Sont comme des décharges d’adrénaline
Vous transportent et vous déclinent
Sur les pentes vertigineusement naturelles
Du langage du corps jusqu’au mutisme du cœur
C’est un art de vivre dont on s’enivre sans pudeur
Sans modérer ses actions ni ses ardentes fureurs
Et jouer du verbe aimer au présent et à toutes les heures
En se rappelant ce que veut dire vivre à toute vapeur
Les étreintes fusionnelles sont des perles d’azur et des éclats d’extase
Dansant une cadence passionnelle à profusion de phrases
Les amours et son délicat langage romantique sont en phase
Aussi violents que prolixes, irradiant de contes oniriques
C’est le retour des jours qui font que l’on s’active
Des amours à tire d’ailes sur des îles chimériques
Croyance agnostique ou dogme essentiel qui s’esquivent
A l’appartenance des libertés officielles
Pas de libertinage sans effeuillement de la pensée universelle
S’épancher devant quelques citations bien lettrées
Et au combien méritantes puisqu’éclatantes de vérité
Un peu de philosophie ne saurait enorgueillir
Le lieu où résident tous les plaisirs
L’endroit où l’envers vous soulève comme une proie
Ça s’appelle l’Amour, je crois.