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Philosophie espace pédagogique
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Poésie française
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Accents poétiques
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La Poésie que j'aime
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Révélation
Je demande à la clémence de me rendre la clé de l'indépendance
là, où je prendrai en considération l'amour et sa crucifixion
à nulle autre pareil le cortège de mes émotions
virevolte sur l'arpège de votre portée d'intentions
où une seule note vaut tout l'amour que je vous porte
et j'aurais pris connaissance du changement du temps et de sa sensibilité
prônant le verbe aimer dans toute sa sincérité
à la croisée de notre chemin, j'attraperai votre main
et changerai votre bouche en baiser de Rodin
mon amour vient de l'au-delà et mes lèvres sont aux abois
votre amour est intact et moi je manque de tact
ça ne rime à rien, et mon âme mystique
joue pour vous la musique impudique de mon coeur léthargique.
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Lettre pour celui que j'aime
Je bois des litres d’indépendance
Que la source a laissé à la science
Le temps de m’abreuver de vos sentences
Ainsi, vous me laissez seule
Moi, femme dans mon linceul
Je détourne les pages de mon recueil
Et vous invite à l’amélioration conflictuelle
Je ne peux me passer de vous et vous en profitez
Et quoi que vous disiez je suis prosternée
Devant tant d’austérité
Mais qu’importe le temps puisqu’il ne défile
Que sur mes grandes espérances, jugées inutiles
Que la vie vous soit agréable sans moi
Voilà mon choix !
Mais que vous ne m’aimiez plus
Est une perte qui ne m’est pas due.
Vous faites un pas en avant
Même derrière je reste devant.
Valérie
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Les adages les plus éloquents de vérité
Un auteur doit être dans un livre comme comme la police dans la ville: partout et nulle part. De Goncourt
Ne t'attends qu'à toi seul. Lafontaine
C'est une question de propreté: il faut changer d'avis comme de chemise. Jules Renard
Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. La Rochefoucauld
Ignorance est mère de tous les maux. Rabellais
Le hasard ne sert que les hommes forts et c'est ce qui indigne les sots. Gaboriau
Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. Boileau
En art comme en amour, l'instinct suffit. Anatole France
Quand on court après l'esprit, on attrape la sottise. Montesquieu
Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps. Alphonse Allais
Je l'ai trop aimé pour ne pas le haïr. Racine
Il ne faut pas courir deux lèvres à la fois. Balzac
La pensée a été perdue du jour où une parole a été écrite. Platon
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La mort et la tentation de la folie
Une fois de plus Sollers nous mène en bateau, préfèrant le grand large aux bordures de plage, où seule l’écume de nos chagrins, vient s’y échouer. Empreint d’oxymores, tout n’est que paradoxe chez Sollers. La Vie est la Mort étant étroitement liées, il est donc dans une logique incontestable. Il existe une profondeur dans la douleur, alors que dans la joie, même les fonds resistent à la surface. Le mal serait-il plus fort que le bien ? Oui, nous dit Sollers, et nous le démontre. " La nuit est un soleil", nous laisse entre apercevoir le Bonheur dans le Malheur. Joli pied de nez à l’usure du temps : Passer ou sombrer dans le purgatoire de la folie, d’où la tentation d’y succomber.
Oui, il faut lire Sollers, tout y est dit. Même les silences sont éloquents. Pile ou Face ? c’est à l’humanité qu’il appartient de choisir.
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Introduction à la lecture
Des livres ouverts à la préface, m’amènent à briser la glace :
Il n’est point de pire mystère que l’assaut littéraire
Et poursuivant mon ascèse comme une ascension à un diocèse
Cent et uns ouvrages m’ont pris en otage
Devant la vastitude de l’encyclopédie des écrits
Je continue le carnage sacré de l’esprit
La pensée est devenue un luxe, et le luxe s’est mis à penser
Intrinsèquement de mon moi engourdi voici ce qui s’ensuit :
Des pages sautent comme d’autres s’exportent
La beauté des phrases croulent sous le firmament d’un soleil levant
Et je reçois en cadeau les messages subliminaux
De mes auteurs évocateurs de chimériques idéaux
De la bible à connotation anesthésiste
Aux grimoires ensorcelants d’un espoir évanescent
Des narrateurs prônant un alphabet hallucinant de vérité
Mais diffamatoire de par sa complexité
Me jurent que c’est ici que se trouve mon impure destinée
Ma cure de jouvence passera par l’éloquence travestie d’une armure
Ou perdrait tout son sens, ainsi le drame ferait vaciller mon âme et ses fêlures
Chaque matin ma boite à lettres sera mon coffre fort épistolaire :
Le renfort de mes nourritures célestes et spirituelles
Une cargaison de manuels qui empestent l’éternel :
La pensée universelle dressée comme seul étendard
La lecture de mes avatars ne doit jamais avoir de retard.
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FRACTALE ATTRACTION
Devant l’écran aurifère et extatique -
ANONYME
Je suis toujours ailleurs et si peu ici
Je vis d’amour et de nulle part Je suis la lucidité à chaque mépris Et l’irréel à chaque coin d’égard Oisive comme l’oiseau sans ses ailes déployées Pensive comme un lit sans elle déprimée Je cultive par écrit Les méandres de la vie Et récolte les saisons Des années chargées d’émotion Eternelle vagabonde pensive Amoureuse passive Le tout et le rien Dévoile mes chagrins Sans qui je ne suis rien Je reste fidèle à la lune d’un soir Où les étoiles font leur devoir En scintillant sans sourciller De diamants éparpillés A chaque future seconde Je déploie ma profonde nature De mon moi et de sa littérature Je désactive le compteur du temps précieux Et vit dans l’antan de mes alleux Dans mon éclat céleste, la béatitude N’est qu’un éclat d’habitudes Et que le feu qui m’anime Prenne en otage chacune de mes rimes En bas à droite de mes écritures Je ne dépose jamais de signature. TOUS DROITS RESERVES PAR BERGMANN VALERIE – 03/07/2006 -
Les mots
Quand les mots se taisent
Le silence est de glaise
Et longue est l’attente
Des rimes alléchantes
Ma plume endormie
Cherche en vain un coin de vie
L’effondrement de ma religion inspiratrice
N’est qu’un espace une respiration évocatrice
Dans un clair obscur où je me glisse
Les oxymores toujours s’immiscent
Mais le son cantique des allégories nostalgiques
Ne se fait plus l’écho de ma rhétorique
Mieux vaut n’être plus rien
Qu’une écriture qui ne me dit rien
Et si mon âme est souvent mise à nue
Elle seule comme force ténue
Fera taire la chère muse
De ma place en ce monde de ruse
Je me place en classe première
Où jadis vivait Diane guerrière
Les mots sont ma vocation
Les mots ne sont qu’histrions
Ils apparaissent et disparaissent au rythme suranné
Des comédiens de l’antiquité.
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Mort inachevée
Serait-ce ma vie que l’on a attaquée
L’année de mes vingt ans par mes jours menacés
Dansèrent le signe d’une vie éphémère
Mon autopsie dira qu’il s’agit d’un cas spécial
Que dans mon corps on voit tout en détail
Conséquence d’une jeunesse solitaire
Défaillances d’une adolescente téméraire
Aux fortes défonces militaires
Si j’en fais l’inventaire je fus tant réfractaire
Que je n’en suis pas si fière
Analyses positives au H.I.V
Je ne suis plus qu’une qu’un microbe entier
Depuis tout a changé
Mon avenir irradié par la veine capitale
A perdu tout espoir de me revoir dans une cathédrale
Désormais je n’existe plus que dans un oracle
Dont je suis mon propre réceptacle
Quelque chose d’infâme
Pourrit jusque dans mon âme
Un intrinsèque virus
Joue à la roulette russe
Et si l’organisme se défend
C’est toujours à mes dépends
Que l’on voyage dans mon sang.
Une entité dévastatrice
Dont je serai ma propre investigatrice
A inversé la tendance
Du jeu sordide de la chance
Je vis et pourtant je meurs à chaque réveil
Devinant ma lucidité saillante
Pour ne jamais oublier, l’éternel appel de la mort errante
Les aiguilleurs du ciel
Et leurs dieux ont rejeté mon appel
Je serai donc exécuté pour l’éternité.
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Vérité
Je suis trop fier pour croire qu’un homme m’aime. Cela suppose qu’il sache qui je suis »
Friedrich Nietzsche