A l'infiniment beau
Nulle limite au très haut
Tourbillon de nuances pastel
Valsant tout là-haut dans le ciel
Capricieux et transitoires
Les cieux ont leur mémoire
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A l'infiniment beau
Nulle limite au très haut
Tourbillon de nuances pastel
Valsant tout là-haut dans le ciel
Capricieux et transitoires
Les cieux ont leur mémoire
Le ciel à l'instant
Dans un halo de lumières éclatantes
Ô mon auréole déferlante
Tu décores les cieux
Fais ce qu’il y a de mieux
Et pendant que je m’étourdis
J’entends le piano de Chopin
Et ses accords divins
Convolant au milieu d'un paradis
Où se couche l’infini…
Douceur d’évasion évasive
Clameur d’émotions sensitives
Dans la clarté du soir
Le bonheur de l’espoir
Bonsoir
Partition d’ombres portées
Sensations d’acuité
Civilités extrêmes
Chaleur de l’aubaine
Je t’aime
Tableau immaculé
De joyaux et de divinités
Dévorés de fidélité
Délices de déesses
Caresses et délices
Quelques soient les faiblesses
Tendresse
J’avance dans les mots
C’est mon cri le plus beau
Mon chant le plus pur
Mon élan le plus sûr
Dieu, comme je t’aime
A jamais ton sang
Coule dans mes veines
Et purifie mon âme de néophyte
Dans ma grotte de troglodyte.
Comme prévu, le bébé poney est arrivé. Elle s’appelle Bobine, et est vraiment toute petite, pas plus haute que ma chienne ! Gemini, mon cheval est tout content, cabrioles, sauts, allures "classieuses", c’est son cadeau de Noël, j’espère qu’il sera courtois avec cette petite bête… Ils se sentent, se toisent, elle hennit très souvent, premier jour de sevrage. Je suis aux anges, mon mari aussi ; même si cela représente encore davantage de travail ! Ne jamais donner plus d’amour, de caresses, de gâteries, à un plus qu’à l’autre, très important pour éviter toute jalousie qui entraînerait d’incongrues postures. Je prie le Bon Dieu, pour que cette nouvelle venue n’ait pas à subir les désagréments du cheval. J’avouerais qu’une petite peur siège à l’intérieur de mon cœur. L’aspect de la nouveauté, cela me réjouit, oui mais si lui arrivait malheur, je ne le supporterai pas. Un poney mange autant que vous le lui permettez, je dois donc redoubler de vigilance, car Gemini, lorsqu’il est rassasié cesse d’ingurgiter ; il n’en est pas de même pour les Shetland, qui au contraire, mangent autant que possible. C’est une journée rare dont je susurre les secondes avec délectation, et qui défilent, toujours très vite. Ce temps, qui inévitablement, ne cesse jamais de vous faire avancer, du bon ou du mauvais côté de la barrière, il vous entraîne dans sa course folle, que vous le vouliez ou non. Il est terrible le temps, en vieillissant, on s’en aperçoit vraiment. Il est indéniable de s’y adapter, sinon, vous restez en rade ! Mes animaux sont une source de jouvence pour ceux qui les chérissent. Certes, la loi de la nature est parfois intransigeante, alors surveillance renforcée. Voilà, je vais devoir cesser d’écrire afin de nourrir « mes enfants », qui déjà, vus de la baie vitrée, s’impatientent tels des lions en cage !
Je suis en proie à la lecture d' un superbe roman, celui de Joseph Fadelle, une histoire vraie dont je vous parle un peu plus bas. L'histoire inouïe de deux jeunes militaires de confessions différentes, dont un se convertit à celle qu'il juge la plus adaptée à ses idées, et ce malgré les insurgés, malgré la sainte et fameuse Famille, celle que l'on n'a pas choisi...Il se lirait d’une seule traite pourvu qu’on en ait la possibilité et le temps, le revoilà ce fameux temps, Monsieur l'hyper pressé, qui vous oppresse et vous happe à la vitesse dont il est le maître absolu. A nous de nous adapter, de voler sur les ailes de ce temps qui s'emballe et de remercier la vie pour tous ces instants de félicité.
Bonne soirée
Premier contact
Photo Sylvain Lagarde
Empreintes sur le sable
Mon âme comme une étable
Plaisir maritime au loin
Cœur égratigné de prés
J'avance sans me retourner
J'avance sans ne rien oublier
Je marche vers l'éternité
Sable et eaux dessinés
Effet mérité.
Lors de son service militaire, Mohammed, jeune musulman iranien issu d'une grande famille chiite, découvre avec effroi que son voisin de chambrée est chrétien. Une relation paradoxale se noue entre les deux hommes. Mohammed en sortira métamorphosé. Revenu à la vie civile, il n'aura qu'une idée en tëte : se convertir au christianisme. En Islam, le changement de religion est un crime.
Tout est mis en oeuvre par son clan pour le faire revenir sur sa décision; Rien n'y fait. Après les intimidations et les coups, viennent la prison et la torture... Mohammed, devenu Joseph par son baptème, vit un long calvaire mais ne cède pas. Une fatwa est prononcée contre lui. Ses frères lui tirent dessus, en pleine rue. Grièvement blessé, il s'effondre... (Quatrième de couverture)
Cette phrase est à mon sens un comble de vérité. Nous devenons ce que notre esprit, toujours Lui, voit, touche, sent, entend. Par delà, il trouve sa voie, et nos actes s’ensuivent. Quand je parle de «Nourrir sa foi », il y a différentes façons de percevoir la sentence. En effet, même les gens athées ont droit à une nourriture spirituelle. Peu importe la sorte, du moment que seule la qualité et le bien fondé en dépendent. Chacun doit rester libre de penser, Dieu merci, ce qu’il juge bon pour lui comme pour son entourage, dans le meilleur des cas. Certaines personnes sont incapables de bonheur, cela ne concerne qu’elles. Nous n’avons pas le droit de juger la façon vers laquelle les différents "moi" évoluent. Sartre disait qu’il n’était pas pessimiste mais d’une dureté optimiste. (L’Existentialisme). Autre manière de voir les choses.
C’était sa manière à Lui de concevoir le regard qu’il portait sur les actes de son temps. Et son existence fut vouée et dévouée à exprimer ses idées. Voilà un homme magnanime, un vrai.
La société met tout en marche pour nous modeler selon l’image, qu’elle-même, le plus souvent ne respecte pas. Ne nous laissons pas anéantir par d’absurdes histoires, dont la télévision, ne nous prive certes pas. Dans ce cas précis, les médias sont d’excellents témoins de ce qu’il se passe sur notre terre.
Hier au soir, en zappant, je tombais, c’est le cas de le dire, sur le magazine « Enquêtes exclusives ». Cette émission concernait les mormons dans l’Etat de l’Utah, aux Etats-Unis. Je n’en suis toujours pas revenu ! Ainsi ces hommes aux multiples femmes, semblants heureuses au demeurant, se servent de leur église (celle de Jésus-Christ), c’est une folie, pour faire valoir leurs envies et les mettre en application. Le fait le plus marquant est qu’ils baptisent des personnes défuntes, et pas des moindres, tels que Guillaume Depardieu, Dalida, Edith Piaf, ou encore le Général De Gaulle, pour ne citer qu’eux, incroyable ! Auraient-ils souhaité cela de leur vivant? J'en doute!!! Et les familles dans tout ça ? Sont-elles informées, à mon avis, sûrement pas. Insupportable !
Personne n’intervient, mais dans quel monde vivons-nous ? Ils ont décidé que la fin du monde, leur satanée apocalypse, serait pour très bientôt, alors ils commercialisent, au sein de magasins mormons, toutes sortes de produits dits de survie, à des prix faramineux. Cela, afin de résister en cas de pénurie!!!
Je n’en finis pas d’halluciner : Ils disent aimer vivre en famille, (ce ne sont pas les seuls), ils ont donc choisis le mariage plural, où toutes les épouses sont plus croyantes les unes que les autres. Ils sont très forts : cela me rappelle « L’Art de persuader » de Pascal, circonvenant leurs semblables, et ce avec des arguments de choc. Ces communautés sont très riches et, possèdent des bunkers, dans lesquels sont archivés ce que nous ne sommes pas capables de conserver en cas de séisme ou de guerres … Serions-nous plus pauvres que ces gens ? Hallucination complète ! Aucun gouvernement ne semble s’y intéresser, excepté Obama, qui reçut à la Maison Blanche, un grand commandeur de cet ordre, pas si illuminé que ça. Ils prétendent rendre service à l’humanité ! Bien-sûr, ils croient en La Bible, Re-hallucination, cela est sans fin. Oserais-je dire que parmi tous ces « braves gens », je ne vis pas de personnes à la peau noire dans le reportage ?
Racisme, évidemment, mais toujours sous jacent, l'envers d’un décor qui se prétend en accord avec le monde, leurs enclaves regorgent de missionnaires un peu partout à travers les pays, cherchant la conversion chez des personnes, souvent fragiles. Redoutables, leurs jeunes missionnaires, au visage angélique !
Permettez-moi de rajouter ceci : Leur histoire débuta au XVIIIème siècle, leurs membres se comptent au nombre incertain de quatorze millions, dont trente six mille en France. Nous sommes cernés pas toutes sortes de manipulateurs, alors méfiance ! Prenons garde à la pitance dont nous nourrissons notre esprit… Cela peut très vite tomber dans un sectarisme, pas foncièrement choisi. Ne nous laissons pas dogmatiser par de fausses croyances.
"Episode de La Visitation" Albertinelli
Dieu se plaît à se découvrir aux âmes humbles. On ne doit pas craindre de trop s'humilier. L'humble est l'avocat des absents. La douceur, la patience, la modestie, l'obéissance, la haine de soi- même , le renoncement à ses propres lumières et à l'esprit du monde sont le chemin des lumières de la foi.
La réflexion , guidez par la foi, découvre à l'homme ce qu'il est, le convainc de sa fragilité, de la dureté de son cœur.
La conviction principale est que seul leTrès-Haut, qui s'était placé justement au plus bas niveau est notre unique rédempteur. C'est pour nous qu'il est mort, crucifié sur une croix qu 'il dût porté lui - même.
Ne l'oublions pas... Restons humbles, de toute façon, nous ne pouvons être plus bas.
L'humilité est la vraie bonté des riches. Qui a trouvé l'humilité à trouvé l'arbre de vie. C'est elle qui aide à porter la voix de Jésus- Christ. Ce n'est qu'à l'ombre de la modestie, que l'innocence peut conserver son éclat. Ce n'est que dans la solitude ignorée du monde, que peut se maintenir la fraîcheur céleste.
En cette période de l'Avent, il me semble nécessaire de se remémorer quelques pensées, concernant notre croyance au Très-Haut et à la Vierge Marie.
« Je sculpte mon âme », sur les conseils de Platon, étendue sur l’herbe encore reluisante par la gelée nocturne. Du soleil plein les yeux, je fais le plein d’énergie, et comble mes carences en vitamines D.
Je joins l’inutile à l’agréable !
Sur "France Culture », j’ai la chance d’entendre Marie Billetdoux, dont je n’ai qu’un seul mais bon souvenir, lors d’un Salon du livre de Toulon. C’est une très belle femme, son âme semble ne l’être pas moins, elle me donna quelques conseils quant à mon projet autobiographique. Loin des idiots, vous savez, ceux qui se croient supérieurs intellectuellement parlant, se cachant derrière un pseudo, assis derrière leur écran, dans lequel, je suppose ils doivent se mirer, tant leur narcissisme est immense, autant que leur méchanceté d’ailleurs ! Loin de ceux qui essaient de vous faire passer pour une idiote, de plus une idiote blonde, comble de facilité, vous en conviendrez, n’est-ce-pas ? Ce qu’il y a d’étonnant (détonnant), est que « Google » semblent les suivre dans leur pitoyable démarche. On ne retient de vous que des bribes de phrases, tel un montage médiocrement exécuté. Exemple, je lisais hier sur « Philomag », le contenu du lien Googuelien : « …Valérie Bergmann. Incompréhension générale. » Alors qu’il s’agit tout simplement du titre que je donnai à un commentaire sur Brigitte Bardot. Au fond je les plains ces culs terreux, tentant désespérément de vous déstabiliser ; ceci est un fait parmi tant d’autres coups bas… que je ne narrerai pas, inutile. Quelquefois, cela me fait sourire, et d’autres fois beaucoup moins. Ma sensibilité est mise à rude épreuve, pour peu que vous fassiez une faute d’orthographe, ce sera juste cette phrase qui apparaitra dans le lien !
Au final, cela m’amuse, puisque ça me permet d’écrire ! En écrivant des choses vraies, le reste devient fluide, l’inspiration jaillit, car seule la vérité paye, c’est bien vrai. Dieu me préserve de côtoyer ce genre de personnages viscéralement calomnieux, il en faut du talent pour « casser quelqu’un », mais quel type de talent ? Le tas lent, serait plus approprié…
Bref, je remercie la plateforme Hautetfort, la seule qui me permette de me défendre ou de m’expliquer, lorsque j’en ressens le besoin.
Pour l’heure, ce sacro-saint soleil n’en finit pas de scintiller au milieu d’un ciel immensément bleu, immensément beau. Ma chienne profite aussi des rayons du roi Râ ! L’énergie solaire est sans égal, et ce pour tous les êtres vivants ainsi que pour la flore. Dans cette illusion printanière, c’est l’union de la nature avec le corps et l’esprit. Essentiel pour rester vivant, être relié à toute forme d’authenticité.
Cela ne signifie pas se laisser aller, ni faire pénitence, la vie vous en donne assez, non, simplement être soi-même, c’est déjà beaucoup.
J’ai entamé hier soir la lecture « Les fleurs bleues » de Raymond Queneau : surréalisme total, aux frontières de mon entendement, mais je poursuis ma « route », et cherche une explication à certains mots absents du dictionnaire, (un peu à la Georges Perec et son Oulipo), ainsi de drôles de mots se promènent devant mes yeux, en langage inconnu, parfois, faisant parler son cheval Démosthène, je nage en plein irréel, cela fait parfois du bien, l’irréel !
J’ai en suspend quelques livres de Sollers, le seul et l’unique écrivain qui m’inspire, c’est ainsi, même si ma bibliothèque est foisonnante de très bons auteurs. Son « Je » souvent vénitien irait donc butiner chaque femmes qui le séduisent, non, je ne le crois pas. Sollers écrit ce qu’il ne fait pas et tait ce qu’il fait, voilà l’histoire. Il sait très bien que les gens adorent que l’on parle d’eux, alors, à travers ses conquêtes, il révèle le souhait de beaucoup d’hommes ; et ça fonctionne ! Un ami parisien me disait l’autre jour : « Je continue ma vie à la Sollers… », Sous-entendant qu’il avait de nombreuses petites-amies dans sa vie !!! Et là, je ne peux m’empêcher de rire, gentiment aux éclats, Sollers, vous avez réussi, là où tant d’autres se sont fourvoyés. Le premier degré qui est en fait du second, est pris pour bon nombre de ses lecteurs au degré primaire.
Laurent Mauvignier dans « Philosophie magazine » parle adroitement de « l’extime », juste contraction d’estime et d’intime, auxquels je rajouterai extrême.
Je continue entre deux lignes, de contempler l’herbe fraîche aux reflets d’argent, avant que le soleil disparaisse inévitablement, j’en prends plein les yeux. Je sors à l’intérieur, loin de la foule dominicale.
Je terminerai mon scribouillage en citant Philippe « Solaire », j’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur, « Pour vivre cachés, vivons heureux ». Cette sentence me va comme un gant… ce fut un travail de longue haleine mais j’y suis parvenu. Pourvu que ça dure ! Tant que, depuis les Cieux Dieu aura un œil sur moi, il en sera ainsi, et vive la vie !
Son architecture est grandiose, sa décoration intérieure, en marbre et porphyre, lui donne un aspect particulier pour un édifice religieux.
Elle a été érigée en basilique mineure par Léon XIII le 24 Janvier 1896.
Depuis le Vè siècle plusieurs édifices religieux se sont succédés à cet emplacement.
La cathédrale, dite de « la nouvelle Major » s’élève à l’ouest des vestiges de l’église romane dite de « la vieille Major ». Mais les destructions et les fondations nécessaires à l’implantation de la nouvelle cathédrale ont par ailleurs révélé l’existence d’une troisième église paléochrétienne et d’un baptistère établis sur le même site : ainsi peut-on parler des cathédrales de Sainte-Marie-Majeure dite la Major.
Aujourd'hui vendredi 25 novembre, je suis sur la route pour me rendre à l'hôpital de jour, celui de Ste marguerite, à Marseille. Mon mari conduit, il est comme toujours impassible. Quelle chance! Quant à moi, la peur m'envahit, j'ai très mal au bras gauche, j'ai déjà fait des mini infarctus, j'ai peur, oui, pour la première fois, j'ai peur de mourir... Mon Dieu, Vous le Tout-Puissant, "pitié", laissez moi encore un peu de temps. Du temps pour passer avec mes animaux, surtout que nous venons d'acheter une ponette, (je vais la nommer Bobine!) Elle arrive mardi, serais- je encore vivante d'ici là? Oui, il ne peut en être autrement. Le ciel peut attendre encore un peu, il sait combien je l'aime, le ciel, chaque jour nous avons rendez-vous, vers la fin de l'après midi, quand il descend, quand il décline, c'est à ce moment qu'il est le plus beau. Lorsqu'il se cache derrière les collines, il me tend ses rayons comme des tentacules voulant juste m'effleurer. Alors j'immortalise ces instants avec mon i phone. Les couchers de soleil ne sont jamais les mêmes, ils varient , selon la couleur du ciel. Allez, je m 'allume une cigarette, j'en ai envie. Depuis ces quelques mois., il faut que je la déclenche cette envie, par de la morphine ou de la codéine qui m'aident à ne pas trop souffrir. Parfois je prends même un dafalgan codéine, alors la cigarette est meilleure. On peut dire que je l'aurais bien cherché la mort, de toute façon, elle est présenté en chacun de nous, prenant de l'ampleur à chaque secondes qui passent. Chez moi, elle est installée depuis maintenant plus de vingt cinq ans, alors je me sens un peu immortelle, oui, mais moins depuis quelque temps. C'est cela qui me fait peur, m'inquiète, m'angoisse. C'est terrible l'angoisse, elle vous dévore, vous happe, vous maltraite avec ardeur. Je ne dois pas avoir peur, car comme dit Montaigne "Qui craint de souffrir, souffre déjà de ce ce qu'il craint."
Alors, pas d'affolement. L 'art est très précieux à ma survie. Les classiques surtout.
Représentation intégrale de mon état, puisque les peintres, poètes, philosophes,ou écrivains auxquels je suis particulièrement attachée, ont cassé leur pipe depuis longtemps. Passéiste totalement partielle!
Je me dis qu 'il est possible qu'ils m'appellent. À force de les faire revivre, ils se seraient concertés, concernant mon arrivée dans un éventuel au - delà. Mais je dois déraisonner, je suis très forte à ce jeu là. De plus ma grand-mère vient de s'éteindre il y a un mois. Et si elle me voulait à ses côtés? Mais, qui pourrait le dire'? Ce ne sont que des suppositions.
Je sens que ça va mieux. Le soleil, mon meilleur ami est au zénith en descendant vers Marseille, puis écrire me fait du bien. J'exulte. Je prie Dieu, et la Bonne Mère de m'octroyer quelques années supplémentaires, s'il vous plaît Monsieur l'Eternel, ne m'abandonnez pas, pas encore. Je fais le vœu de vivre encore cinq ans, pas une année de plus... promis, je serai sage. Très sage, que j'aille en enfer si je mens. Plus sincère, ce n'est pas possible. Je porte le crucifix que maman à fait bénir par le curé de Notre Dame de la Garde.. Me gardera- t- elle, et si oui, encore combien de temps? Je prie, je nourrie ma foi, mon àme, tout ce que je peux Je prie in petto, à tue- tête ... Je ne conçois plus ma vie sans la prière...
Me voilà à l'hôpital, dans ce que j'appelle l'abattoir, il y'a quatre personnes devant moi. J'apprends la patience, armée de philo magazine, ou de beaux-arts magazine, je n'en fini pas de fuir. Tout pour ne pas voir alentour. J'écoute France culture, " la science publique" est l'intitulé de l'émission. Je remplis presque tous mes sens afin de ne pas perdre, le sens de la vie.
La culture, toujours. Ce n'est pas une question de quête du savoir, oui, cela en est un peu, je mens, mais c'est également un besoin de connaître davantage le monde tel qu'il est représenté à l'heure d'aujourd'hui. Corpus personnel. Même si je sais qu'on ne sait jamais. Au plus j'avance dans l'âge, et malgré de nombreuses lectures dans multiples domaines, je sais que mon savoir est infime, une poussière de l'étoile dans le ciel des connaissances. Je mets tout en œuvre afin d'avancer, mais souvent je dois courir après ma mémoire. Mon traitement me joue des tours de passe-passe, comme la concentration qui parfois, est réduite à zéro. D'où , les fautes en orthographe, que je fais parfois. Le nom des tableaux, celui des artistes me font parfois défaut, et j'exécute toutes les tentatives afin d'y remédier.
En attendant mon tour, je continue d'exister, je suis, même si mon "je"est un autre, pour l'instant il est bien à moi. Je prends une photo de la salle d'attente, cet endroit est très hygiénique, décoré de tableaux à bas prix, mais le calme est présent, c'est le plus important. Certains patients semblent sereins, d'autres beaucoup moins. Les regards se cherchent, se scrutent. Nous communiquons en silence, tous dans le même tableau, réaliste, hélas.
Cathédrale de La Major
Je vous proposerai toutes les splendeurs intérieures dans un album, très bientôt. Ce monument déborde de trésors inconnus du grand public, moi-même, je n'étais jamais entré dans ce sculptural édifice, à l'instar de pas mal de marseillais, et vraiment, cela en vaut le détour. Beaucoup de jeunes se promenaient humblement; je discutai avec pas mal de gens, à mi-voix.
Icônes, (mes sacro-saintes peintures), Jésus, statues, Saints, autel, perspectives, plafond, Vierge Marie, porte d'entrée, voûtes, furent autant de trésors à portée de ma vue, c'était surréaliste. Ce fut un instant merveilleux, magique. Je n'étais qu'un oeil grand ouvert, ne sachant plus où poser mon regard, en haut, en bas, de côtés, tout me happait. Je fus durant presque une heure, transportée dans un passé digne d'un film de Woody Allen. J'étais hors du temps... Quelle délicieuse sensation!
Comment avais-je pu passer à côté de ce chef-d'oeuvre architectural sans m'y attarder? Je connais la réponse et vous la raconterai tout-à-l'heure.
Les vitraux sont les seuls clichés, à l'exception d'un seul, que je n'ai pu capter, la luminosité du soleil étant trop forte. A l'extérieur le soleil était à son apogée et le ciel d'un bleu uniforme.
Avant de quitter la Cathédrale, je fis un souhait, pendant que je m'aspergeais délicatement d'eau bénite : Celui d'un monde meilleur, à défaut d'être parfait.
Quelque chose me frappai : Une jeune et jolie femme voilée était en prière, assise, elle me souriait, je prenai alors cela comme un signe de bon augure... Je n'osai pas (en lui demandant l'autorisation, évidemment) la photographier, je le regrette...