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  • Jour et nuit

    Quand  dans mes nuits de chance

    S’en revient  l’espérance

    Le ciel devient plus noir

    Pour surprendre l’espoir

    Énergie silencieuse du soir

    Où des bouquets de mots jaillissent

    Comme à la sortie de l’abysse

    Je tresse des lettres au  fil d’or

    Sur du papier d’argent

    Alors mes brouillons scintillants

    Soudain prennent corps

    L’inspiration aiguisée

    De phrases en phrases

    Je sens venir l’extase

    Mon crayon fait des gammes

    Dextérité éphémère

    De mes vérités amères

    Dont je ne puis me défaire

    Devant le miracle du jour

    Les étoiles filantes

    De ma voie errante

    Proclament l’azur d’un ciel de retour

    La nuit s’en vient

    Me dire tout bas

    Que la roue de la journée

    S’est remise à tourner.

  • Paradis littéraire

    27a7efdc290bed3e8bb64e3e3dea1133.jpgLe fluide de l'écriture

    ne connaît pas de demi-mesure

    et l'alphabet menace sans pitié le chercheur d'éternité

    L'ascension des mots jusqu'à leur destinée finale

    à chaque fin de phrases coule l'essence fatale

    L'infinie puissance d'une liqueur d'idiome

    quand le juste mot subtilise avec évanescence

    le pourquoi perd son sens et intensifie l'arôme

    des verbes et adjectifs que l'on nomme avec élégance

    Action et descriptif prennent alors forme

    devant tant d'éloquence

    le pouvoir des écritoires se transforme

    en une éclosion divinatoire

    de la puissance de l'histoire

    Une cérémonie de satisfaction

    vienet d'éclore selon mon intention

    je jongle avec les lettres et deviens maître en inspiration

    Le dictionnairre éclectique de la création et des cantiques

    a rendu grâce à l'appel olympien

    du mal et du bien.

  • "Eloge de l'infini", quatrième de couverture

    7b645e6506261decf1c0fb02b2c63bf3.jpg"Tout l'art de la guerre consiste à manifester de la mollesse pour accueillir avec fermeté ; à montrer de la faiblesse pour faire valoir sa force ; à se replier pour mieux se déployer au contact de l'ennemi. Vous vous dirigez  vers l'ouest? faites semblant d'aller vers l'est ; montrez-vous  désunis avant de manifester votre solidarité ; présentez une image brouillée avant de vous produire en pleine lumière. Soyez comme les démons qui ne laissent pas de traces, soyez comme les démons qui ne  laissent pas de races, soyez comme l'eau que rien ne peut blesser. là où vous allez ; ce que vous dévoilez n'est pas ce que vous projetez, de sorte que nul ne peut connaître vos faits et gestes. frappant avec  la rapidité de la foudre, vous prenez toujours à l'improviste.

    En ne rééditant jamais le même plan, vous remportez la victoire à tout coup. Faisant corps avec l'obscurité et la lumière, vous ne décelez à personne l'ouverture. C'est là, ce qu'on appelle la divine perfection."

    Houai-nan-tse (IIème siècle av.J-C)

  • L'art de la guerre , Sun Tzu Extrait

    c342659dea0d4884a991d2422ac868ac.jpgLa guerre au temps de Sun Tzu chapitre IV P.54

    Pour apprécier l'originalité de la pensée de Sun Tzu, il est nécessaire de connaître ce en quoi, qualitativement, la guerre, aux V et VI èmes siècles diffère de ce qui était auparavant. Jusqu'aux environs de l'an 500 avant J-C., c'était dans un certain sens, un rituel. Des campagnes saisonnières étaient menées conformément à un code universellement admis. Les hostilités étaient interdites pendant les mois consacrés aux semailles et aux récoltes. En hiver, les paysans hivernaient dans leur hutte de terre ; il faisait trop froid pour se battre. en été, il faisait trop chaud. Tout au moins en théorie, la guerre était prohibée pendant les mois de deuil qui suivaient  la mort d'un seigneur féodal. au combat, il était interdit de frapper un homme qui n'était plus jeune ou de poursuivre un ennemi déjà blessé. Un souverain animé de sentiments humains s'abstenait de "massacrer les villes", d'"embusquer des armés" ou de "maintenir l'armée en campagne une fois la saison passée", un prince juste ne s'abaissait pas non plus à la duperie ; il n'exploitait pas déloyalement l'avantage qu'il pouvait avoir sur son adversaire.(...)

     

     

  • Mise au point de suspension...

     

    D’avoir entrouvert  trop de livres

    D’entrevoir comme essaim  une épitaphe en gros titre

    J’ai excavé le verbe « aimer »

    Le vrai, pas le figuré

    Car si d’enfants je n’eus pas en ce bas  monde

    Grâce à une divergente  nature féconde

    Le déploiement des mots se fit combat

    Et ma plume en état d’alerte

    Ne cherchât au fond qu’à être.

    Seuls les écrits séculaires

    Exhibent ma vie sur l’estuaire

    Où subsiste l’essence de mes insomnies

    Ils n’y a de place que pour mes écrits

    Humblement je calmai mes tourments

    Et me voilà au clair du firmament :

    La lune si lumineuse  m’a ouvert ses quartiers d’été

    Et en papillon je fus changé

    J’ai volé ces quelques notes avant que le temps ne les emporte

    Puis  faite éphémère

    J’ai butiné le long des courants littéraires

    Et des figures de style  linéaires

    Mes allégories sont donc faites pour vous plaire.
  • Sébastien Robert, chroniques

    http://sebastienrobert.hautetfort.com

  • A propos des Mémoires de Ph. Sollers...


    > Un vrai roman, Mémoires.
    12 novembre 2007, par Valérie Bergmann

    Non, un écrivain ne peut pas tout dire, reste à savoir ce qu’on entend par Tout. Du tout au rien, il n’y a qu’un pas...de géant. Une part de mystère est de rigueur, afin de ne pas mettre son entourage en danger, de peur de se mettre soi-même dans une position délicate... Comment narrer sa vie et ses états d’âme, sans blesser ceux qui nous aiment ? Là est le dilemme. Se taire ? Écrire secrètement sur un grimoire ? Ou, mensonges, inventions ? Encore faut-il toucher un public sachant interpréter ces sois-disantes vérités masquées, sans être taxé d’incohérent. Où trouver les sources d’une vérité frugale ? Dans ses mémoires, il faut savoir doser, tout en restant libre de ses mots. A la page 123 Sollers se dévoile en une phrase, que personne n’a encore souligné : "On a parfois besoin d’encouragements" (...) Lui, le maudit, l’indéfendable, le suffisant, le cynique, nous fait part de ses doutes. Il se révèle beaucoup dans ses mémoires, et personne ne le ressent ; incompréhensible !

    Autre exemple : page 162 :

    "A 10 ans, au fond du jardin, je suis ébloui par le simple fait d’être là (et pas d’être moi), dans le limité-illimité de l’espace. A 20 ans, grande tentation de suicide ; il est moins deux, mais la rencontre avec Dominique me sauve. A 30 ans, rechute, et vif désir d’en finir, mais la rencontre avec Julia me sauve. A 40 ans, l’abîme : ennuis de santé de mon fils, Paradis, impossible, New-York dramatique, années de plomb en France. A 50 ans, "bats-toi", c’est tout ce que j’ai à me dire. A 60 ans, j’entrevois la synthèse, et à 70, le large, avec un talisman venu de Nietzsche : "La chance, large et lent escalier."

    Est-il utile d’en rajouter, afin que messieurs les "critiqueurs de littérature", voient en Ph. Sollers un être humain, trop humain, bien loin de l’individu que l’on ne cesse de nous décrire ? Oui, cela leur ferait tellement plaisir ! Mais, de grâce, restez vous-même, c’est ici et maintenant que ça se passe.

    Quelle histoire autour de ce livre ! Et c’est tant mieux, comme dirait Victor Hugo : "En littérature, le plus sûr moyen d’avoir raison, c’est d’être mort", et c’est pas gagné !!!

    Un "bon" biographe, se doit d’évoquer de façon sous-jacente, ses vrais travers. Alors, que ceux qui ne savent plus lire, fassent une cure de remise à niveau.

    Une biographie se doit de rester LIBRE.

  • Le Coeur Vide

    Le cœur vide

    L’âme aride

    Oh mon dieu

    Quel est ce feu

    Qui paralyse et désarme

    Le stylo comme une arme

    Et vous laisse nue

    Seule et sans vis à vue

    Au hasard des rencontres

    Des regards qui s’affrontent

    Ecorchant d’un coup sec

    Le chant de mes échecs

    Quand sur du  papier livide

    Mon esprit pourtant  avide

    Ne soustrait qu’à l’imparfait

    La souffrance lourde de mes maux écorchés

    Comme des nuages sur un ciel azuré

    Décapitant mes jours

    De son aller sans retour

    Me laissant muette malgré

    La lune éclairant le chant de ma prose

    L’instant de la rose injuste éclose

    Dans des étoiles menaçantes

    Nébuleuses filantes de ma peine errante

    Au pouvoir divin

    De la vie et de la fin

    Se reforment un chemin

    Au détour de mes riens

    Sans couplet sans refrain

    Délicieuses exaltations

    D’impénétrables attractions

    Du désert de l’inspiration.

  • Extrait de "Rester vivant" Michel Houellebecq

    142cbc8af678da87f9f042be8833b5ca.jpgA tous les écrivains, poètes (accomplis ou non) qui doutent...Survivre...

    Un poète mort n'écrit plus. D'où l'importance de rester vivant.

    Ce raisonnement est simple, il vous sera parfois difficile de le tenir. En particulier au cours des périodes de stérilité créatrice prolongée. Votre maintien en vie vous apparaîtra, dans ces cas, douloureusement inutile; de toute façon, vous n'écrirez plus.

    A cela, une seule réponse : au fond, vous n'en savez rien. Et si vous vous examinez honnêtement, vous devrez finalement en convenir. On a vu des cas étranges. Si vous n'écrivez plus, c'est peut-être le prélude d'un changement de forme. Ou d'un changement de thème. Ou des deux. Ou c'est peut-être effectivement , le prélude de votre mort créatrice. Mais vous n'en savez rien. Vous ne connaîtrez jamais exactement  cette part de vous même qui vous pousse à écrire. Vous ne la connaîtrez que sous des formes approchées, et contradictoires; Égoïsme ou dévouement? cruauté ou compassion? Tout pourrait se soutenir. Preuve que finalement, vous ne savez rien; alors ne vous comportez pas  comme si vous saviez. Devant votre ignorance, devant cette part mystérieuse de vous même, restez honnête et humble.

    Non seulement les poètes qui vivent vieux produisent dans l'ensemble davantage, mais la vieillesse est le siège de processus physiques et mentaux particuliers, qu'il serait dommage de méconnaître. Cela dit, survivre est extrêmement difficile. On pourra penser à adopter une stratégie à la Pessoa : trouver un petit emploi, ne rien publier, attendre paisiblement sa mort.

    En pratique, on ira au-devant de difficultés importantes : sensation de perdre son temps, de ne pas être à sa place, de ne pas  être estimé à sa vraie valeur... tout cela deviendra vite insoutenable. L'alcool sera difficile à éviter. En fin de compte l'amerume et l'aigreur seront au bout du chemin, vite suivies par l'apathie, et la stérilité complète.

    Cette solution a donc ses inconvénients, mais c'est en général la seule. Ne pas oublier les psychiatres, qui disposent de la faculté de donner des arrêts de travail. par contre, le séjour prolongé en hôpital psychiatrique est à proscrire : trop destructeur. On ne l'utilisera qu'en dernier ressort, comme alternative à la clochardisation.

    Les mécanismes de solidarité sociale (allocation chômage, etc.) devront être utilisés à plein, ainsi que le soutien financier d'amis plus aisés. Le poète est un parasite sacré.

    Le poète est un parasite sacré; semblable aux scarabées de l'ancienne Egypte, il peut prospérer sur le corps des sociétés riches et en décomposition. Mais il a également sa place  au coeur des sociétés frugales et fortes.

    Vous n'avez pas à vous battre. Les boxeurs se battent; pas les poètes. Mais, quand même, il faut publier run petit peu; c'est la condition nécessaire  pour que la reconnaissance posthume puisse avoir lieu. Si vous ne publiez pas un minimum ( ne serait-ce  que quelques textes dans une revue de second ordre), vous passerez inaperçu de la postérité; aussi inaperçu que vous l'étiez de votre vivant. Fussiez-vous le plus parfait génie, il vous faudra laisser une trace; et faire confiance aux archéologues littéraires pour exhumer le reste.

    Cela peut rater; cela rate souvent. vous devrez au moins une fois par jour vous répéter que l'essentiel est de faire son possible. L'étude de la biographie de vos poètes préférés pourra vous être utile; elle devrait vous permettre d'éviter certaines erreurs. Dites-vous bien qu'en règle générale il n'y a pas de bonne solution au problème de la survie matérielle; mais il y en a de très mauvaises.(...)

     N'ayez pas peur du bonheur; il n'existe pas.

  • Les poètes

    d456d64ce2de49442ec020d7134a18ad.jpgAu large de leurs sentiments

    Ils échoueront peut-être

    Vers une île au bord d’un océan

    C’est selon leur mal-être

    C’est selon la saison

    Le temps et l’horizon

    Décideront de leurs destinations

    Ils regardent la vie s’en aller

    Pour n’en revenir jamais

    Et si leur bateau prend l’eau

    C’est qu’ils regardent la vie en face

    De là s'en vient leur disgrâce

    Les pensées se mélangent

    C’est le sacrifice des anges

    Au large de leurs histoires d’amour

    Ils broient beaucoup de noir même le jour

    Au creux de leur chimère

    C’est là qu’on les enterre

    Et si les planètes leur font perdre la tête

    C’est qu’au dessus de leur zodiaque

    Vénus régnait en énarque.

     

  • Citation du soir

    5f6bfde8923d07ecc8c0f74b837b23b3.jpg""Il n'est rien de tel qu'un long silence pour faire parler un secret" Valérie Bergmann

  • La magnificence amoureuse

    1. 6f7eddb8d3645eb0d38fed33e85a782a.jpgExtrait de "La chasse amoureuse" Alina Reyes P.57
    (...)"Je t'aime bel inconnu, toi qui partages avec moi la jouissance de la beauté comme d'un paradis proche, toujours à réinventer... Toi, toujours ailleurs et toujours là, au bout du patient chemin d'une femme impatiente... Peut-être sommes-nous Ulysse et Pénélope...

    Peut-être sommes-nous les amants illégitimes de ce lai de Marie de France, qui séparés pendant vingt ans communiquent par l'intermédiaire d'un cygne porteur de billets doux...

    Je n'ai peut-être pas le droit de t'aimer, parfois j'essaie d'arrêter, tout le monde essaie de me faire arrêter mais je ne veux pas, et toute ma vie je serai portée par cette joie de l'amour.

    Je sais et ne sais pas pourquoi je t'aime. C'est dans les rêves qu'il faut chercher, dans les gestes, les mouvements immobiles des visages, les signaux envoyés et reçus, dans le labyrinthe où se sont égarés les actes, et dans les mots dits et écrits à l'encre de l'inconscience. Personne n'est comme toi. Connais-tu une seule femme qui me ressemble? Personne au monde n'est cocmme nous.

    Je te parle de loin et tu me manques, j'ai envie de ton corps contre le mien, je le sens comme un amputé sent son membre fantôme, bel et bien mais avec une indicible nostalgie, je le sens dans le mien où il fut tant de fois... tu sais ce que disait Kafka, les mots d'amour écrits nous laissent nous laisse nus comme des fantômes... Approche-moi de ton corps...

    Et pourtant je veux écrire, je veux au-delà de tout écrire, pour toi, pour moi, et pour ceux qui comprendront, parce qu'ils aiment. (...)

    A tous ceux qui savent Aimer, avec un grand A, comme Ame.

     

     

  • L'excès taira...

    49861a83a0918ca51dc848c8543eec5f.jpgL’excès  taira tes souffrances et ta peur de l’inconscience

    Car de son effervescente ambigüité

    Il servira ton euphorie d’une extravagante avidité

    L’excès taira ta mélancolie pathologique

    Et tes non-dits philosophiques

    Referont leur  voyage initiatique

    L’excès taira tout ce que tu as voulu esquiver

    Et te remettra sur un podium bien exhibé

    Qui dévoilera la face cachée

    A la préface de tes idées

    L’excès taira le reflet  symbolique

    De tes blasphèmes psychologiques

    Il se fera  le repentir des émotions

    Pour te plonger dans l’absolue réflexion

    L’excès taira ton apparente dignité

    Pour exorciser les vraies sources de ton identité

    Et réinventera ta destinée

    L’excès taira ta nature que tu voulais pure

    Et  reviendra maître en investiture

    Puisque de la fatuité rébarbative

    Ton acuité est invective !

    Sa puissance est démesurée

    L’excès taira la légendaire orgie de la vie

    Pour exploser  aux rythmes de son  propre hallali.

  • Sollers, l'indéfendable" par Barthes

    1ab09a3a3c62f6cadf3756e513223b6f.jpgExtrait de "Un Vrai Roman" P.110

    Roland Barthes, grand ami de Sollers, jusqu'a sa mort...

    Barthes, dans son cours au Collège de France du 6 mai 1978, dit ceci :

    "L'intelligentsia oppose une résistance très forte à l'Oscillation, alors qu'elle admait très bien l'Hésitation. L'Hésitation gidienne par exemple a été bien tolérée, parce que l'image reste stable; Gide produisait, si l'on peut dire, l'image stable du mouvant. Sollers au contraire veut empêcher l'image de prendre; En somme, tout se joue , non au niveau des contenus, des opinions, mais au niveau des images : c'est l'image que la communauté veut toujours sauver (quelle qu'elle soit), car l'image qiest sa nourriture vitale, et cela de plus en plus : sur-développée, la société moderne ne se nourrit palus de croyances 'comme autrefois), mais d'imags. Le scandale de Sollers  vient de ce qu'il s'attaque à l'Image, semble vouloir empêcher à l'avance la formation et la stabilisation de toute Image; il rejette la dernière image possible : celle de :  "celui --qui-essaye-des-directions-différentes-avant-de-trouver-sa-voie-définitive" (mythe noble du cheminement, de l'initiation : "Après bien des errements, mes yeux se sont ouverts") : il devient, comme on le dit, "indéfendable"."

    "Ne discutez jamais, vous ne convaincrez personne. Les opinions sont comme des clous ; plus on tape dessus, plus on les enfonce." Alexandre Dumas, fils.

  • A tout mes lecteurs...

    Note à l'attention des visiteurs:
    C'est avec grand plaisir que j'accueille vos commentaires, ceux dont l'identité est révélée, évidement.
    Sébastien, vous êtes tout jeune (presque la moitié de mon âge!), et, peut-être comprendrez-vous un jour, le pourquoi de mon attrait sollersien. Cet homme joue, et a les moyens de le faire! Sa culture est infinie, et ses livres ne peuvent pas être compris, si nous ne les lisons pas en entier.
    "L'Eloge de l'infini" est une encyclopédie culturelle revisitée.(je n'en suis pas encore venue à bout.)
    Qui peut en faire autant? Dans un monde où le nihilisme nous abrutit, Sollers remet au goût du jour les Classiques, que peu de personnes ont lu ou compris. Ph. Sollers, lui nous les traduit, allant même jusqu'à les interpréter.
    Ses livres sont remplis de "codes", que seule une lecture approfondie de son œuvre peut déchiffrer. Apprendre en s'amusant, le rêve!
    Qui peut se targuer d'avoir entendu dire de soi: " Faites entrer l'infini", Louis Aragon dixit, SVP?! Encore Sollers! Décidement...
    Au plaisir de lire d'autres commentaires, en remerciant vivement, ceux qui prennent la peine de me lire.
    Je réponds également à André, qui semble douter de l'identité de l'auteur sur mon poème: oui, La Passion a bien été signée de ma main!
    Au plaisir de vous lire
    Valérie