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grand-mère

  • Rêve...

    enfance,rêve,grand-mère,peine,souvenir,livreDevant la frénésie de mon appétence créatrice, dormir était devenu  un besoin vital plus qu'une envie naturelle. Fatigue et surexcitation avaient fait leur nid au sein de mon être. Je réussis malgré tout à dormir quelques heures.  Durant mon sommeil, je rêvais de ma Grand- mère . Ce songe avait une signification.  Elle me disait de ne pas la suivre. Elle me fuyait, chose improbable de son vivant. Nous étions si souvent ensemble! Ô mamie tu me manques! Voilà que mes yeux se mirent à briller devant  la puissante montée du chagrin ressenti. Malgré tous les efforts nécessaires pour ne pas trop m'apitoyer sur ma peine, les  larmes me furent imposées. Visage trempé. On pleure toujours quelqu'un par égoïsme, c'est du moins ce que je crois, surtout dans le cas de ma grand- mère, qui endura pendant plus de douze ans la maladie d'Alzheimer, et dont je m'occupais durant quelques années. Puis Maman prit le relais.

    Je faisais la "morale" à ma mère, très souvent par téléphone, elle pleurait tel un petit enfant.  Alors, je redoublais de courage afin que nous ne sombrions pas dans une irrémédiable et profonde tristesse. Je savais que si je me laissais aller à la peine, je n 'étais pas sûre de recouvrer un moral d'acier, ce dont j'avais le plus besoin, pour être seulement vivante.

    Mais, c'était sans compter sur l'inconscient, qui lui, n'oubliait rien de tout cela, et faisait resurgir de douloureux souvenirs, alors je jurais que le livre prendrait vie. Je mettrai le temps  nécessaire, mais j'y parviendrai.  Je l'ai déjà dit: Rien ni personne ne saurait me faire reculer. Ce sera son  cadeau d'Adieu. Devrais- je y laisser ma peau... de chagrin, j'achèverai mes mémoires en hommage à Mamie. Je lui devais tant, et Elle aurait été si fière devant le bonheur de voir sa petite- fille s'accomplir dans le domaine qu'elle affectionnait tant, celui de la littérature. Mon arrière grand- mère m'avait appris à lire dès l'âge de cinq ans.Nous vivions entre femmes, ma mère, souvent absente, ma grand-mère, et mon arrière grand-mère, et ce jusqu'à l'âge de vingt ans, début 1987, le 2 janvier plus exactement, date à laquelle mon aïeulle s'éteignit... Pause.

    Déjà solitaire, enfant, j'écumais tous les livres de la bibliothèque rose, puis verte, puis vint Marcel Aymé et son chat perché, Delphine et Marinette, Alain Fournier, Jack London, Lafontaine et ses Fables fameuses, Verlaine et la pluie sur son coeur, pour ne citer qu'eux. La poésie et les livres avaient déjà fait leur entrée. J'ai toujours conservé un petit recueil de "poèmes", j'avais dix ans à peine. "La neige et son blanc manteau", revenaient si souvent dans mes thèmes! J'en compris bien plus tard la signification.

    Contrairement aux enfants de ma classe qui partaient chaque hiver à la montagne accompagnés de leurs parents, moi, j 'inventais ce que je ne faisais pas.  Je ne manquais de rien, certes pas, mais le foyer familial traditionnel me fit douloureusement défaut.  Je fus adulte avant d'être enfant! C'est exactement ainsi que je résume ma vie passée... Puis vint le moment où la terre se mit à trembler... cela était irrémédiable pour un être à la sensibilité exacerbée...Hypersensible. Alors, je me pris comme cible, tient, ça rime... à rien! Gâchis, le seul et unique mot résumant mon adolescence. Réveil des sens, çà rime encore, effort..., non, ça suffira pour aujourd'hui...


  • À ma Grand-mère... (L'Ange debout devant le soleil de Turner)

    priere,mort,grand-mère,lumièreAujourd' hui Mamie a rejoint le Ciel. Personne de lumière, toi qui a fait de ta vie un sacrifice permanent. Toi qui m a élevé, moi pauvre sotte je ne voyais rien.  Tu as tout supporté de mes actes et des horribles démons, ceux qui avaient pris mon âme en otage. Pour un long voyage. Afin que je comprenne le sens du verbe aimer. Avant que je sache l' être précieux que tu étais. Ô ma lumière, toi qui viens de t'éteindre, tu es plus lumineuse que jamais.  Dieu entends ma prière dans un ultime pardon Nous sommes tous là avec toi.  L' éternité est a toi.  A jamais. Mamie, comme tu vas me manquer. Ton petit corps s'en est allé rejoindre Mané.  Ta mère bien aimée.  Dieu donne moi la force de continuer. Je n' ai que mes larmes pour soulager ma peine et mon coeur pour te hurler combien je t'aime. Que toutes les prières  du monde aident mon être qui s' effondre.  Amen

  • Laissez-moi sourire, à défaut de pouvoir rire.

    légère,remise à niveau,vérité,grand-mère,mort,deuillégère,remise à niveau,vérité,grand-mère,mort,deuilMa grand-mère vient de s’éteindre aujourd’hui à 11heures dans les bras de ma mère. J’appris la douloureuse nouvelle,  hurlante et pleurante de douleur, je ne pouvais m’y résoudre. Je me rendis dès lors à ses côtés, et, là je fus soulagée : son visage était si apaisé, elle était si belle.

    Je compris alors que la mort l’avait libéré, de sa maladie et de ses souffrances. Mes larmes s’arrêtèrent de couler, mon fleuve se jetait dans la rivière de sa vie, Elle qui m’avait élevé, avait rejoint les Anges, les Vrais.

    Je lui récitai la prière que je lui avais écrite durant le parcours, afin de me rendre à son chevet

    Plénitude totale. Le Salut devant la mort. Amplitude de ce que je savais. Lumineuse!

     

    Je viens de rentrer, et, comme à mon habitude, je surfai sur mes blogs préférés, et là, que lis-je ? Des critiques d’écrivains à d’autres, ceux qui justement prônaient la sagesse, Dieu, la Bible, le Coran, et la Torah. Visiblement ce qu’ils écrivaient n’était pas du tout en symbiose avec leurs« prières». Je me dis alors in petto, que tous leurs écrits à base de bonté, n’avaient rien de pur. Ils jetaient de la poudre au yeux des internautes, et rien d’autres. Je dirais presque qu’en évoquant Dieu à tort et à travers, ils blasphémaient. Les uns comme les autres, et surtout certains (nes).

    J’ai la chance ne pas avoir besoin de vivre de mon art, la Liberté comme seule étendard : voilà ma devise.

     

    Le peu de connaissances Que j’avais acquises valaient bien mieux que tant de faussetés. « Prier pour ceci prier pour cela, mais surtout ne faites pas comme moi ! » ou « Faites ce que je vous dis, mais ne faites pas ce que je fais !!! »

    A bon entendeur (se), salut, et bonne route, trop sinueuse à mon goût authentiquement sincère !

     

    Mamie, tu vas me manquer, mais tu es bien mieux auprès de Mané, notre arrière grand-mère tant chérie. Le Ciel, ci-dessous, est désormais ta patrie. Que Dieu te garde, toi qui t'es sacrifié durant toute ta longue vie... Je t'aime. Nous t'aimons maman et moi, plus que tout.

     

  • Mes Racines :

    Grand-mère.jpg"Il est grand temps de rallumer les étoiles" G.Appolinaire