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talent

  • Christine, THE Queen ! Et les autres ...

    Il est de ces moments dans une vie, qui viennent tout faire chavirer. Vous étiez bien tranquille, installée dans vos classiques des années 90. Puis un soir d'été, vous voilà sur les gradins des arènes de Nîmes, lieu ô combien mythique, où le son explose comme un bonbon acidulé à l'arôme d'un fruit qui vous étiez jusque là inconnu et dont vous adorez le nouveau goût car il vous donne le frisson des heures durant. Sauf, que ce concert là, s'il y en avait un à ne pas manquer, c'était bien celui ci ! 

    D'abord, Benjamin Clémentine au piano, venu nous parler de Nemesis, la déesse égyptienne de la colère, qui fait "Hum, hum, hum, "bref, ça zazouille à mort, histoire de vous mettre en condition (très bonne). Puis on monte le son et les paroles en français de la haute variété française arrivent en rafales, sans que l'on en ait oublié un mot : Daho is back ! Waow : les mots pour le dire vous reviennent comme un boomerang... Merci Serge Gainsbourg ! De là haut, il voit tout, (dernière nouvelle des étoiles)! Des souvenirs comme si on y était, où? Mais au Paradis bien sûr ! Non, je n'ai rien oublié, ça chante et ça danse et les meilleurs titres de son répertoire sont au rendez vous. Le premier jour du reste de ma vie, en relief, pendant plus d'une heure. Magie du temps qui a passé et qui revient vous titiller. 

    Puis, Etienne sort de la scène, tout s'éteint, l'ambiance est là, ça commence à s'impatienter au sein des arènes, en haut, en bas, sur les côtés, on crie, on fait la ola, plusieurs fois, c'est qu'Elle se fait désirer la Petite, (même si elle déjà a tout d'une grande), Elle a le temps, ça tombe bien nous aussi ! Voilà 10 000 âmes musicales, réunies sous le plus grand chapiteau du monde. La température caniculaire de la journée a laissé la place à une légère brise, idéale. Moment d'exception où je ne suis plus vraiment là, mais tout en haut, dans l'espace, au dessus du ciel, comme si je pressentais la suite...

    La pression s'intensifie, je sens le délire monter et les arènes finissent de se remplir. la tension est à son comble. On crie, on l'appelle. mais QUI ça ? Mais la nouvelle déesse de l'électro et de la danse ! Christine and the Queens. Tout s'éteint. Ambiance surchauffée. Les musiciens arrivent, puis c'est le tour des danseurs, tout s'éclaire, Elle est là. Elancée et menue, vêtue de noir, androgyne, étoilée, "classieuse,", brillante, sexy en diable... Belle. Les oreilles et les yeux goutent à l'extase. Elle entonne "Starshipper", un de ses derniers titres qui cartonnent sur Deezer, ça balance grave, écran géant au cas où on ne la verrait pas !!! Mais elle occupe tout  l'espace, la scène est à Elle. Le visage est étoilé, la bouche rouge baiser, et des paillettes plein les poches qu'elle envoi aux fans. Un peu plus tard, elle offrira des fleurs, un bouquet à l'attention de son public, car elle est comme ça Christine : généreuse ! A star is born? Un renouveau dans l'ère musicale. Je suis subjuguée, d'ailleurs tout le monde l'est... C'est presque trop, trop de bon son, voix ultra placée, chorégraphie juste parfaite. Inspiration : Christophe, Mick Jagger, Michael Jackson garantie). On est dans la cour des grandes. Très grande."Ce soir, Vous pouvez être qui vous voulez"... Elle demande des prénoms, les chante avec une résonnance de folie, quelle voix ! Et ses pas de danse qui nous rappellent quelqu'un, un nommé Michael Jackson, vous voyez le niveau ? C'est si beau, c'est grand, que dis-je ? Grandiose ! Une heure et demie de pur bonheur. Je voudrais arrêter le temps... Le temps de lui dire qu'elle est juste géniale, que j'ai hâte d'écouter son prochain album. Le Talent est bien là. J'ai confiance...

    MERCI CHRISTINE !!! See you soon... J'allais oublier, nées le même jour... Petit Gémeaux, j'avais deviné !

    Désolée de la mauvaise qualité des photos... 

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  • Ecriture et hallucination? la Doxa, équivalence de L'Enfer de Dante

    d471cb8a141bcd933f5cdc1ab4747c77.jpg> Ecriture et hallucination ? la Doxa, équivalence de L’enfer De Dante 12 octobre 2007, par VB

     

    Pauvres êtres surréalistes que nous sommes. Incapables de choisir un chemin bon ou mauvais, et de s’y tenir, sans jamais le rebrousser. Oui, l’écriture résulte d’une hallucination personnelle, tendancieuse narcissique et onirique, parce que justement illuminée et donc, subjective par sa non-existence. Toutes les sensations ressenties au moment où la mémoire vous retend sa main, afin d’affiner nos pensées, nos écrits, là où tombe le mot juste, là où nous jouissons cérébralement, aucune critique ne peut en venir à bout. Nous sommes les fortificateurs d’un monde auquel nous n’appartiendrons jamais dans sa réalité, et c’est là que se définie le surréalisme. De Breton à Artaud, nous nous perdons pour mieux nous retrouver, mais dans un autre registre, celui de la cohérence. Encore faut-il avoir le talent pour !...

     

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