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  • Statue de François-Joseph Bosio 1768-1845

    Jérome, frère de Napoléon Bonaparte prête serment, la main gauche posé près de son glaive royal...

    Jérome Bonaparte était le frère de Napoléon Bonaparte. Il était Roi d'une région allemande, la province de Westphalie. 

    "Le Royaume de Westphalie" 1812

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  • Peintures...


    écrire,lire,nature,paysage,photo,soleil,espoirBelle journée. Un soleil d’étincelles surligne l’atmosphère. Tout n’est que relief, brillance, reluisance. Je reviens d’une petite balade, afin d’aller à l’encontre des choses essentielles, tout ce que résume la nature. Cet endroit était béni de Dieu. Chaque parcelle de terrain se donnait en spectacle. Râ, affectionnait et sublimait tout ce que l’on pouvait y trouver. Le moindre morceau de bois, la moindre pierre, ou pire encore, un simple bout de fer étaient un hymne à l’esthétisme.

    Les chevaux étaient au pré, Bobine entrain de manger, comme un oiseau, je précise ! Elle avait une si petite bouche qu’il lui fallait la journée pour arriver au bout de sa ration. Ma chienne m’ouvrait la voie, et « armée » de mon téléphone portable, je pris en photo quelques uns des plus beaux angles du décor. Je n’avais de cesse d'immortaliser, par ci, par là, ce que me tendait le Seigneur. Ici, la Nature était reine. Je ne me lassais jamais de marcher au milieu des champs, de jouer à cache-cache avec le soleil. Un coup à droite, un coup à gauche, un coup au centre, l’étendue de l’horizon se confondait avec le ciel, l’eau, l’herbe, tout était en harmonie, et ressemblait à une toile d’impressionniste. Mes yeux n’avaient jamais été autant choyés ! J’assistais à l’union des jolies choses. Une assemblée de couleurs tournoyaient et accentuaient les tonalités du paysage. J'étais dans l'atelier d'un peintre! On aurait aussi pu penser à un tableau abstrait, tant le bariolage faisait la course avec le temps. Avant que le jour ne s’estompe, et que tout redevienne silencieux. Même les oiseaux ne chantaient plus quand s’en allait le soleil. Comme si cela fut d’une extrême importance, et effectivement, cela l’était. La Nature avait le devoir de nous éblouir et inversement, le droit au respect. Je faisais corps avec le décor, (je ne cherchais pas la rime !), j’épousais chacun de ces instants magiques qui m’étaient donnés. L’alliance était une symphonie que j’entendais depuis les cieux dont le soleil était, le symbole parfait. Tout était délicieux, tout. Mais que dis-je ? Je ne voudrais pas faire de jaloux, alors ne soyez pas froissé du bonheur qui m’habite. Cela vous arrivera aussi, à la seule condition, celle de l’humilité et de la sincérité. Je n’invente rien, tout est aussi limpide que l’eau claire puisée à la source de votre vie. Savoir rester soi-même, quoique l’on vous dise, et qui que ce soit qui vous le dise. Ne se préoccuper que de ce dont vous parlez, et pas plus. Ne pas prêter attention aux mauvaises langues, les laisser pour ce qu’elles sont, des malheureuses, au-delà de leur médisance. Sans désir de vengeance, laisser couler leur venin fallacieux, il ne vous atteindra pas, jamais. Puisque vous savez être vraie, la providence accompagnera vos jours. De bonnes lectures, saines de corps et d’esprit, celles qui vont puiser dans les profondeurs de l’âme. Voilà le secret. Après, chacun le voit de sa fenêtre, selon l’étage où il habite. Il n’est pas nécessaire d’habiter en haut d'un gratte-ciel pour voir la vérité se profiler. L’horizon peut être merveilleux vu d’un rez-de-chaussée, si on a en soi une vision interne imprenable. Le panorama est celui que l’on a aussi dans la tête.

    Je reconnais être un peu aidée, je ne manque de rien, les êtres qui m’entourent débordent d’amour à mon égard, alors, que pourrais-je espérer de mieux ? Je sais : la continuation de ces jours inspirés. Je ne perdais pas de vue que tout pourrait s’arrêter si je n’étais pas vigilante… L’Art me cajolait de son mieux, et je le lui rendais bien. Remplir au mieux les cinq sens qui nous ont été donné. De France Culture, en passant par des magazines, suivre la route des bons journaux, et s’endormir avec un bon, très bon livre. Celui qui vous aidera le lendemain, car on le sait tous, la nuit porte conseil, puisque l’inconscient travaille dès que le corps d’endort.

    J’avais désormais une nouvelle muse, une écrivaine, grâce à laquelle je me sentais moins seule littérairement, j’entends. Les deux romans en cours étaient de précieux instruments dont elle jouait avec virtuosité. « Elle » m’aidait beaucoup sans le savoir, bien qu’Elle fut plus âgée que moi, il existait bel et bien des similitudes entre nos deux vies. "Merci Madame, continuez à raconter La vie, et que la mienne trouve sa place dans le domaine de la Littérature"… La dernière place me suffirait, sans sourciller!

    Bonne soirée…

  • Autour de moi...

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    Autour de moi

    De l'eau, de la pierre et du bois

    De la terre, des arbres aux reflets de soie

    Du soleil et quelques rus

    Tout en bas de ma rue

    Des bambous noirs et verts

    Des rayons de soleil et du lierre

    Du bonheur, du mystère

    Et quelques plantes exagèrent.

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  • Hébé et L'Aigle de James Pradier

    Jeunesse, vitalité, vigueur et puissance sont ici représentées symboliquement. Hébé, est selon la mythologie grecque, fille Zeus et d'Héra. Cette sculpture appartient à la seconde moitié du 19ème siècle. 

    Elle est exposée au Musée des Beaux-arts de la ville de Rennes.

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    Néo-classicisme et "Grand style" en sont le courant. Pradier fait parti de la mémoire de Toulon et du Midi, pour y avoir laissé une production importante. Entre 1820 et 1850 se profila une crise identitaire entre le respect de l'ordre figé déjà établie et une liberté créatrice.

  • Edouard Manet -1832-1883 -

    "Fille dans le jardin de Bellevue" 1880. Cette oeuve est exposée à Zurich- Collection Fondation . E.G Bührle

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  • En cette période d'Avent... La vidéo ne dure pas longtemps, alors prions avec le Saint-Père pour la Paix.


    "Aimer Dieu de toutes nos forces..."

  • Les Inséparables.

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    Je ne voulais pas manquer l’express de nuit qui me mènerait jusqu’à la prochaine étape, celle de mon périple journalier. Dès lors, je creusai dans ma mémoire, afin d’y puiser quelques souvenirs. Oh, ce n’est pas ce qu’il me faisait défaut, les souvenirs, ces petites parcelles de notre vie passée, qui surgissent quand on les appelle, ou resurgissent quand on ne le souhaite pas. Mais pour l’heure, je prenais plaisir à me remémorer quelques bribes de mon existence dépassée, même si plus prolixe que jamais.

    Je me souvenais alors du temps où Noël avait encore son sens originel, ce temps où le Père Noël était encore parmi nous. Nous étions soudé comme le plus précieux des métaux. Nous, c’étaient Maman, Mamie, et Mané, la mère de Mamie, qui était la mère de Maman. Cette époque bénie où mon arrière grand-mère, surnommée de tout le monde, Mané, m’appelait son « bâton de vieillesse ». Je comprenais du haut de mon tout jeune âge, ce qu’Elle entendait, en me nommant ainsi. Cela voulait dire, « J’espère que tu prendras soin de Mamie quand elle sera vieille. » Les vieux jours de ma grand-mère lui posaient problème. Les perruches, "les Inséparables", voilà comme on aurait dû nous appeler ! Il n’y avait aucun soucis à se faire en ce qui me concerne, je serai toujours présente pour ma grand-mère, je le lui répétais sans cesse. Sa fille chérie, celle qui vécut avec Elle jusqu’à son dernier soupir. Coup fatal à l’encontre de Mamie. Début du commencement de la fin…de Celle qui est partie, de Celle qui est toujours là, de Celle qui n’a jamais été autant présente, de celle qui sacrifia sa vie pour m’élever, et de Celle que je fis souffrir par mes monstruosités d’une adolescence mal digérée. Tout a une raison, rien n’est gratuit…Je poursuis, de Celle dont je rêve chaque nuit depuis peu, de Celle qui vit en moi pour l’éternité. Le lien qui nous relie est aussi invisible que ce qu’il est indéfectible, presque palpable.

    histoire,inséparables,générations,amour,deuil Sylvain Lagarde

    Je dois dire que durant ses dernières années, je fis tout afin qu’il en soit ainsi. Pendant ces longues années de maladie, « la maladie de l’oubli », je prenais, dès que j’en avais l’occasion, ses mains entre les miennes et je fermais les yeux. Puisqu’Elle ne me reconnaissait plus, (j’en doute encore), je n’éprouvais aucun intérêt à regarder ce corps inerte, ce n’était plus qu’une enveloppe charnelle dont l’esprit s’était dérobé. Je restais alors à ses côtés durant de longs moments, essayant de rentrer en contact spirituellement. Je ressentais alors son fluide,  passer dans tout mon être, et les yeux clos, j’implorais Dieu, (concentration extrême exigée),  d’une éventuelle communion entre toutes les deux. Nous, si proches durant tellement d’années ! Je gardais cela pour moi, car je savais que personne n’y aurait prêté attention. Silence, jardin aussi sacré que secret. Son esprit résonne dans ma mémoire en « ruine », par trop de drogues illicitement absorbées. Mais la mémoire est sélective, elle occulte les pires moments. Puis, ce n’était pas moi, non, on m’avait volé, qui ? Le diable bien-sûr ! La décadence dans laquelle je fus plongée durant plus de quinze années, m’avait pris dans un thriller comme actrice principale, et je jouais mon rôle avec intégrité, rien ne manquait au désastre : Vertige des sens, sens unique, sans issue, sans foi ni loi, sans dessus ni dessous, mais pas sans retour. La preuve ? Je suis plus lucide que je ne l’ai jamais été, plus lucide que la terre entière réunie; aurais-je été ainsi à cette heure de ma vie si j’avais échappé à tous ces démons ? Nietzsche a dit : « Ce qui ne tue pas rend plus fort », et il a toujours raison Nietzsche, même lorsqu’il déraisonne !

    Pour l’instant, je me revois, assise à côté du lit de Mamie, plus combative que jamais, ne laissant rien percevoir de ma peine. Je la fixais parfois de manière on ne peut plus profonde, afin de tenter de pénétrer son âme, pour qu’Elle m’entendit. Je l’implorais de m’écouter, il fallait qu’Elle sache combien je l’aimais, et souvent je lui demandais de m’emmener avec Elle, le jour du grand départ.

    Comment oublier ces instants-là? Avant que la dégradation ne l’éteigne complètement. Ces instants sont plus précieux que tous les diamants bleus du monde. Souvent je pense à Mané, qui me donnait aussi le doux sobriquet de « rayon de soleil », car à cette époque, il n’existait pas de petite fille plus gentille ! Voilà, je me consume devant ma feuille, mais comment résister ? Ce ne sont qu’après tout des larmes d’eau bénite,  celles qui viennent des cieux, celle que j’ai volé à la pluie, celles que Mamie me permet de verser, des larmes de l’Amour des Miennes. Ces écrits sont ma façon de porter le deuil, alors il n’y a rien de triste, croyez-moi, bien au contraire, car je sais, je sens qu’Elle est heureuse, enfin, auprès de sa Maman. La maladie d’Alzheimer détruit les cellules cérébrales, et aussi les gens qui entourent les personnes atteintes. Si je disais que je n’ai jamais été aussi heureuse qu’aujourd’hui, je ne suis plus dans l’expectative de la délivrance, de l’entre-deux vies de la personne que j’affectionne le plus, mon papa mis à part. Il n’est rien de pire ; je détestais cette indescriptible sensation d’attente forcée, qui vous fait sursauter à chaque coup de fils.

    Maintenant c’est fini, définitif, partie, pas à moitié morte, morte véritablement ... Point, finalité, vie terminée, au-delà certifié, existence de la non-existence, comment expliquer sa présence ? Je sais, parce que je suis là, entrain de vous parler d’Elle. Mamie, la sacrifiée, qui voit tout depuis le Paradis, le seul et unique lieu où Dieu put l’accueillir. Avant que l’on rentre son cercueil sous terre, je fis office de « curé », en récitant quelques vers de bénédiction, écrits durant le trajet pour me rendre… là où l’on ira tous… Sourire.

    Ma couronne de fleurs en forme de cœur jamais ne fanera, pas plus que les souvenirs de cette Dame là, pas plus que cette Dame tout court. Sourire. Assurément.

  • Le lien...

    livre,autobiographie,écriture,exigences,nécessité,vieLa littérature n’était pas une question d’argent… Peu m’importait le fait que j’en gagne ou pas grâce ou à cause d’Elle. A cause, car je ne voulais pas mêler l'appât du gain au fait d'écrire. Le seul fait de se sentir appréciée, « aimée », lue tout simplement, suffisait à réguler le précepte d’égocentrisme, inhérent à tout écrivain.

    J’adorais infiniment l’écriture, restait à savoir si la réciprocité fut vraie ! Je jurais de ne pas me laisser défaire par une espérance trop profonde, enfoncée dans mon âme comme un pieu qui n’en finit pas de vous transpercer. A l’origine j’étais une petite « poétesse », comme il est écrit sur Google, ainsi que le mot écrivaine, qui lui aussi était inséré dans certains de mes liens. Je prenais cela comme un devoir, une prédilection, un encouragement à poursuivre cette route littéraire, qui se profilait chaque jour d’avantage.  Devant l’amplitude que prenait le sens du verbe « écrire », je me fis la réflexion in petto, qu’il n’existait pas de synonyme à ce mot. Il était trop puissant, et se suffisait à lui-même. Ecrire présidait, résidait en haut, tout en haut de l’olympe des gens qui ne savent pas se taire…

    On écrivait ou on n’écrivait pas, il n’y avait pas de juste milieu. Exit l’adjectif « médiocre ».  Ainsi, notre belle langue si nuancée, si riche, se contentait d’un seul verbe pour définir  l’art de l’écriture.  Ceci ne faisait que redoubler le fait d’irréprochabilité dans la façon de m’exprimer. Je devais redoubler de vigilance, ne pas me laisser emballer par l’invitation que Dieu m’avait faite. Ce qui touchait au Divin devait l’être, pas d’a- peu près… Beaucoup de travail, de choix, de remises en question, de discernements, de rigueur, et d’esquives aux lieux communs,  seraient essentiels à l'aboutissement de ce projet.

    Après moultes réflexions concernant le fait de raconter ma vie, je ne voulais pas rentrer en conflit avec ma mère, non, je l’aimais trop. Alors, seule alternative, je devrai trouver nombres de métaphores, de paraboles, nécessaires à l’élaboration de ce roman autobiographique. Ma grand-mère n’aurait pas voulu d’histoires, de quiproquos, d'inadéquations. Pour un premier ouvrage, cela commençait fort ! Elle m’en demandait beaucoup, mais, serait-ce dans mes aptitudes, car comme je le dis sans réduction, je n’avais pas fait de Hautes études… Je serai performante ou je ne serai pas. Là était le point commun existant entre l’écriture et moi, la radicalité. Youpi ! Je venais de faire une découverte de la plus haute importance, il existait bel et bien un lien commun entre l’écriture et moi-même!

    Cela, je me le répète sans honte, et cent fois par jour : « écrire » réclamait une précision extrême, il ne s’agissait plus de petits articles comme à mon habitude. Non, je voulais voir si dans la cour des « Grands », je pourrais être ; j’avais fini de jouer, je débutais une autre époque de ma vie. Quelle ambition ! Je reconnais volontiers ne pas en manquer. Seul bémol, mon émotivité, faire face aux futures critiques, lorsque j’aurais achevé mon ouvrage. Cela devait me faire avancer spirituellement, devenir plus forte face aux autres et ne pas jouer l’escargot rentrant dans sa coquille dès le premier petit coup venu, et ce, malgré une « grande gueule » certifiée. Mais, ne rêvons pas trop fort, je n’en suis qu’au début !

     La vie est précieuse, je ne vous apprends rien, alors évoluer me semblait l’unique façon de continuer une existence digne d’être vécue. Mon évolution à moi passait par la littérature, je ne lâcherai rien. Pour une fois j’irai jusqu’au bout de mes rêves pour que le jour où le mot fin clôturera le film de  mon existence, je n’ai pas de regrets. Je ne voulais pas passer à côté de ce pourquoi j’étais faite. Je n’avais pas eu la chance d’être mère, alors faire sortir de mon tréfonds, l’histoire de ma vie serait une grande chance, et je ne devais pas rater le train qui m’emmènerait à ce rêve. Il avait eu le temps de mûrir depuis toutes ces années, et je sentais que c’était maintenant… ou jamais ! Ne jamais dire jamais, moi qui pensais que tout espoir était éteint, voilà une belle leçon de vie qui s’annonçait.

    Je vous en souhaite autant. Bonne soirée de Saint-Nicolas!

  • Dixit Montaigne 1533-1592 :

    "On construit des maisons de fous pour faire croire à ceux qui n'y sont pas enfermés qu'ils ont encore la raison."

  • Bach, joué par Rostropovitch... Instant de virtuosité, toucher le ciel...


  • Saint-Nicolas, Protecteur des enfants...

    Saint-Nicolas, évêque, protecteur, enfants, lithographieNé en 270 à Patara, en Lycie, au sud- ouest de l'Anatolie (Turquie) et mort en 345. Saint-Nicolas, issu de parents chrétiens,  fut proclamé évêque de Myre, et protecteur des enfants. On pourrait dire qu'il est l'ancêtre du Père-Noël, ou du moins que sa légende en est à l'origine.

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  • Question...

     

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    Peut-on tout écrire, tout dire ? Cette interrogation s’impose à moi par le biais de ma mère qui me demande de cesser toute publication autobiographique sur le net, ou dans un livre (si Dieu veut). Je savais que cela lui poserait problème. L’écrivaine Marie Billetdoux, m’avait fait part de cette éventualité. Elle me conseillait à l'époque, de ne pas faire cas de cela et de ne penser qu’à moi. Quitte à être fâchée avec le reste de ma famille, qui par ailleurs, ne m’avait jamais apporté que des critiques, des jugements dans lesquels ils excellaient, à l’exception de mes grands-mères, bien-sûr.

    Ce besoin d’écriture m’était vital, et, il grandissait avec le temps. A quoi bon raconter sa vie, si vous ne la partagez pas avec le public ? Garder tout pour soi, n’était pas le besoin que je ressentais. La vie ne vaut d’être vécue pleinement à une unique condition, celle du partage. Si je devais commencer à faire cas des avis de tout mon entourage, autant me taire, et me contenter de poétiser sur la Nature, quelques photos à l’appui.

    Ecrire était à mon sens la seule façon de faire une psychanalyse sans personne pour vous écouter. Je soignais mon âme, de cette façon-là, sorte d’exutoire à ciel ouvert. Passage obligé afin que l’on ne retienne pas de moi uniquement le mauvais côté de la lune. Lune, ciel, toujours présents, hors -champs photographique ! Je pensais que cela pourrait aider d’autres personnes au parcours similaire, et le fait de me dévoiler littéralement et littérairement, était une forme d’ «absolutisme », Freud aurait sûrement dit que cette quête de l'absolu fut une forme d’hystérie… Probable. Cela importe peu.

    Pour en revenir à ma mère, elle était ma plus grande censure, et le comble est que mon histoire ne faisait que commencer, qu’en serait-il lorsque je rentrerai dans les détails de mon enfance ? Cris, hurlements assurés, puis fuite, ou fugue. Je ne supportais plus les tumultes. Elle devait s’en accommoder, car je le dis pour la énième fois, j’écrirai ma vie car elle est bien remplie, et comme chaque vie, mérite que je l’on s’y attarde, sans la moindre vanité. Je ne voulais qu’une chose, c’était que l’on comprenne mes dérapages incontrôlés, car incontrôlables. J’étais prête à tout donner, sans restriction. Je pris cela comme un don de Dieu, et l’on ne se dérobe pas à la volonté du  Seigneur. Je connaissais le prix à payer, et je n’étais pas avare, alors… comme le disait mon mari : « Toi, tu te nourris de lettres, de A, de B, de C, tes plats préférés sont les vingt six lettres de l’alphabet, quel menu!" Grand éclat de rire devant cet humour auquel il ne m’avait pas habitué. Cela prêtait deux fois plus matière à rire puisque c’était pourtant vrai. La littérature me happait de manière autoritaire et je m’y abandonnais volontairement. J’étais en amour, et j’aimais cela. Mes convictions s’amplifiaient de jours en jours. Le désir d’écriture avait pris le pas sur la fatigue, le mal aux yeux… On ne renonce pas à la bénédiction du Christ. L’environnement, le décès de Mamie, la solitude choisie, l’arrivée de Bobine, étaient autant de raisons pour continuer de tracer ma route.

    Quoi qu’il en soit, qu’il en fut ou qu’il en sera, tout cela sentait bon la sincérité, mon « plat » préféré !

    Bonne soirée à vous.

     

  • Précision...

    Après avoir écrit mes articles d'un seul jet, je les relis toujours, dans un but d'amélioration, et dans un espoir de perfection. Merci d'en tenir compte. J'apporte donc souvent des modifications à mes textes... Si cela vous intéresse, je vous invite à relire mes écrits. Merci.