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Tous ces souvenirs
Tous ces souvenirs qui n’ont plus rien à dire
Persistent dans la lumière du désespoir
De leur infâme mélancolie qui tombe à la lueur du soir
Ils déposent des bidons de larme pour éteindre ton rire
Et goudronnent les champs de verdure où tes sentiments
S’enterrent à la clarté de la lune pour brouiller le firmament
Toutes ces jolies choses que trace la déroute de ton âme en panne
Comme d’autres tombent en amour un soir de brume
Et oublient leur mal-être qu’avait tracé leur plume
Sur le grain d’un papier en flamme qui t’allume
Tu te fourvoies en cassation et fait appel à la grâce
Là où la damnation t’avait offerte un jour de disgrâce
Comme le ton empêtré de ta poésie d’écorchés
Où la dénégation de la critique qui danse
N’est autre que la sentence de ta dernière chance.
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Léo Ferré
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Saint Artaud ou la fausse folie dans une vraie douleur
Plus la souffrance avance et plus le génie la suit. Au travers d’Antonin Artaud et de ses maux, tout n’est que poésie, dont on ressent la puissance de ses idéaux politiques.
Dans ses"Messages révolutionnaires", le Secret surréaliste est une ombre portée, un chant miséreux et vaniteux, parcourant l’inconscient physique, et bafouant volontairement la raison : la raison d’être, la raison de souffrir, la raison d’achever son cheminement de la Colère de l’esprit jusqu’à Mexico, et au-delà, jusqu’aux Tarahumaras. L’Absolu est atteint et prophétise la religion en faisant abnégation de Dieu.
"
Etre cultivé c’est manger son destin, se l’assimiler par la connaissance. C’est savoir que les livres mentent quand ils parlent de dieu, de la nature, de l’homme, de la mort et du destin".Pas de doute Antonin Artaud est vraiment un Saint.
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EMPHASE
Ils ne comprendront jamais
Le pourquoi de tes phrases
Le cours de tes idées
Le comment de tes emphases
Ils ne sauront jamais
Les volutes de l’absolue vérité
Le plaisir sous la souffrance
Que tu traînes depuis ton enfance
Ils n’adhéreront jamais
A la fuite de ta mémoire en fumée
Sans nuance le fruit de tes errances
Ils diront que tout ça n’a pas de sens
Je ne pourrais jamais
Comprendre leur vanité
Accepter leur ignorance
Dégradation de l’art de leur existence
Toi seul du haut de tes bas qui dansent
Ta conscience comme seule importance
Pourras-tu apprendre du haut de tes cimes
Et gravir l’art de la rime ?
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