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poèsie - Page 2

  • Le libre esclavage poétique...

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    La poésie nous donne la parole

    Aux mots, Elle offre le premier rôle

    Et à la vie, l’ouverture d’Esprit.

    Les poètes en connaissent le prix

    Car un jour sans écrire,

    Et les voilà remisés à de simples sbires

    Cherchant en vain de vaines descriptions

    Ils invoquent Dieu et tous les Saints de la création

    Ils sont prêts à tant de dévotions !

    C’est la rançon de la « gloire »

    Qui blasphème leur mémoire !

    Quand la page reste indéfiniment blanche

    Leurs émotions paraissent endeuillées,

    Par tant de futilités leurs branches semblent s’effeuiller.

    La poésie est partout, oui mais vaste est le mot

    Que faut-il pour fixer l’attention

    Et ne pas se laisser prendre dans le tourbillon

    De trop d’images perçues, de trop d'images reçues

    Les voilà bien déçus.

    Lorsque les jets de l’inspiration se font attendre

    Ils ne cessent jamais de chercher à comprendre.

    Ils semblent avoir été frappés de cécité

    Quand le mot juste se fait attendre sur le papier.

    La poésie est partout, oui, mais où se cache t- elle

    Au plus profond de soi, ou au dehors dans le froid ?

    Au plus profond du moi, ou au jardin de l’émoi ?

    Des images plein la tête, leur cœur n’est pourtant pas à la fête

    Quand soudain dans un silence céleste

    Ils recommencent à être les esclaves de leur geste

    Les mots glissent sur la feuille jusqu’ici restée blanche

    Et les phrases ressurgissent en avalanche.

    Enfin leur âme se libère

    Et le chant des mystères

    Foisonne sur le papier sacré

    Où ils étalent la vision de la béatitude

    Où ils dévalent avec passion le rythme lyrique

    Des contemplations sismiques de plénitude.

    Leur écueil n’est plus qu’un vilain souvenir

    La rime nouvelle fait toujours oublier le pire

    Car le meilleur est  toujours à venir.

    La poésie monte vers des cieux incandescents

    Et son parcours est toujours lumineux, évanéscent.

     

     

  • Le Rocher...

    Je gravirai de mes mains nues 

    L'endroit élevé où je vis l'Elu

    La montagne sacrée de l'Eternel

    Jusqu'au sommet j'irai vers elle

     

    De jours et de nuits,

    Par le soleil ou par la pluie

    J'escaladerai le reste de ma vie

    En allant comme attendue 

    À la rencontre de l'Absolu

      

    Je rêve d'immenses solitudes 

    D’espaces infinis et d'altitude

    De désert de sables fins et de dunes 

    Dans lequel je tremperai ma plume

      

    Il me faut écrire encore 

    Il me faut écrire plus fort 

    Il me faut écrire sans cesse

    Il me faut écrire la liesse

    Et exalter les faiblesses

      

    Mes vers sont pour Toi,  l'Eternel 

    Ils ne m'appartiennent pas

    Mes vers sont pour le Très Haut

    Car Dieu seul connaît le partage des mots

    La miséricorde sans ombrage

    Le parfum de l'Amour sans naufrage

     L'arôme des beaux jours

    La répartition de la bonté qui accourt

    Tout ce qui dépend de la volonté Divine.

    Car je suis faite pour Aimer

    Telle Aphrodite, me voilà comblée.

    A ce petit don que Dieu m’à donné pour toujours

    "Je"Lui rends grâce chaque jour

    Par des silences,  des prières

    Par des images et quelques vers.

     

    Je rêve chaque nuit

    De traverser le paradis.

    Les étoiles et la lune

    Comme encrier de fortune

    Ont évincé ma brume.

    Dieu et rien que Lui

    Pour renaître à la vie. 

    Qu'il en soit toujours ainsi.

     

  • Espoir...

    "Et si le temps était désormais aux poètes bénis?"

  • Le temps de vivre

    Le temps de vivre

    de respirer à plein poumon

    un air pur qui m'ennivre

    cheveux au vent, ça sent bon

    la nature à ses prétendants

    je prends mon temps

    je lui offre ma vie

    comme une prière d'enfants

    j'implore Dieu mon Ami

    pour les êtres que je chérie

    pour la planète entière

    et celui qui m'est cher

    tout n'est qu'Amour

    je ne ferai pas demi- tour

    le Bien et seulement lui 

    je me noie, pourtant à la surface

    j'apprends la patience dans la joie

    celle que rien n'efface

    au plus profond, infiniment acquise

    si vous saviez comme il est bon

    d'alimenter l'oraison de la genèse

    ne pas refaire le monde

    ne plus souffler sur les braises

    mon coeur inonde moi de joie

    dans cette nature si féconde

    dont je me nourris à chaque seconde

    à chaque instant, je prends mon temps

    Riez, moi, je sourirai!

     

     

     

     

     

     

  • Marien Delfavard: Un vent de poésie souffle sur la littérature!

    Au début on le croirait pompeux et condescendant, que nenni ! Après avoir lu un extrait de cet ouvrage, je suis pantoise. Ce khâgneux, (ainsi que je l'avais deviné), est naturellement un Poète, comme il n'en existe plus beaucoup. Malgré un vocabulaire nécessitant parfois un dico, je l'avoue, ce jeune homme a tout pour devenir un Grand. Quel bonheur de parcourir litotes, et autres rhétoriques à la cohérence parfaite!  Cet éphèbe semble armé pour une longue vie littéraire. Bravo.littérature, poésie, subtilité, vocabulaire,

  • William Blake 1757-1827 "The Divine Image" :

    "Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile" W.Blake

    Extrait de "Songs of Innocence" 1789blake, poésie, image, peintre, art,littérature

  • Les "Belles" années: "Je suis comme je suis" sur un texte de Jacques Prévert

    Juliette Gréco

  • Dora Maar ( Henriette Théodora Markovitch) -1907-1997- Muse de Picasso...

    art, photo, peinture, beauté, picassoPhotographe, poète et peintre, passionnée à l'extrème et éclipsée par Pablo Picasso, qui s'en inspira pour bon nombre de ses toiles. Il l'a quittera finalement pour une autre, celle avec il eut deux enfants.

  • On croit souvent, mais on n'est jamais sûr de rien, et c'est très bien...

    Laisse couler l’eau de ton regard

    Ta vie tu l’as imprimé sur un buvard

    Même si c’est trop rock and roll

    Tu éponges tes mauvais rôles

    Tes larmes entretenues dans du formol

    Ont le goût des réveils abimés

    Il n’y a pas de hasard, pas d’école

    Pour ceux qui ont le premier rôle

    Tu ne vois bien que dans le noir

    Mais le noir est la lumière des fous

    Le reflet de tes espoirs,

    Et l’émotion toujours en errance

    Feront de tes pas une danse

    Une pièce de théâtre, ne pas rater la dernière séance.

    Alors, prends le recul et prends soin de toi

    Sans calcul et sans retard

    Ceux qui ne sont plus là

    Sont juste à côté de ton moi

    N’oublie pas de mettre le futur au présent

    Sur les mots ne met pas d’accent

    Sauve ta peau de ses oripeaux

    Remettre son existence à niveau

    Le mauvais sort te tournera le dos.

  • Les mots doux :

    Un peu d’orgueil pour avancer

    Sur le recueil de tes pensées

    Les mots armés comme  des couperets

    Dansent une folle nuit d’été

    Les mots armés sortent le soir

    Te redonner un peu d’espoir

     

    Chaque lettre que tu dessines

    S’accordent à valser sur les  rimes

    Que tu gardais pour elle en prime

    De peur qu’elle ne s’abîme

    Rêvant de folies, la garder en otage

    Épris  à en faire naufrage

     

    Le papier comme seul allié

    Recyclera ta destinée

    On ne fait pas de gaspillage

    Quand on voyage entre les âges

    Et que tournent les pages

    Le papier comme seul support

    Emmènera tes vers à bon port

    Et c’est un style haut entre les doigts

    Que l’écriture fait sa loi

    Loin de la vie, de ses tortures

    Loin de la vie, de ses blessures

    On l’appelle Dame Littérature

     

    Un peu d’orgueil pour continuer

    Et tu effeuilles des pétales de roses

    Celles qui  s’étalent sur ta prose

    Les lettres ont quitté l’alphabet

    Pour arriver jusqu’à tes pieds

     

     

    A tes genoux, des billets doux

    Voilà la déclaration d’un fou d’amour

    Voilà la déclaration d’un amour fou.

     

     

  • Signé Sagan (Didier Barbelivien pour Sylvie Vartan) SUBLIME :

    Un geste, un frisson de septembre

    Cette voix que je crois entendre

    Comme un murmure désenchanté

    Du Mozart en accéléré

     

    Les épaules penchées sur un livre

    La prison des gens vraiment libres

    Combien de nuits à ses romans

    Mieux qu’une amie, mieux qu’un amant

     

    Un certain sourire peut-être

    L’envie d’être ou ne pas être

    Quelques mots écrits sur le vent

    Et d’une plume, signé Sagan

     

    Un verre de Whisky pour quoi faire

    Sur le soleil des tapis verts

    Cette façon de tenir ses gants

    Cette élégance éperdument

     

    Sous la fumée des cigarettes

    Brûle la vie des marionnettes

    Cette impatience au bout du temps

    La politesse des insolents

     

    Aimez-vous Brahms nous dit-elle

    Et cette musique infidèle

    Quelques phrases écrites en passant

    Mais d’une plume, signé Sagan

     

    Vivre sa vie à toute allure

    Une gifle à la littérature

    Des prix comme des bons points d’enfant

    Souliers d’or et soucis d’argent

     

    Où vont les merveilleux nuages

    Au bout du compte au bout de l’âge

    Mourir n’est pas si important

    L’hiver n’arrête pas le printemps

     

    Et de guerre lasse on s’apprête

    À quitter les bruits de la fête

    Écrire le mot fin simplement

    Et d’une plume, signé Sagan

    D’une plume signé Sagan

  • A ceux qui croient...

    A ceux qui croient

    Qu'un plus un égale trois

    A ceux qui ne seront jamais mon cheval de Troie

    Pauvres âmes errantes

    Mettant au défi leur personne apparente

    Navrantes pseudo-histoires

    Histoire d'y croire pour de faux

    A ceux qui ne croient qu'à leurs idéaux

    Eux plus moi égale zéro

    Là, ils n'ont pas faux

    Mon coeur est fidèle et ma mémoire rebelle

    L'essence éternelle

    De ceux qui n'ont rien de réel....

  • Hommage à Bashung 1947-2009, "La nuit je mens"...

    Artiste: Alain Bashung
    Chanson: La Nuit Je Mens

    On m'a vu dans le Vercors
    Sauter à l'élastique
    Voleur d'amphores
    Au fond des criques
    J'ai fait la cour à des murènes
    J’ai fait l'amour j'ai fait le mort
    T'étais pas née

    À la station balnéaire
    Tu t'es pas fait prier
    J'étais gant de crin, geyser
    Pour un peu je trempais
    Histoire d'eau

    La nuit je mens
    Je prends des trains à travers la plaine
    La nuit je mens
    Je m'en lave les mains
    J'ai dans les bottes des montagnes de questions
    Où subsiste encore ton écho
    Où subsiste encore ton écho

    J'ai fait la saison
    Dans cette boîte crânienne
    Tes pensées
    Je les faisais miennes
    T'accaparer seulement t'accaparer
    D'estrade en estrade
    J'ai fait danser tant de malentendus
    Des kilomètres de vie en rose

    Un jour au cirque
    Un autre à chercher à te plaire
    Dresseur de loulous
    Dynamiteur d'aqueducs

    La nuit je mens
    Je prends des trains à travers la plaine
    La nuit je mens
    Effrontément
    J’ai dans les bottes des montagnes de questions
    Où subsiste encore ton écho
    Où subsiste encore ton écho

    On m'a vu dans le Vercors
    Sauter à l'élastique
    Voleur d'amphores
    Au fond des criques
    J'ai fait la cour à des murènes
    J’ai fait l'amour j'ai fait le mort
    T'étais pas née

    La nuit je mens
    Je prends des trains à travers la plaine
    La nuit je mens
    Je m'en lave les mains
    J'ai dans les bottes des montagnes de questions
    Où subsiste encore ton écho
    Où subsiste encore ton écho

    La nuit je mens
    Je prends des trains à travers la plaine
    La nuit je mens
    Je m'en lave les mains
    J'ai dans les bottes des montagnes de questions
    Où subsiste encore ton écho
    Où subsiste encore ton écho ...