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  • Philosophie espace pédagogique

    http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/index.php?lng=fr

  • Révélation

    Je demande à la clémence de me rendre la clé de l'indépendance

    là, où je prendrai en considération l'amour et sa crucifixion

    à nulle autre pareil le cortège de mes émotions

    virevolte sur l'arpège de votre portée d'intentions

    où une seule note vaut tout l'amour que je vous porte

    et j'aurais pris connaissance du changement du temps et de sa sensibilité9acac73d42ca0257334934e96908e5ca.jpg

    prônant le verbe aimer dans toute sa sincérité

    à la croisée de notre chemin, j'attraperai votre main

    et changerai votre bouche en  baiser de Rodin

    mon amour vient de l'au-delà et mes lèvres sont aux abois

    votre amour est intact et moi je manque de tact

    ça ne rime à rien, et mon âme mystique

    joue pour vous la musique impudique de mon coeur léthargique.

     

     

  • Lettre pour celui que j'aime

    Je bois des litres d’indépendance

    Que la source a laissé à la science

    Le temps de m’abreuver de vos sentences

    Ainsi, vous me laissez seule

    Moi, femme dans mon linceul

    Je détourne les pages de mon recueil

    Et vous invite à l’amélioration conflictuelle

    Je ne peux me passer de vous et vous en profitez

    Et quoi que vous disiez je suis prosternée

    Devant tant d’austérité

    Mais qu’importe le temps puisqu’il ne défile

    Que sur mes grandes espérances, jugées inutiles

    Que la vie vous soit agréable sans moi

    Voilà mon choix !

    Mais que vous ne m’aimiez plus

    Est une perte qui ne m’est pas due.

    Vous faites un pas en avant

    Même derrière je reste devant.

     

    Valérie

     

     

     

     

  • Les adages les plus éloquents de vérité

    Un auteur doit être dans un livre comme comme la police dans la ville: partout et nulle part. De Goncourt

    Ne t'attends qu'à toi seul. Lafontaine

    C'est une question de propreté: il faut changer d'avis comme de chemise. Jules Renard

    Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. La Rochefoucauld

    Ignorance est mère de tous les maux. Rabellais

    Le hasard ne sert que les hommes forts et c'est ce qui indigne les sots. Gaboriau

    Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. Boileau

    En art comme en amour, l'instinct suffit. Anatole France

    Quand on court après l'esprit, on attrape la sottise. Montesquieu

    Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps. Alphonse Allais

    Je l'ai trop aimé pour ne pas le haïr. Racine

    Il ne faut pas courir deux lèvres à la fois. Balzac

    La pensée a été perdue du jour où une parole a été écrite. Platon

     

  • La mort et la tentation de la folie

    > La tentation de la mort et de la folie (II)ou savoir Passer...
    7 octobre 2007, par VB

    Une fois de plus Sollers nous mène en bateau, préfèrant le grand large aux bordures de plage, où seule l’écume de nos chagrins, vient s’y échouer. Empreint d’oxymores, tout n’est que paradoxe chez Sollers. La Vie est la Mort étant étroitement liées, il est donc dans une logique incontestable. Il existe une profondeur dans la douleur, alors que dans la joie, même les fonds resistent à la surface. Le mal serait-il plus fort que le bien ? Oui, nous dit Sollers, et nous le démontre. " La nuit est un soleil", nous laisse entre apercevoir le Bonheur dans le Malheur. Joli pied de nez à l’usure du temps : Passer ou sombrer dans le purgatoire de la folie, d’où la tentation d’y succomber.

    Oui, il faut lire Sollers, tout y est dit. Même les silences sont éloquents. Pile ou Face ? c’est à l’humanité qu’il appartient de choisir.

  • Introduction à la lecture

    Des livres ouverts à la préface, m’amènent à briser la glace :

    Il n’est point de pire mystère que l’assaut littéraire

    Et poursuivant mon ascèse comme une ascension à un  diocèse

     Cent et uns ouvrages m’ont pris en otage

     Devant la vastitude de l’encyclopédie des écrits

    Je continue le carnage sacré de l’esprit

    La pensée est devenue un luxe, et le luxe s’est mis à penser  

    Intrinsèquement de mon moi engourdi  voici ce qui s’ensuit :

    Des pages  sautent comme d’autres  s’exportent

    La beauté des phrases croulent sous le firmament  d’un  soleil levant

    Et je reçois en cadeau les messages subliminaux

    De mes auteurs évocateurs  de chimériques idéaux

    De la bible à connotation anesthésiste

    Aux grimoires ensorcelants d’un espoir évanescent

    Des  narrateurs prônant un alphabet hallucinant de vérité

    Mais diffamatoire de  par sa complexité

    Me jurent que c’est ici que se trouve mon impure destinée

    Ma cure de jouvence passera  par l’éloquence travestie  d’une armure

    Ou perdrait  tout son sens, ainsi le drame ferait vaciller mon âme et ses fêlures

    Chaque matin ma boite à lettres sera mon coffre fort épistolaire :

    Le renfort de mes nourritures célestes et spirituelles

    Une cargaison de manuels qui empestent l’éternel :

    La pensée universelle dressée comme seul étendard

    La lecture de mes avatars ne doit jamais avoir de retard.

  • FRACTALE ATTRACTION

    Devant  l’écran aurifère  et extatique

     

    Des éclats de couleur ornent mon horizon chimérique

     

    En une multitude de tons psychédéliques

     

    Kaléidoscope nuancé de paradis et d’émotion inique

     

    Subliminales pensées mise à l’index

     

     Devant le rythme des nuances abstraites

     

    Peu à peu des ombres se dessinent, secrètes

     

    Et la clarté s’illumine, divine et connexe

     

    Devant tant de beauté, je m’explique

     

    Esthète devant le ciel de mon logiciel

     

    L’éternel désir du beau et du vrai

     

    Taraude la vue de mes  pensées

     

    Subjective attirance d’un panthéon coloré

     

    Où se dressent quelques éphèbes vénérés

     

    Les dieux de l’illusion et quelques amphitryons

     

    Dressent et subliment la  fractale attraction de mes intentions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • ANONYME

                                                                       

    Je suis toujours ailleurs et si peu ici

    Je vis d’amour et de nulle part Je suis la lucidité à chaque mépris Et l’irréel à chaque coin d’égard Oisive comme l’oiseau sans ses ailes déployées Pensive comme un lit sans elle déprimée Je cultive par écrit Les méandres de la vie Et  récolte les saisons Des années chargées d’émotion Eternelle vagabonde pensive Amoureuse passive Le  tout et le  rien Dévoile mes chagrins Sans qui je ne suis rien Je reste fidèle à la lune d’un soir Où les étoiles font leur devoir En scintillant sans sourciller De diamants éparpillés A chaque future seconde Je déploie ma profonde nature De  mon moi et de sa littérature Je désactive le compteur du temps  précieux Et  vit  dans l’antan de mes alleux Dans mon éclat céleste, la béatitude N’est  qu’un éclat d’habitudes Et que le feu qui m’anime Prenne en otage chacune de mes rimes En bas à droite de mes écritures Je ne dépose jamais de signature. TOUS DROITS RESERVES PAR BERGMANN VALERIE – 03/07/2006

  • Les mots

    Quand les mots se taisent

    Le silence est de glaise

    Et longue est l’attente

    Des rimes alléchantes

    Ma plume endormie

    Cherche en vain un coin de vie

    L’effondrement de ma religion inspiratrice

    N’est qu’un espace une respiration évocatrice

    Dans un clair obscur où je me glisse

    Les oxymores toujours s’immiscent

    Mais le son cantique des allégories nostalgiques

    Ne se fait plus l’écho de ma rhétorique

    Mieux vaut n’être plus rien

    Qu’une écriture qui ne me dit rien

    Et si mon âme est souvent mise à nue

    Elle seule comme force ténue

    Fera taire la chère muse

    De ma place en ce monde de ruse

    Je me place en classe première

    Où jadis  vivait Diane guerrière

    Les mots sont ma vocation

    Les mots ne sont qu’histrions

     Ils apparaissent et disparaissent au rythme suranné

    Des comédiens de l’antiquité.

     

  • Mort inachevée

    Serait-ce ma vie que l’on a attaquée

    L’année de mes vingt ans par mes jours menacés

    Dansèrent le signe d’une vie éphémère

    Mon autopsie dira qu’il s’agit d’un cas spécial

    Que dans mon corps on voit tout en détail

    Conséquence d’une jeunesse  solitaire

    Défaillances d’une adolescente téméraire

    Aux fortes défonces militaires

    Si j’en fais l’inventaire je fus tant réfractaire

    Que je n’en suis pas si fière

    Analyses positives au H.I.V

    Je ne suis plus qu’une qu’un microbe entier

    Depuis tout a changé

    Mon avenir irradié par la veine capitale

    A perdu tout espoir de me revoir  dans une cathédrale

    Désormais je n’existe plus que dans un oracle

    Dont je suis mon propre réceptacle

    Quelque chose d’infâme

    Pourrit jusque dans mon âme

    Un intrinsèque  virus

    Joue à la roulette russe

    Et si l’organisme se défend

    C’est toujours à mes dépends

    Que l’on voyage dans mon sang.

    Une entité dévastatrice

    Dont je serai ma propre investigatrice

    A inversé la tendance

    Du jeu sordide de la chance

    Je vis et pourtant je meurs à chaque réveil

    Devinant ma lucidité saillante

    Pour ne jamais oublier, l’éternel appel de la mort errante

    Les aiguilleurs du ciel

    Et leurs dieux ont rejeté mon appel

    Je serai donc exécuté pour l’éternité.

  • Vérité

    c30f6f1d0dcbbaa27695ddce2b4fcbae.jpg Je suis trop fier pour croire qu’un homme m’aime. Cela suppose qu’il sache qui je suis »
    Friedrich Nietzsche