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Le ciel, à l'instant...
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L'appel du large!
Je ne pouvais résister à « l’appel du large ». Seul lieu susceptible de m’éloigner de tout ce qui fait mal. Les balades en solitaire me ramèneraient un peu plus tard à la ballade de l’écriture.Le ciel était un vaste sujet car il était variable. Comme la vie, comme les jours, comme le temps qui court. Je décidais donc de me vêtir chaudement, et de partir à la rencontre de l’inconnu. Bien que je connaisse ces promenades, cela devenait presque un rite, il me semblait à chaque fois, découvrir là de nouvelles choses, inopinément. Je plongeais mon regard dans l’immensité de bleu qui recouvrait cette région où je vivais. On ne pouvait qu’avoir bon moral, enveloppée d'air pur, profondément sain. Je respirai le ciel, cherchai les endroits où le soleil était le plus fort, afin de m’y asseoir et de faire don de tout mon être, à ce majestueux tableau environnant.
Il pleuvait des rayons de soleil par ci, par là, il neigeait une beauté certaine au sein de toute l’atmosphère. C’était radieux, mes yeux entraient en méditation et contemplaient inlassablement les contours du paysage. Cela était sans fin, gratuit, et divin. Le froid n’y changeait rien. Je rêvais à une longue et interminable excursion en solitaire, toujours, à la recherche de sérénité, à ces lieux à la beauté sans fausse note. Du vert, du bleu, de l’ocre se mélangeaient à ma palette des contemplations.
Au milieu du chemin, je croisai une volière sans oiseau, abandonnée depuis des lustres ; elle semblait avoir cent ans, mais n’avait rien perdu de son charme, au contraire. Le patinage du temps lui rendait la couleur naturelle de la sépia. Il y avait une porte de bois, sans âge, qui devait s’ouvrir sur un monde inconnu, le monde du Passé. Tout cela ne faisait que rajouter à son charme initial. Qu’y pouvait-il bien y avoir derrière ? Libre cours à l’imaginaire… Les vieux sites opèrent une magie surprenante sur le conscient, et j’adorais m’imprégner du passé, celui d’avant ma naissance. J’imaginais des paysans en train de travailler comme autrefois, et comme seuls les paysans savent le faire, d’arrache-pied, afin de gagner quelques sous, quelques écus selon ce temps non révolu…
Décidément, c’est ici que je voudrais vivre le plus longtemps possible, jusqu’à la fin des temps, jusqu’à ce que Dieu me rappelle à lui. Il me semblait y avoir déjà passé une éternité, sans que l’ennui ne pointe le bout de son nez, sans qu’il vienne s’interposer sur l’immense toile de ma vie campagnarde. Ce lieu était magique, cent fois je repris les mêmes photos, qui d’ailleurs ne rendaient jamais la même vision, la même émotion, tant tout cela était beau et transitoire.
Au bout de l’allée parsemée d’arbrisseaux, des pâturages à perte de vue inondaient le paysage. Seuls éléments absents, si je puis dire, les vignes, les ceps aux feuillages multicolores manquaient de façon infime au décor, comme les pins parasols, très rares dans cette partie du pays. En échange, les bambous formaient un bosquet rappelant majestueusement les pays asiatiques. Bel échange !Mon humeur s’améliorait pas à pas, à mesure que je m’insérais dans ce site des plus accueillants. Les grands arbres me regardaient majestueux, sapins, hêtres, bouleaux, chênes, de toute leur hauteur, et je me sentais si petite, que je me dis qu’il n’existait rien d’aussi puissants pour faire resurgir la modestie, si nécessaire à l’existence, et à laquelle je tenais beaucoup. Vous n’êtes rien au milieu d’une peinture vivante, cela valait bien quelques prières, au centre de cette terre à la dignité sans faille.
Ma chienne, éternelle accompagnatrice, (je priais pour qu’elle vive le plus longtemps possible), semblait aussi beaucoup s’amuser à faire détaler la moindre petite bête rencontrée sur son passage. Puis, je cherchais l’altitude, afin d’avoir une vue plus générale sur ce que m’offrait le paysage, une vision plus panoramique, encore plus paradisiaque. Les arbres des collines n’étaient plus que branchages, mais n’avaient rien perdu de leur ramage… Je ne cherchais point la rime, mais puisqu’elle s’insère naturellement, je la garde !
Arrivée au terme de mon périple, du bonheur plein les yeux ! Joie, bien-être, bonheur, espoirs, sont autant de mots pour définir l’effet que me fit cette balade. Réflexion sur moi-même et prise de conscience nécessaire afin de m’ouvrir d’avantage à ceux qui n’ont pas la chance d’avoir cette qualité de vie à leur disposition… Afin de poursuivre la concrétisation de ces écrits. La nuit passée, un halo de lune, une parasélène plus précisement, éclaira tout le ciel, je n'avais jamais vu telle merveille. Mon mari, difficilement surpris, en prit plein les yeux! Hélas, nous n'avons pas d'appreil photographique adapté à ce genre de photos, quel dommage! Je vous en donne un aperçu, image trouvée sur le web, "naturanet.free.fr".
Soyez heureux…
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Peintures...
Belle journée. Un soleil d’étincelles surligne l’atmosphère. Tout n’est que relief, brillance, reluisance. Je reviens d’une petite balade, afin d’aller à l’encontre des choses essentielles, tout ce que résume la nature. Cet endroit était béni de Dieu. Chaque parcelle de terrain se donnait en spectacle. Râ, affectionnait et sublimait tout ce que l’on pouvait y trouver. Le moindre morceau de bois, la moindre pierre, ou pire encore, un simple bout de fer étaient un hymne à l’esthétisme.Les chevaux étaient au pré, Bobine entrain de manger, comme un oiseau, je précise ! Elle avait une si petite bouche qu’il lui fallait la journée pour arriver au bout de sa ration. Ma chienne m’ouvrait la voie, et « armée » de mon téléphone portable, je pris en photo quelques uns des plus beaux angles du décor. Je n’avais de cesse d'immortaliser, par ci, par là, ce que me tendait le Seigneur. Ici, la Nature était reine. Je ne me lassais jamais de marcher au milieu des champs, de jouer à cache-cache avec le soleil. Un coup à droite, un coup à gauche, un coup au centre, l’étendue de l’horizon se confondait avec le ciel, l’eau, l’herbe, tout était en harmonie, et ressemblait à une toile d’impressionniste. Mes yeux n’avaient jamais été autant choyés ! J’assistais à l’union des jolies choses. Une assemblée de couleurs tournoyaient et accentuaient les tonalités du paysage. J'étais dans l'atelier d'un peintre! On aurait aussi pu penser à un tableau abstrait, tant le bariolage faisait la course avec le temps. Avant que le jour ne s’estompe, et que tout redevienne silencieux. Même les oiseaux ne chantaient plus quand s’en allait le soleil. Comme si cela fut d’une extrême importance, et effectivement, cela l’était. La Nature avait le devoir de nous éblouir et inversement, le droit au respect. Je faisais corps avec le décor, (je ne cherchais pas la rime !), j’épousais chacun de ces instants magiques qui m’étaient donnés. L’alliance était une symphonie que j’entendais depuis les cieux dont le soleil était, le symbole parfait. Tout était délicieux, tout. Mais que dis-je ? Je ne voudrais pas faire de jaloux, alors ne soyez pas froissé du bonheur qui m’habite. Cela vous arrivera aussi, à la seule condition, celle de l’humilité et de la sincérité. Je n’invente rien, tout est aussi limpide que l’eau claire puisée à la source de votre vie. Savoir rester soi-même, quoique l’on vous dise, et qui que ce soit qui vous le dise. Ne se préoccuper que de ce dont vous parlez, et pas plus. Ne pas prêter attention aux mauvaises langues, les laisser pour ce qu’elles sont, des malheureuses, au-delà de leur médisance. Sans désir de vengeance, laisser couler leur venin fallacieux, il ne vous atteindra pas, jamais. Puisque vous savez être vraie, la providence accompagnera vos jours. De bonnes lectures, saines de corps et d’esprit, celles qui vont puiser dans les profondeurs de l’âme. Voilà le secret. Après, chacun le voit de sa fenêtre, selon l’étage où il habite. Il n’est pas nécessaire d’habiter en haut d'un gratte-ciel pour voir la vérité se profiler. L’horizon peut être merveilleux vu d’un rez-de-chaussée, si on a en soi une vision interne imprenable. Le panorama est celui que l’on a aussi dans la tête.
Je reconnais être un peu aidée, je ne manque de rien, les êtres qui m’entourent débordent d’amour à mon égard, alors, que pourrais-je espérer de mieux ? Je sais : la continuation de ces jours inspirés. Je ne perdais pas de vue que tout pourrait s’arrêter si je n’étais pas vigilante… L’Art me cajolait de son mieux, et je le lui rendais bien. Remplir au mieux les cinq sens qui nous ont été donné. De France Culture, en passant par des magazines, suivre la route des bons journaux, et s’endormir avec un bon, très bon livre. Celui qui vous aidera le lendemain, car on le sait tous, la nuit porte conseil, puisque l’inconscient travaille dès que le corps d’endort.
J’avais désormais une nouvelle muse, une écrivaine, grâce à laquelle je me sentais moins seule littérairement, j’entends. Les deux romans en cours étaient de précieux instruments dont elle jouait avec virtuosité. « Elle » m’aidait beaucoup sans le savoir, bien qu’Elle fut plus âgée que moi, il existait bel et bien des similitudes entre nos deux vies. "Merci Madame, continuez à raconter La vie, et que la mienne trouve sa place dans le domaine de la Littérature"… La dernière place me suffirait, sans sourciller!
Bonne soirée…
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Autour de moi...
Autour de moiDe l'eau, de la pierre et du bois
De la terre, des arbres aux reflets de soie
Du soleil et quelques rus
Tout en bas de ma rue
Des bambous noirs et verts
Des rayons de soleil et du lierre
Du bonheur, du mystère
Et quelques plantes exagèrent.
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http://www.wix.com/valebergmann/yayouchka
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Actualité d'une joueuse!
« Je sculpte mon âme », sur les conseils de Platon, étendue sur l’herbe encore reluisante par la gelée nocturne. Du soleil plein les yeux, je fais le plein d’énergie, et comble mes carences en vitamines D.
Je joins l’inutile à l’agréable !
Sur "France Culture », j’ai la chance d’entendre Marie Billetdoux, dont je n’ai qu’un seul mais bon souvenir, lors d’un Salon du livre de Toulon. C’est une très belle femme, son âme semble ne l’être pas moins, elle me donna quelques conseils quant à mon projet autobiographique. Loin des idiots, vous savez, ceux qui se croient supérieurs intellectuellement parlant, se cachant derrière un pseudo, assis derrière leur écran, dans lequel, je suppose ils doivent se mirer, tant leur narcissisme est immense, autant que leur méchanceté d’ailleurs ! Loin de ceux qui essaient de vous faire passer pour une idiote, de plus une idiote blonde, comble de facilité, vous en conviendrez, n’est-ce-pas ? Ce qu’il y a d’étonnant (détonnant), est que « Google » semblent les suivre dans leur pitoyable démarche. On ne retient de vous que des bribes de phrases, tel un montage médiocrement exécuté. Exemple, je lisais hier sur « Philomag », le contenu du lien Googuelien : « …Valérie Bergmann. Incompréhension générale. » Alors qu’il s’agit tout simplement du titre que je donnai à un commentaire sur Brigitte Bardot. Au fond je les plains ces culs terreux, tentant désespérément de vous déstabiliser ; ceci est un fait parmi tant d’autres coups bas… que je ne narrerai pas, inutile. Quelquefois, cela me fait sourire, et d’autres fois beaucoup moins. Ma sensibilité est mise à rude épreuve, pour peu que vous fassiez une faute d’orthographe, ce sera juste cette phrase qui apparaitra dans le lien !
Au final, cela m’amuse, puisque ça me permet d’écrire ! En écrivant des choses vraies, le reste devient fluide, l’inspiration jaillit, car seule la vérité paye, c’est bien vrai. Dieu me préserve de côtoyer ce genre de personnages viscéralement calomnieux, il en faut du talent pour « casser quelqu’un », mais quel type de talent ? Le tas lent, serait plus approprié…
Bref, je remercie la plateforme Hautetfort, la seule qui me permette de me défendre ou de m’expliquer, lorsque j’en ressens le besoin.
Pour l’heure, ce sacro-saint soleil n’en finit pas de scintiller au milieu d’un ciel immensément bleu, immensément beau. Ma chienne profite aussi des rayons du roi Râ ! L’énergie solaire est sans égal, et ce pour tous les êtres vivants ainsi que pour la flore. Dans cette illusion printanière, c’est l’union de la nature avec le corps et l’esprit. Essentiel pour rester vivant, être relié à toute forme d’authenticité.
Cela ne signifie pas se laisser aller, ni faire pénitence, la vie vous en donne assez, non, simplement être soi-même, c’est déjà beaucoup.
J’ai entamé hier soir la lecture « Les fleurs bleues » de Raymond Queneau : surréalisme total, aux frontières de mon entendement, mais je poursuis ma « route », et cherche une explication à certains mots absents du dictionnaire, (un peu à la Georges Perec et son Oulipo), ainsi de drôles de mots se promènent devant mes yeux, en langage inconnu, parfois, faisant parler son cheval Démosthène, je nage en plein irréel, cela fait parfois du bien, l’irréel !
J’ai en suspend quelques livres de Sollers, le seul et l’unique écrivain qui m’inspire, c’est ainsi, même si ma bibliothèque est foisonnante de très bons auteurs. Son « Je » souvent vénitien irait donc butiner chaque femmes qui le séduisent, non, je ne le crois pas. Sollers écrit ce qu’il ne fait pas et tait ce qu’il fait, voilà l’histoire. Il sait très bien que les gens adorent que l’on parle d’eux, alors, à travers ses conquêtes, il révèle le souhait de beaucoup d’hommes ; et ça fonctionne ! Un ami parisien me disait l’autre jour : « Je continue ma vie à la Sollers… », Sous-entendant qu’il avait de nombreuses petites-amies dans sa vie !!! Et là, je ne peux m’empêcher de rire, gentiment aux éclats, Sollers, vous avez réussi, là où tant d’autres se sont fourvoyés. Le premier degré qui est en fait du second, est pris pour bon nombre de ses lecteurs au degré primaire.
Laurent Mauvignier dans « Philosophie magazine » parle adroitement de « l’extime », juste contraction d’estime et d’intime, auxquels je rajouterai extrême.
Je continue entre deux lignes, de contempler l’herbe fraîche aux reflets d’argent, avant que le soleil disparaisse inévitablement, j’en prends plein les yeux. Je sors à l’intérieur, loin de la foule dominicale.
Je terminerai mon scribouillage en citant Philippe « Solaire », j’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur, « Pour vivre cachés, vivons heureux ». Cette sentence me va comme un gant… ce fut un travail de longue haleine mais j’y suis parvenu. Pourvu que ça dure ! Tant que, depuis les Cieux Dieu aura un œil sur moi, il en sera ainsi, et vive la vie !
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Dons des Cieux, don de Dieu...
Après m'être ressourcée : Il suffit de marcher un peu pour prendre de l'altitude, avec parcimonie. Ne pas se brûler les ailes, tel Icare, devant tant de beautés, j'ai le souffle coupé! Choisir quelle serait l'image que je partagerai...
Cet après-midi
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Pour les amateurs de photos, voir mon dernier album, à droite de la page. Quelques instants partagés...
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Eléments naturels
Tout est question d'attention, regarder et toucher, bois, feuilles, roche, sont autant de richesses auxquelles nous ne faisons pas souvent cas.
Ma période contemplative m'incite avec l'aide du Seigneur, chaque jour à lire, re-lire, voir, sentir de mes mains, la superbe nature environnante. Et je vais de merveilles en merveilles. La rosée dans l'herbe fraiche, la lune, les étoiles, les cieux et leurs nuances, sont autant de choses qui me ravissent, telle une enfant qui découvrirait le monde! Je prends le temps qui m'est imparti, et me délecte de tout ce qui peut l'être. Mes notes sont faites d'une seule traite, je ne me relis qu'après leur parution. Je fignole par la suite ce qui appelle à être corrigé. Bien-sûr les livres ne me quittent jamais, et j'avoue que parfois, j'en commence certains avant de terminer les autres... Insatiable, trop d'appétit! Mais je cherche, je marche, je regarde, touche et ressens vraiment l'instant présent. Sans faire de fioritures, la nature et les écrits telle la poésie, font partis intégrante de mes jours, et cela est sans détour, sans concesssion. Lorsque je m'attarde sur quelque chose, je ne finis jamais de chercher à comprendre, telle est ma quête du savoir. Si quelques personnes me demandent conseil ou souhaitent me faire part des leurs, je suis là, je ne me dérobe jamais.
Je vis ma vie sans chercher à comprendre ce qui ne mérite pas ou plus de l'être. Sans aucune amertume, bien au contraire, car, j'ai en moi une force créatrice qui peut parfois faire peur à certains. Ou les étonner, tout au plus.
Cela m'appartient, et riche de mes idées et et de mes actes, ma vie est un point d'interrogation permanent. Le bonheur est bien sur terre, je me suis mis à sa portée et j'en suis récompensée.
Je ne demande rien d'autres, sauf l'espoir d'une ascèse que j'espère effleurer un jour. J'y parviendrai, ma force est colossale et Dieu ne m'abandonnera pas. Je suis authentiquement moi, à chaque seconde qui passe, je pense pour ceux qui ne peuvent plus le faire, ou que tout cela indiffère. Je vis pleinement les instants qui défilent et tout cela jamais ne me dépasse...Imbibée de véracité, long est mon chemin.
Il n'a pas de limite, à l'instar de ce que je suis.
Bon après-midi à tous!
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En ce bel après-midi...Liberté au gré du vent
Des images plein la tête
Je remercie la Nature et Celui qui l'a fit naitre
Grâce à vous mon cœur est à la fête
Chaque jour mon cœur se fait plus pur
Dieu a entendu ma prière
Et je lui rends grâce avec la force de l’éclair
Par les psaumes que je chante
Par les fleurs auxquelles je parle.
Les rivières fusent abondamment
Et tout mon être savoure ces instants de plénitude
Car « je » n’est que bravoure
Depuis que le Tout-Puissant m’a entendu.
Des merveilles spontanées d’un simple ru,
A l’écume enchantée, foisonnante de liberté
Ne sont rien d'autre que le fruit de ma destinée.
Les ruines deviennent des palais impériaux
Tout est si beau, tout est si merveilleux
Que je n’en finis pas d’ouvrir grands les yeux.
Quelques pétales de roses font office de muses
Et ces humbles mots ne sont que de la prose
Dédiée à Dieu, Dieu à qui je dis « je t’aime ».
Mon cœur est enchanté, par ces instantanés
Mon cœur ne finira jamais par ces instants d’Aimer.
Dieu, ne m’abandonnera plus
Je ne suis qu’à Lui, je n’ai besoin que de lui
L'Homme qui suit mon chemin
Sait le véritable sens du verbe Aimer
Connait l’authenticité des cœurs limpides
Des personnes qui soudain sont devenues « intrépides »
Devant le chagrin, devant ce feu qui brûle en moi
Par la force inexorable de l’amour, la force du Toujours.
Je pourrais psalmodier pour l’éternité
Dieu m’a rendu à l’être que j’étais.
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De l’art d’être heureux par l’Art : Les offrandes divines
Si nous parlions "la langue du bonheur", des choses simples, entendons par-là ce qui est à la portée de chacun. Les bibliothèques ne sont pas que particulières, pour qui souhaite lire, étudier, mettre son nez (respirer dans) la beauté culturelle et artistique. Les pinacothèques, ou bibliothèques municipales, regorgent de mille et un chefs d’œuvre. L'oeil est le premier organe à être touché, puis vient le lyrisme par le rythme musical des écrits. Nos oreilles sont alors émerveillées, ainsi que la vue. La poésie est un pur moment de mélodie, sans parler de la grandeur de la musique classique… Le maître mot est la sensibilisation (de l’Art). On peut même en se concentrant fortement, entendre les personnages de certaines peintures, ou sculptures nous relater leur vie, le pourquoi de leur présence, l’histoire de leur avènement. L’intérêt de l’Art, est de rendre heureux, au-delà de toute volonté de Savoir. La Nature en elle-même est un temple de magnificence et de générosité. Le chant des oiseaux, par exemple, est d’un éclat extrême ; de plus ces petits êtres ne font pas l’aumône! Voilà, le second maître mot, la générosité car l’Art est magnanime, et puisqu’il est partout, Il est donc infiniment gratuit. Je ne connais aucune personne, même des plus érudites qui auraient tout vu, ou tout lu ! Cela n’existe pas, sauf peut-être Dieu ! Et quand bien même, cela n’empêche en rien de s’ouvrir au règne végétal, floral, ou encore animal. Si nous semons les champs, les terres, pourquoi n'en ferions nous pas de même avec notre esprit ? Les récoltes, peu ou prou, seront toujours là. Ce qui est prit n’est plus à prendre! Et puis « qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ». Le plus important est d’être attentif au « hurlement incessant» de la fécondité existentielle. Être aux aguets, tels des chasseurs de beauté universelle...
Je ne suis « personne » pour vous donner ces conseils, ma parole n’est pas d’Evangile, et pourtant, je ressens cela comme un devoir, un message du Tout-Puissant adressé à l’humanité. Permettez-moi de me soumettre à sa volonté divine.
Lorsque je suis heureuse, je voudrais que le monde entier perçoive mon bonheur. Voilà peut-être le secret de mon intention. Besoin de partager le peu que je sais, l’infime part de cette chance là.
L’Art, dans le sens général du terme, nous invite à la contemplation, qui elle-même nous incite à la sérénité. Nous en manquons tellement ! Même les gens nantis, vivant à la campagne ont toujours le besoin de voir améliorer leurs émotions, qui passent obligatoirement par le chemin de la sagesse. Le calme est un luxe et une volupté indispensable à notre santé, morale ou physique.
Prenons le cas de la Théologie comme exemple : Elle, est un puits sans fond d’architectures, de sculptures et de peintures sacrées. Qu’y a-t-il de plus éblouissant qu’une visite dans l’Enceinte du Vatican ? J’avoue pourtant n’y être jamais allée, mais le peu qu’il m’ait était donné de voir, via le net ou des livres imposants, semble nécessaire d’être fréquenté au moins une fois dans sa vie. Les Sept merveilles du monde sont également au-dessus de tout adjectif qualificatif existant dans notre, si riche vocabulaire. Venise, Florence, Rome, la Chine, Paris et ses régions, l’Espagne et l’empreinte des Maures, etc.… Que de « voyages à faire », que de ah et de oh, à entendre !
La société dans laquelle nous vivons, (pour ceux qui ont la chance de pouvoir en bénéficier technologiquement parlant), nous offre tant de possibilités pédagogiques, qu’il serait judicieux de ne pas les ignorer.
L’Art est partout, et à la faveur de tout le monde, alors bonne « croisade » à vous. L’Infiniment beau nous attend à chaque tournant, alors soyons vigilants ! Et faisons passer le mot…Il nous délivrera d’autres maux.
En tout humilité et sincérité.
Peinture de S. Dali "Christ de Saint Jean de la Croix" - (1951)
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Si Dieu n'existe pas, quel est l'Artiste qui a peint tout ça?
Dieu est le plus grand de tous les Peintres, il fit de la Terre l'immensité de sa toile.
Jour de splendeur monumentale
Où la nature décline ses plus beaux chants
Et devient alors un magique récital au lyrisme étincelant
La Grande musique n'enf finit pas
Elle va crescendo sur les chemins de joie
Et fait de la vie et du temps
Des bouquets de notes par ses ombres portées
Jusqu'au seuil de nos portes, voici le don d'ubiquité
Des champs lyriques obstinément
Douce folie où l'on oublie ses tourments
Douce folie où l'on sent le Très-Haut
Planer au-dessus de nous
Planer au-dessus de tout
Chaque jour est une fête
Chaque jour que Dieu nous prête
Est une fontaine de jouvence
D'eaux sacrées et de jets d'espérance
Chaque jour que le Tout-Puissant nous prête
Ouvrir grand les yeux et entrer dans la Danse.
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De retour chez moi...
Un vent de folie vient balayer ma peine
Il a entendu les prières qui étaient miennes
Les arbres s’élèvent tels des édifices à la grandeur hautaine
Formant des forêts aux formes capricieuses
A l’orée du bois et des feuilles silencieuses
L’hiver s’annonce dans un recueil monumental
De grandeur avide et de porosité frugale
La nature toute entière vocifère en apparence
Répartissant sur terre ma fresque délétère
A jamais gravée dans ma mémoire, en occurrence
Je renoue avec le temps présent, comblée d’espérance
Humblement je le prie de chasser mes tourments
Qu’il fait bon vivre l’instant présent !
La vie est une valse incessante
De peines et de joies saisissantes
De flux et de reflux tournoyant
Mon esprit ne croit plus aux chimères d'antan
Lui seul tient mon destin entre ses mains
Lui seul sait déjà tout de mes lendemains
Il dicte mes choix et mes actes
Avec mon salut il a fait un pacte.
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Aujourd'hui... De l'Amour des miens, et rien d'autres.
Mes Animaux me réclament, alors, en selle! Une très jolie balade auprès des miens. J'ai reçu un ouvrage très très long sur l'Histoire du peuple Arménien, j'en commencerai la lecture cette nuit, si possible. Beaucoup de projets en perspective; serais-je assez compétente, assez forte? Avec la foi, on peut déplacer des montagnes, alors...
A ceux que j’aime
A ceux que j’ai aimés
A ceux que j’aimerai
A ceux que j’indiffère
A la planète entière
Soyez heureux comme je le suis
En harmonie avec la vie
Auprès des choses pures
Auprès des êtres vrais
Sur les routes ensoleillées
Et les saisons du cœur
Sous un ciel azuré, j’entends
Chanter le murmure d’un vent léger
Les nuances automnales
Se déclinent et partagent
Tout ce qui n’a pas d’âge.
Sur les chemins bordés d’herbes folles
Je reprends mon envol, et que souffle Eole.
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Fureur dans les cieux et sur nos terres...
Les alizés sont déchainés
Pas d’éclaircies, pas de sursis
Non, pas aujourd’hui
Obstinément le ciel se durcit
Dieu semble en colère
Serait-ce un moment de prière?
Il éclaire de sa noirceur éphémère
Les nuances distinctes de la peur
Les silences du cœur
Parlent à travers lui
Pas un mot, pas un bruit
Rendons Grâce à la vie
Souffle, Eole Dieu des vents
Éternellement en mouvement
Balaye de nos âmes d’errants
Le mauvais sort des hommes vivants
Par les arbustes et les arbrisseaux
Les arbres qui nous contemplent de si haut
Quand fougères et autres plantes s'agitent dans les airs
Je rend grâce au mystère
La foudre ne viendra pas
Pas cette fois, Dieu est bien là, presque sur terre
Je te respire à ma manière
Revenue de ce merveilleux spectacle
De cette nature démontée
Je reste sans voix devant ces images
Auxquelles je rends hommage
Sur un air de Wagner, je m’extasie
Devant tant de beauté, loin des éclaircies
Le Ciel m’a désarmé, je suis en vie.
Et à tous les Dieux, de tous pays
Je dis Merci….