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" L'Art est long et le Temps est court" Baudelaire - Page 81

  • Laurent Jacqua-Lettre d'un détenu séropositif aux parlementaires

    La lettre aux parlementaires

    NOUVELOBS.COM | 23.06.2008 | 19:39
    Voici la lettre envoyée à des parlementaires, par Laurent Jacqua, séropositif, incarcéré depuis 21 ans, et qui a déjà essuyé plusieurs refus de suspension de peine prévue par la loi Kouchner.

    Laurent JACQUA
    9959 / 3G
    M.C
    BP 41
    034Q1 YZEURE

    lundi 28 novembre 2005

    Mesdames, Messieurs les Parlementaires,

    Je fais partie des 500 derniers sidéens qui croupissent encore dans les prisons françaises.
    Tous les autres sont morts par manque de soins, dans l'indifférence et l'inhumanité carcérale.
    Comment a-t-on pu laisser faire cela dans une démocratie ?
    Comment a-t-on pu, durant 25 ans, laisser mourir des malades du sida au fond de cachots froids et insalubres ?

    L'heure est grave et c'est pourquoi j'interviens auprès de vous.

    En effet, le gouvernement a décidé de restreindre la loi KOUCHNER relative à la suspension de peine pour les prisonniers en fin de vie.
    Il était déjà intolérable d'attendre les derniers jours avant la mort pour une libération, voilà maintenant que l'on nous retire tout espoir d'être libéré.
    On ne peut ni accepter, ni tolérer ce retour en arrière, cette application déguisée de la peine de mort.
    Je vous invite donc à réfléchir sur cette décision terrible et lourde de conséquences qui me semble indigne du pays des droits de l'Homme.

    Oui nous avons commis des délits et des crimes et, nous avons été condamnés pour cela, lorsque la maladie touche un détenu c'est une peine supplémentaire à laquelle il n'a pas été condamné qui s'ajoute à la souffrance de l'enfermement.

    Doit-on subir l'agonie et mourir au fond d'une cellule pour expier nos fautes?

    On ne combat pas une injustice faite aux victimes par une autre injustice faite aux condamnés, sinon ce n'est pas de la justice mais de la vengeance...

    Sachez que pendant que vous votez ces lois, la maladie progresse en chacun de nous, nous rapprochant un peu plus chaque jour de la mort.
    Alors, avant qu'il ne soit trop lard, je vous écris pour vous demander de ne pas modifier la loi KOUCKNER si ce n'est pour l'améliorer car elle n'est appliquée que parcimonieusement.
    Les milliers de malades incarcérés n'attendent qu'un peu d'humanité et de dignité pour finir leurs jours.

    En ce qui concerne les Sidéens, nous ne sommes plus que 50O encore incarcérés dans les prisons de la République.
    Que les adeptes du tout sécuritaire et de la répression absurde se rassurent, la modification de la loi et la dureté des conditions de détention auront raison de nous très rapidement, on aura ainsi éliminé le problème du SIDA dans les prisons !

    Mesdames, Messieurs las parlementaires, je vous prie de bien vouloir agréer mes salutations les plus distinguées

    Laurent Jacqua
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  • L'Artiste

    Luxe_calme_et_volupte_1903-06 Matisse.jpg 

    Esthète obsessionnel  et épicurien à l’extrême

    Il construit son propre domaine

    Pierre après pierre, l’Artiste a tout son temps

    Il bâtit sa vie sur un chemin verdoyant

    De  paysage rutilant d’authenticité séculaire

    De pureté et de beautés associées

    Avec la Nature comme seule  alliée

    Il défit le monde entier et ses prières

    Négligeant un  univers  délétère

    Sa vie est un mystère,  une construction permanente

    Loin des émotions et de ses conséquences

    N’exister que dans l’absence

     

    Paradoxe de fragilité et d’indifférences confondues

    L’intensité de ses lois grave  la quintessence de son âme

    Ne jamais rien faire« comme » personne ne saurait être un drame !

    Sans  altérer le courage qui en lui fait rage

    Il est son propre roi, et ne fait que suivre la voie

    De son livre, lui seul tourne les pages

    Et si jamais il ne se livre

    C’est qu’il est un homme libre

     

    Quand de ses mains s’accomplit  le talent de la suprématie

    Il est le créateur divin de centaines de mains qui espèrent

    Rien n’est  jamais fini, rien n’est jamais acquis

    Quand on touche à la fertilité  de la terre, à l’infini jachère

     

    Son cheval comme seul ami

    Reste en relief  toujours auprès de lui

    Dans son fief, bien loin de tout ce qui dérange

    Il  ne discourt  qu’avec les anges

    Car c’est au rythme des saisons

    Qu’Il vit sa vie sans contrefaçon.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Parlez-moi

    PARLEZ-MOI DE SUBLIME

    PARLEZ-MOI DE  SUBTILITE INTIME

    MÊME SI ÇA NE RIME A RIEN

    MAIS DITES-MOI QUELQUE CHOSE DE DIVIN

     

    PARLEZ-MOI DE BEAUTE  DE L’ECLAT D’UN DIAMANT

    MAIS DITES- MOI QUELQUE CHOSE DE GEANT

    AU DIABLE LES EMOTIONS ET LEUR CONSEQUENCE

    LES AVARIES ET LEURS INCIDENCES.

     

    PARLEZ-MOI DE  DIVINITE DE  SCULPTURE EXQUISE

    DE SPLENDEUR  EPICURIENNE

    DE BONHEUR  EXPLOSIF

    DE CANDEUR DILUVIENNE

    DE SILENCE INTENSE OU LES NUANCES AVANCENT RADICALEMENT

    EN PLEINE FACE ET TOUJOURS EXCEPTIONNELLEMENT

     

    MAIS TAISEZ VOS PEINES ET VOS SOUFFRANCES

    LES MIENNES, SONT UNE DELIVRANCE, UN REMPART CONTRE LE MAL

    UN MUR DE TRANSPARENCE

    S’IMMISCE EN MOI, CHUT, LAISSEZ-VENIR L’INVISIBLE A VOTRE TABLE

    VOUS COMPRENDREZ L’INEXPLICABLE.

     

     

     

     

     

     

  • L'incendie créateur

    A celui que j’aime... Ab imo pectore

     

    Dans la grande galerie de tous les musées

    Je n’ai d’autres ennemis que ton portrait

    Il n’est de personne, c’est mon esprit créatif qui résonne

    Et je ne fais que penser comme d’autres ne font que passer

    Je ne sais pourquoi ton image est toujours là

    Pas tout le temps, pas à chaque instant

    Non, juste quelquefois, je ne sais pourquoi

    C’est une histoire qui fut, mais ne s’enfuit pas

    Dans mon cœur et dans ma tête

    Nous étions pareils, au fond, cher esthète

    Et votre romantisme me  mit à terre

    Plusieurs fois je fis marche arrière

    Mais vos mots dissipaient mes maux

    Une muse vous étiez, mais une muse rusée

    Voilà, c’est à cause de vos excès

    Que vous m’avez eue, puis perdue

    Quand me prend l’envie de rêver de vous

    Notre première nuit, je n’en viens pas  à bout

    Votre voix me manque, vos lettres enflammées

    Etaient faites pour durer, toujours

    Les pages de notre histoire sont déjà cornées

    A trop vouloir se perdre on s’est abimés

    Pour que vous m’aimiez sans méfiance

    J’avais même ôté mon alliance

    Mais prudence, les sentiments et les bijoux

    Sont des aimants sans carat qui reviennent toujours sur leurs pas.

     

     

     

     

  • QUITTE OU DOUBLE

    Un jour ou l’autre il faut  souffler

    Sur La bougie du temps passé

    Cette  flamme allumée

    Par  nos promesses  illuminées

    Un jour ou l’autre sans s’essouffler

    Il faut remettre au goût du jour

    En usant d’un aller retour

    Se remettre  des  jeux de dames

    Sans  tout en faire un drame

    Un jour ou l’autre il faut sauter

    Et  en retombant  de haut,

    Sur la terre bien ancrée

    Oublier tous ces mots

     Ne plus les écouter

    Les tuer même  si il faut

    A coups de couplets des plus solitaires

     Revenir  vivre sur terre

    Et jouer son destin tel le malin

    Décuplant son aura de satin

    Sur un pied de guerre incertain et bien plus serein

    Que de chimériques pensées même si, proches du divin

    Un jour ou l’autre il faut survoler les terrains minés

    Les ailes d’un temps conditionné d’un passé indéterminé

    A l’exception de quelques secondes

    Qui se consument à base de blondes

    A la furieuse beauté inféconde

    Laisser aller l’exactitude éphémère des choses

    En échange de quelques sentiments  bien placés et  non conflictuels

    Sur le terrain de nos vagues années aléatoires

    Voir revenir au loin la maudite prose de ta vie d’artiste,

    Surannée, irréelle et illusoire

    Qui te talonne et insiste sans repos, nuit et jour, éternelle , presque infâme

    Dans le sommeil des coups de lames,

    Des le réveil  des coups dans l’âme.

  • Oscar Wilde :

    "La sentimentalité est le jour férié du cynisme"

  • Pensée

    "A DEFAUT DE L'ESSENTIEL, SE CONTENTER DU SUPERFLU"

    V.B

  • "Une femme comme il y a peu d'hommes" :

    1385740760.jpgDaniele Sallenave narre avec dextérité comment Simone De Beauvoir vécut, dans les années 40 sa liberté de femme insoumise, son adoration pour les causes justes, et pour Jean-Paul Sartre, qu'elle idolâtrera jusqu'au jour de sa mort. Passionnant.

  • Un seul regard pour deux

     

    168310226.gifUn seul regard pour deux

    Fait briller de mille feux

    Les étoiles  interstellaires

    Nébuleuses du Mystère

    Là, où je retrouve mes repaires

    Mes amours  et mes « j’espère »

    Dans les chimères de cet amour flou

    Je prends soin de l’éphémère pour me rapprocher de Nous

    Eblouissantes écritures loin des éphémères déchirures

    Je l’aime plus que ce que je ne respire

    Et quand le ciel se déchire, 

    Que L’horizon se fuit, que l’azur s’assombrit

    Sur le  pont de ses soupirs, d’impures intentions

    Font de ma vie une double déclaration

    Il sait tout de moi et lit dans mes pensées

    Ca vous parait très insensé, je sais, je sais…

    Mais il est  le dernier amour par mes jours condamnés

    Chut,  lui seul  en mesure la portée.

    Je passe ma vie à l’oublier et mon temps à y penser

    Et si Je fais semblant de rire tout le temps

    C’est juste une comédie de pacotille

    Un mélange de folie raisonnée et démesurée

    Que je signe avec un certain style,

    Mais au sein  de son arpège ,

    Je ne connais  de pires pièges.

     

  • "Sagan à toute allure" Marie -Dominique Lelievre

    1296238357.jpg"Françoise avait des goûts de play-boy : gagner beaucoup d'argent et le dépenser avec la plus grande liberté, faire la fête, jouer, posséder des chevaux, des voitures, de belles femmes..."

  • Coup de gueule :

    Bravo Brigitte Bardot!
    Tant que l'homme décuplera tout son talent à des actes de barbaries animales, la terre et le monde seront baignés dans les guerres et autres horreurs. (Comme nous le vivons actuellement...)
    Je préfère m'arrêter là...

  • Giacomo Casanova :

    " Il n'y a point d'homme au monde qui parviennent à savoir tout ; mais tout homme doit aspirer à tout savoir".

  • Sollers :

    "Composer un livre, seul moyen de parler de soi sans assister à l'ennui des autres."

  • L'âme heureuse

    1162163289.jpgTes dons sacrés te sont consacrés

    Annule tes jours en consumant tes nuits

    Les mots te raisonnent  à pas de velours

    Entends l'amour te tourner autour.