Ce cercle d'or à l'infinie beauté
Chaque jour attend que le soir l’appelle
Pour qu’à nos yeux enfin il se révèle
L’horizon se revêt de ses oripeaux
Et le ciel semble voler bien haut
Je caresse alors l’espoir d’une chimère
Qui se fiche pas mal de mes misères
Et brulante devant tant de beautés
C’est le carnaval des tons sacrés
Qui une fois par jour et pas une de plus
Fait que je me noie dans un ciel nu
Fait qu’à chaque fois je tombe des nues
Je suis le soleil derrière les collines
Espérant sans cesse qu’il me devine
Je fais un vœu, juste ce soir
Celui dans lequel mon cœur fatigué
Jamais ne finira d’aimer
ça s’appelle l’espoir…