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Nouvelles...
Obséquieusement la journée s'achevait comme la fin d' une homélie, sans joie ni peine.
Plusieurs fois je prenais le stylo, puis plusieurs fois je le reposais. Le temps validait la morosité ambiante. Morosité absolue, envie de rien... Le fait d'écrire manquait à mes heures, comme une nuit sans étoile. Vide intégral. Je visitai alors mes blogs d'inspiration, quelques coïncidences me firent rire, malgré tout. Choix des images, des articles, finalement il ne m'en fallait pas beaucoup pour retrouver l'envie d'écrire. Je gardais toujours près de moi "La Divine comédie", parabole parfaite de la vie, de son sens. La mythologie flirtait avec la théologie et mon rythme s'accélérait. Les mots sortaient de mon antre, la prière m'aidait aussi. A. N'avait pas donné de nouvelles depuis deux jours, cela m'inquiétait un peu, ça ne lui ressemblait pas, d'ailleurs rien ne lui ressemblait. Elle me manquait , je l'avoue.
Petite "maîtresse d'amour", dis quand reviendras-tu? Mon mari me sommait de cesser de réfléchir, de me détendre devant....la télé!!!...
Je sortis alors sous une pluie battante, embrassais mon cheval, caressais ma chienne, toujours près de moi, levais les yeux au ciel, oui finalement la vie était belle. Indéfiniment, quoi qu'il se passât. Le brouillard n'avait d'yeux que pour moi, il ne cessait de me montrer ses volutes fantomatiques. Je fumais aussi, question de partage!
Ce soir mon "je" n'appartenait qu'à moi et rien qu'à moi. La semaine avait été rude. Je continuais de gravir les hauteurs de l'esprit, en toute humilité, toujours.
Je pense à vous, et nous souhaite à tous des jours meilleurs.
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"Je reviens toujours à la Source de ma rédemption..."
Statue Louis XV
"Corne d'abondance"
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La vie qui bat...
Le jour finissait comme il pouvaitIl ne semblait pas en accord avec lui-même
D’un côté, le ciel, de bleu était nuancé
De l’autre, la noirceur variait de tons extrêmes
Rien n’avait été corrigé, tout était bien vrai, bien réel
La force des couleurs dans tout leur excès
La force de la noirceur dans toute sa sévérité
L’obscur et le bleu bariolés semblaient s’affronter
Et pourtant, ces deux images m’extasiaient
Même la couleur du temps était surnaturelle
Elle s’encanaillait avec les tonalités comme une passerelle
Sur laquelle il n’y avait pas de frontière
L’absolue vérité de la terre montait jusqu’aux cieux
L’absolue vérité de l’authenticité s’érigeait jusqu’à Dieu
Ce matin trois pies dans mon jardin s’envolèrent
Ce matin devant mes yeux à tire d’ailes
Trois pies, en m’entendant s’éloignèrent…
(voir photos ci-dessous)
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A l'instant, également!
De l'autre côté du ciel
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A l'instant...
Vue de la maison
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A L'occasion du 110 ème anniversaire d'André Malraux 1901-1976 ...
L'outrecuidance, logotype ou emblème, dessiné par Malraux lui-même, esquisse, "sise" parmi ses "dyables". C'est ainsi qu'il nommait ses coups de crayons intempestifs.
Devant le nombre de vérités que ce Grand homme écrira, ce fut difficile de choisir une maxime parmi tant de citations. Celle-ci semble me "scarifier" parfaitement..., mais TOUTES débordent d'un réalisme plus vrai que nature!
"Croyez-vous que toute une vie réellement religieuse ne soit pas une conversion de chaque jour?"
Citation extraite de "La condition humaine". Ce livre est à mon très humble avis une réflexion générale sur le sens du mot "guerre". (Prix Goncourt 1933)
Plus actuelle que jamais, "La condition humaine", relatant la guerre civile de la Chine et le massacre de Shangaï, (1917), au travers des personnages tels que Tchen, Kyo, n'en finit pas de faire parler d'elle...On pourrait dire, et ce, en toute humilité que ce Grand Monsieur que fut Malraux, fort d'être visionnaire n'en finit pas de ressusciter, d'entre les lignes. Katow, troisième personnage du livre, fut exécuté, en 1917, doté d'un humanisme aussi généreux que sincère.
Quelques unes de ses oeuvres : L'Espoir, La Condition humaine, Le musée imaginaire, Antimémoires, Oraisons funèbres, Les voix du silence, Les Conquérants, La Voie royale, etc..
"On ne connaît jamais un être, mais on cesse parfois de sentir qu'on l'ignore...Il est beau de mourir de sa mort, d'une mort qui ressemble à sa vie."
Moment de poésie : (extrait)
"Tout à coup, à travers ce qu'il restait de brume, apparut à la surface des choses, la lumière mate de la lune. Clappique (épouse du Baron), leva les yeux. Elle venait de surgir d'une grève déchirée de nuages morts et dérivait lentement dans un trou immense, sombre et transparent comme un lac avec ses profondeurs pleines d'étoiles."
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C'est ainsi qu'on Aime en Provence..." La force du destin" Giuseppe Verdi
Thème de Verdi "La forza del destino"
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De retour chez moi...
Un vent de folie vient balayer ma peine
Il a entendu les prières qui étaient miennes
Les arbres s’élèvent tels des édifices à la grandeur hautaine
Formant des forêts aux formes capricieuses
A l’orée du bois et des feuilles silencieuses
L’hiver s’annonce dans un recueil monumental
De grandeur avide et de porosité frugale
La nature toute entière vocifère en apparence
Répartissant sur terre ma fresque délétère
A jamais gravée dans ma mémoire, en occurrence
Je renoue avec le temps présent, comblée d’espérance
Humblement je le prie de chasser mes tourments
Qu’il fait bon vivre l’instant présent !
La vie est une valse incessante
De peines et de joies saisissantes
De flux et de reflux tournoyant
Mon esprit ne croit plus aux chimères d'antan
Lui seul tient mon destin entre ses mains
Lui seul sait déjà tout de mes lendemains
Il dicte mes choix et mes actes
Avec mon salut il a fait un pacte.
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"Je suis faite de tous mes morts et c'est une chose merveilleuse" Philippe Besson
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À ma Grand-mère... (L'Ange debout devant le soleil de Turner)
Aujourd' hui Mamie a rejoint le Ciel. Personne de lumière, toi qui a fait de ta vie un sacrifice permanent. Toi qui m a élevé, moi pauvre sotte je ne voyais rien. Tu as tout supporté de mes actes et des horribles démons, ceux qui avaient pris mon âme en otage. Pour un long voyage. Afin que je comprenne le sens du verbe aimer. Avant que je sache l' être précieux que tu étais. Ô ma lumière, toi qui viens de t'éteindre, tu es plus lumineuse que jamais. Dieu entends ma prière dans un ultime pardon Nous sommes tous là avec toi. L' éternité est a toi. A jamais. Mamie, comme tu vas me manquer. Ton petit corps s'en est allé rejoindre Mané. Ta mère bien aimée. Dieu donne moi la force de continuer. Je n' ai que mes larmes pour soulager ma peine et mon coeur pour te hurler combien je t'aime. Que toutes les prières du monde aident mon être qui s' effondre. Amen
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Benoît XVI sur la paix dans le monde, le 27 octobre 2011
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Assise, Julia Kristeva invitée par le Saint-Père Benoît XVI :
Basilique Sainte-Marie des Anges...Assise, le 27 Octobre 2011
Extrait Des dix principes pour l'Humanisme du XXI ème siècle : (Avec toute mon humilité) "L'Humanisme est un Féminisme".
« Outre-passer l’humain dans l’humain « (« transhumanar » ) (Paradis I : 69), dit-il, tel serait le chemin de la vérité. Il s’agirait de «nouer », au sens d’ « accoupler » ( « s’indova », se mettre là, dans le « où ») ( Paradis 33 :138) - comme se nouent le cercle et l’image dans une rosace - le divin et l’humain dans le Christ, le physique et le psychique dans l’humain. Dante, "la Divine comédie".Lien Sacré : http://www.kristeva.fr/assise2011.html
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Henry de Montherlant .... Merci Hautetfort.
"Les enfants martyrs sont ceux qu'on embrasse trop. Les Grands-mères sont particulièrement recherchées pour cette tâche de tortionnaire."