscures valeurs empreintes de douceurs  innées

    Artiste de mes nuits et de mes songes intacts et secrets

    Milles fois par seconde il prend mon âme et s’en revêt

    Dirige mes mots et, mon regard sans crainte ni  folie

    Ne se reflète que dans  le miroir de ses écrits

    Jamais il ne déroge à la loi dont je me soumets sans merci

    C’est un vent de chaleur qui soudain m’envahit

    Un oiseau rare au goût de paradis

    A pris mon cœur pour son nid.

  • Le coeur au bord des yeux

    C’est être tout et son contraire

    C’est ne pas être toujours très clair

     En mêlant excès et dérision

     L’élan de la passion, l 'éclat des sensations

     D’avoir aimé toujours pour rien

     D’avoir aimé toujours trop tôt

    D’avoir regardé de si haut

    Un ciel beaucoup trop loin

    Pour qu'il nous tende la main

     D’être rester  à contempler

    Une kyrielle de jolies choses

     Au temple du ciel et de la prose

     Sans en attendre quelque chose

    D’avoir vécu sans contenance

    Sans compter  sans méfiance

    C’est à nouveau faire confiance

     Le coeur en avance

     Sur un amour que l'on veut tendre

     Ne plus se méprendre

     Tenter sa chance avec élégance

     Sans aucune nuance

     Regarder tomber avec patience

     Des perles de larmes

     Dans une âme égarée

     Sans connaître la trame de la vérité

     Sans arme  ni épée

     Pour finir se détendre

     Sans plus rien attendre

     Pour partir et s'étendre

     Sur un lit en décembre.

  • "La guerre du goût" Ph. Sollers Extrait

    ecb13e66d444f2456871f956e0df5771.jpg"Je n'aurais quant à moi, jamais pu écrire "Paradis, Femmes, Le coeur absolu, Les folies françaises, Le lys d'or, La fête à Venise, Le Secret, si je n'avais senti en permanence planer près de moi la main dégagée, active, cruelle et indulgente de Nietzsche."

  • ECRIRE

    J’ai toujours écrit. Et si je n’écris pas sur du papier, j’écris dans ma tête, question de support.

    On dit que seuls les écrits restent, les miens sont des pensées gravées à tout jamais, indélébiles.

    C’est pourquoi, souvent, ce sont les silences qui parlent le mieux de mes souvenirs : tout transparaît  sur mon visage, pas moyen de tricher. L’expression d’un regard trahissant mes états d’âme. Trahison concrète ou vérité secrète? Se dévoiler ou voiler ses certitudes ?

    Quoi qu’il en soit il faut écrire, même si écrire est dangereux.  Le  danger attirant comme un aimant la femme impudiquement grimée, à chaque fois, à chaque émotion, à chaque sensation, ce n’est pas moi qui parle,  mais la vie, toute entière est un hurlement de bonheur et d’euphorie, ou de malheur et d’hystérie.

    Mais prudence ! Les sentiments et les bijoux sont des aimants sans carat qui reviennent toujours sur leurs pas.(...)

  • Goncourt 2007 "Alabama Song" Gilles Leroy

     Scott 8d83fb4b1f34ec79cbf3cfb26511544e.jpgFitzerald et Zelda : Les derniers romantiques

    A travers Zelda, Gilles Leroy fait parler l'aventure amoureuse, décadante et littéraire de Scott Fitzerald. A lire absolument.

    Une femme sous influence.

  • Nietzsche :

    • "L'art doit avant tout embellir la vie, donc nous rendre nous mêmes tolérables aux autres... de plus, l'art doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid, ces choses pénibles, épouvantables et dégoûtantes... "

  • Douce pensée

    32dc080d03125a950caa951626c57bc9.jpgIl est des instants dans une vie Où la philosophie devient conflictuelle Et nous soumet au jugement perpétuel De la consécration infinie A l’abnégation partielle Rien n’est tout  rose rien n’est tout gris Les intimes convictions de l’infime variation Oscillent entre le tout et le néant Qui engendrent la mort et amplifient l’exaltation Des excès en tout genre décuplant l’instabilité Entre le yin et le yang Et dans cette immense folie S’exhibent d’intenses rêveries Que nous portons dans notre moi interdit Là réside l’incommunicabilité avec autrui Le bien et le mal se livrent à la prosodie De la lucidité, essence même de l’inspiration Le bonheur est au bout de l’éternité par opposition La mort devient donc une douce pensée.

  • Picasso a dit...

    a78df4266c00873938ce33539b1c4edd.jpg"L'art n'est pas chaste ou bien s'il l'est ce n'est pas de l'art"

  • "Rendez-vous" Christine Angot

    140e74a7a8bfc36fc821f767321414a4.jpgQuatrième de couverture :

    "Je connaissais Eric depuis un mois. Je l'avais déjà croisé, dans des bars de théâtre à la fin des spectacles, mais nous n'avions pas parlé, presque pas, rien. je l'avais vu jouer deux ou trois fois. C'était un acteur génial. Je le connaissais depuis un mois, mais j'avais commencé à entendre parler de lui six ans plus tôt. Des gens différents, dans les villes différentes, m'avaient rapporté avec des anecdotes toutes différentes : ah, tu sais, il y a Estenoza. Le message me revenait régulièrement aux oreilles, et ce qui était surtout étrange, par des sources vraiment différentes, sur plusieurs années. Et ce qui était encore plus étrange c'est qu'il m'avait à peine adressé la parole le jour ou il m'avait vue, une ou deux fois au cours de ces six années quand j'avais eu l'occasion de le croiser."

  • Décalée

    Telle une possédée par un langage poétique

     D’une  vocation artistique à connotation phonétique

     Je plaide « coupable » d’aimer les mots et les livres

     L’éclat de la feuille blanche impressionne mon âme afin que je me livre

    Ancrée dans mon corps comme par accident Muses et pygmalions inspirés dans leur élan

    M’envoient des bouquets de fleurs en forme de lettres

    Que je pose sur mon cœur lorsque je cesse d’être

    Voir en soi qui on est vraiment

    Voir en l’autre la fin d’un néant

    Prête en écriture, je trempe l’encre dans la nature

    Et commencent mes premières éclaboussures

    De prières honorables

    En prenant de l’altitude cérébrale

    Se prépare l’apologie des attitudes phénoménales

    La mauvaise herbe, devenant  parure

    Est bien plus que simple  littérature.