Les yeux sont clos
Invitation au repos
Le silence est le bruit des sourds
Et le bruit le silence des fous.
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Les yeux sont clos
Invitation au repos
Le silence est le bruit des sourds
Et le bruit le silence des fous.
Je ne peux que succomber devant les splendeurs presque irréelles, de nos chers peintres.
Pour ce faire, je vais essayer d’analyser le pourquoi de mon choix, favori après l’impressionnisme, le maniérisme, le symbolisme, et le romantisme.
Le Néo-classicisme prendra vie à partir de la seconde moitié du XVIIème siècle, entre 1650 et 1830 approximativement.
Surgissant de la période Rococo, ce mouvement exalte la grandeur et la force : la beauté ajoutée à la vertu.
Puisant leur inspiration depuis l’antiquité, les Artistes réhabilitent leurs propres "couleuvrines".
Malgré l’austérité des peintures, ces créateurs souvent pris d’assaut pour décorer des palais, ou des cathédrales, semblent avoir une largesse visuelle et spirituelle, qui jusqu’ici faisait défaut à la peinture dite classique. L’art grec et romain fut un peu leur point de mire, entendons par là qu’ils s’en inspirèrent. C’est peut-être la raison de ce « bleu absolu » que tous ces peintres déployèrent, la beauté divine éclatée au grand jour.
Parmi les plus connus, Antoine Gros, René-Antoine Houasse, Charles Le Brun, Karl Friedrich Schinkel, Ingres, Pierre Narcisse Guérin, Raphaël…
La peinture que j’ai choisie pour illustrer l’article se nomme « L’Abondance et la Libéralité.;» de René-Antoine Houasse 1645-1710. Elle fut crée par ordonnance du Roi Soleil, Louis XIV, en 1680 au château de Versailles, pour le plafond d’une des pièces du palais.
Ce salon servit à de nombreux banquets, trois fois par semaine, et il fut nommé « Le salon de jeu » du Roi. Ceci se passait alors sous le règne de Louis XVI.
Cette peinture s'intitule également "La Femme à l'ombrelle". Elle est conservée au National gallery of Art de Washington.
Le choix de cette peinture n'est pas fortuit. En effet, contrairement à d'autres peintres, Monet avait le don que je qualifirais d'apaisement. Cette peinture nous transporte au milieu d'un champ, dans lequel peu importent les herbes et les fleurs, car ce qui prime, qui saute aux yeux, c' est LE personnage principal, une femme qui parait nager dans le bonheur, promenant son enfant avec un certain repos dans les yeux. Bien que son visage ne s'exprime qu'avec subrepticité, son ébauche suffit à percevoir un brin de fierté dans le regard. Voilà le génie de Monet. La verdure est un élément décoratif, ce qui ne fait que rajouter à la beauté parsemée de Claude Monet. Quant au ciel, qui semble avoir l'éclat d'un ciel provençal, les quelques nuages ne semblent pas le déranger le moins du monde. Les couleurs sont sublimes de par l'authenticité qui s'en dégage. Les lumières nous allument comme des flammes d'or.
Monet laisse suggérer... un grand vent, sans doute le Mistral. C'est une peinture qui fait du bien à l'esprit, car débordante de tons pastels, elle est reposante. Tout semble tranquille malgré la forte rafale , balayant tout sur son passage, soucis et petits tracas quotidiens... Voilà ce que m'exprime la Toile. Je sais que cette description est personnelle et varie selon tout un chacun, et qu'il ne faut pas oublier la subjectivité de la peinture impressionniste... Radieux!
Ce soir de chez moi
Je ne peux plus écouter de variétés françaises, ce n'est pas un mystère. Ces chansons si chères à mon coeur, sont devenues des textes à prétexte afin de le faire pleurer. Non, depuis que la mort et le deuil frôlèrent ma vie, et semblent poursuivre leurs ambitions, je ne puis plus entendre toutes ces mélodies illustrées par de si beaux textes. Leurs harmonies et leurs mots si tristes par leur véracité, non, je ne puis plus les écouter, tous les Ferré, Biolay, Clerc, Aznavour, et tant d'autres au talent divin, je leur dis au revoir, pour ne pas sombrer dans le désespoir. Mon état liturgique se nourrit désormais de musiques classiques, Bach, Debussy, Vivaldi, Jancek, Wagner, Mozart, Beethoven, Chopin ou Verdi (pour ne citer qu'eux) m'accompagnent dans des instants de nostalgie choisie. Malgré les tons parfois graves de la grande musique, je reste sur mes gardes car aucun mot ne saurait me ramener à mes souvenirs. Le silence et la solitude sont des monts de plénitude sublime et précieux. Il n'est pas besoin d'en rajouter.
Toucher les cieux, de tous mes sens, ne voir que le lumineux, et pas l'illuminé. Je ne suis plus dans l'auto-contemplation, ce serait du temps perdu, puis les jours passent si vite, qu'il est judicieux pour le bien-être de l'esprit et de l'âme de s'enrichir de beautés sans artifice dont nous sommes les témoins. Tout est à notre portée. A cela, je ne connais qu'une solution, rester vraie, et être surtout animée de curiosités bien placées. aussi longue sera l'ascèse, autant de forces spirituelles aideront ma vie. Les arts, les livres, les hasards, la vie en est remplie, me tiennent chaud. autant que le soleil lorsqu'il décline, autant que la vie quand on sait l'embrasser. Autant de fois où l'on admire le soleil se coucher...
Bonne soirée...
"Le pont japonais sur le bassin aux nymphéas" Claude Monet 1899
De 1883 à 1926, année de sa mort, Monet vécut à Giverny, il décora son jardin de nénuphars et fit construire ce petit pont à l'accent japonais.
Cézanne disait à son propos que c'était qu'un oeil, mais quel oeil! Cette constatation résume très bien le regard que Monet posait sur la nature, qui n'en finissait jamais de l'inspirer. Car la nature est si belle qu'il n'y a pas de limite à la description, qu'elle soit littéraire ou picturale. Chaque jour, c'est un moyen d'évasion, loin de tous les bruits stridents de la cité. Bien que la ville soit parfois un lieu agréble, par ses monuments, ses cathédrales, dans lesquelles on peut s'y ressourcer, faut-il encore qu'elles soient ouvertes...Dans le cas contraire, pour celui qui n'a pas le sou, que reste-t-il? Transition :
J'en arrive à un sujet qui me tient à coeur, celui actuel d'une majorité de Parisiens qui n'acceptent pas le centre pour SDF, sis à Montparnasse. Je trouve cela scandaleux, dès qu'une structure ouvre ses portes pour les malheureux, les nantis se rebiffent: "Ah non, ils n'ont qu'à travailler, (je suis à l 'écoute de France Culture, "Les pieds sur terre", Rien ne va plus à Vavin, Paris 6ème arrondissement), "je déteste la paresse", dit une dame à ce propos. Les "ils n'ont qu'à travailler", me hérissent douloureusement. Les gens sont pour un ordre établi, et ne supportent pas que des plus pauvres qu'eux, soient acceptés dans notre société, quelle misère! Pour le coup, j'ai presque honte de ne manquer de rien, assise devant mon PC, un sandwiche à la main. Rien n'est jamais éternel, tout peut basculer très vite, je prie pour que cela ne se passe pas, mais un peu plus d'humanité m'enchanterait.
Facile comme sujet, je confirme!
Il y a ceux ou celles qui ne retrouvant plus leur chemin à un certain moment de leur vie vieillissante, croit qu'en se ralliant à LEUR vérité, ils s'en porteront mieux. Alors, ils terrent leur mal-être en calomniant ceux qui vivent leur croyance du mieux qu'ils le peuvent, en prenant les références qui les arrangent. Lamentable, voilà les vrais miséreux, les envieux, les jaloux. Vous pouvez toujours prier et prôner la bonne parole, mais vos sentiments sont loin d'être aussi purs que ce que vous voulez laisser croire... Balivernes! Ouvrez grand vos yeux embués par l'orgueil de vos pensées. Et laissez à ceux qui osent être, exister dans leur plus pure croyance., loin, très loin de vos loghorées d'illuminés.
Dieu, qu'il fait bon vivre à tes côtés!
Ce cercle d'or à l'infinie beauté
Chaque jour attend que le soir l’appelle
Pour qu’à nos yeux enfin il se révèle
L’horizon se revêt de ses oripeaux
Et le ciel semble voler bien haut
Je caresse alors l’espoir d’une chimère
Qui se fiche pas mal de mes misères
Et brulante devant tant de beautés
C’est le carnaval des tons sacrés
Qui une fois par jour et pas une de plus
Fait que je me noie dans un ciel nu
Fait qu’à chaque fois je tombe des nues
Je suis le soleil derrière les collines
Espérant sans cesse qu’il me devine
Je fais un vœu, juste ce soir
Celui dans lequel mon cœur fatigué
Jamais ne finira d’aimer
ça s’appelle l’espoir…
Après m'être ressourcée : Il suffit de marcher un peu pour prendre de l'altitude, avec parcimonie. Ne pas se brûler les ailes, tel Icare, devant tant de beautés, j'ai le souffle coupé! Choisir quelle serait l'image que je partagerai...
Cet après-midi
Quand la photo se fait passer pour un tableau impressionniste...
Il est terrible le diable, il arrive sans prévenir, relayant vos plus profondes croyances, à l’état de néant. Il est heureux, de vous voir souffrir, douter de tout, douter de vous, être une autre personne, complètement à l’opposé de ce celle que vous étiez la veille. Il se délecte de vous voir les nerfs à vif, cherchant un coin de ciel bleu quand votre âme est au plus-bas, il revient à la charge. « Ne m’oublie pas comme ça, toi qui croyait que tout était acquis, mais tes certitudes sont renvoyées. Appelle Dieu, il te répondra, mais moi, je masquerai sa voix de la mienne, et tu n’entendras que mes paroles, celles qui t’ont anéanti toute ta vie. »
Je me dis que je n’ai pas dû prier suffisamment, que j’ai dû manquer d’humilité à un certain moment, oui, voilà c’est ça, le mot juste est HUMILITE. Sans elle aucun Salut, nul repos de l’âme, pas plus que de l’esprit. Je reprends la bible ou le missel de la Sainte Vierge, et je relis tout, je relie tout, le lien indéfectible ne pourrait se casser, il est trop puissant pour que je laisse le malotru à ces vaines espérances. Je suis dans l’expectative, Dieu me revient, je suis plus forte que le mal, je connais l’envers du décor, dans lequel je me suis vu, apaisée, sereine, en un mot heureuse. Ce n’est pas Belzebuth, le « bras-droit » de Satan, qui fera la loi, non jamais, je me suis assez battu contre lui, même tout contre. J’ai gravi les montagnes d’une curieuse souffrance, celle qui fait du bien à l’Esprit, celle qui nourrit votre foi, par la force cognitive, celle qui vous donne l’énergie créatrice, qui vous fait transpirer, celle qui vous fait du bien. Et Satan voudrait que je me range à nouveau de son côté ? Folie, mon cher, je suis trop dans la diligence de l’intelligence pour me laisser avoir une seconde fois. Je vois et j’entends Dieu, sa voix se rapproche de moi, de ma voie sacrée, celle que rien ni personne ne pourra jamais me défaire.
Le "Soleil" est au rendez-vous, alors « rendez vous! », Vous n’êtes plus de taille pour combattre l’Eternel. Lui seul, le Bien, s’accorde à ma portée. Je ne suis plus celle d’antan qui croyait qu’en se rangeant du côté du malin, irait jusqu’au bout de sa folie… Mais, non, non, non, ce n’était que pur illogisme, fausseté, tout ce que je déteste. Le bonheur d’exister est en moi, à jamais, que mes ancêtres en soient les fidèles témoins ! Ceux pour qui j’ai tant prié, EUX-SEULS font pencher la balance du bon côté. Adieu obscures pensées, je l’écris comme un exutoire, je suis la source transparente par laquelle je me suis transportée au-delà de toutes vanités littéraires. Mes prises de vue, en sont le témoin ad vitam aeternam, cum quo aliquis talis erit, omnia vincit amor. Estote ergo prudentes sicut erpentes et simplices sicut columbae, vigilite et orate. Il existe une raison à ces paroles latines, elles représentent justement la raison du plus fort, n'y voyez là aucun exercice de style.
Peinture de Gustave Doré : "La tentation du diable"
La flamme qui brûle en moi
Jamais ne s’éteindra
Elle est ma lumière sacrée
Mon éternel opéra
En un seul acte et sans caméra
La flamme qui brûle en moi
Est le feu sacré
Celui qui m’a consacré
A la prière constante
Que je récite haletante
En silence
De jour et de nuit, car
Méfiance
Jamais rien n’est acquis
Sauf cette lueur
Qui illustre le lien de mon cœur
Par lequel mes ancêtres
Chaque jour, me font renaître.