écriture - Page 3
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Pur moment de littérature ou la complexité du Gémeaux...
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Dominique Vivant Denon :"Point de lendemain"... Matin
A propos du livre "Point de lendemain" de Vivant Denon, assimilable aux "Liaisons dangereuses"...
"Le corps de celui qui monte se fait plus léger"(...) dit Dante. Que penserait-il de ces belles phrases, corrompues par le mensonge du jeu de la séduction ? Un choix unique reste à faire : aimer l’amour sans restriction et sans fausseté, que diable ! "Point de lendemain" à ceux qui font de leur vie une partition remplie de faux accords. Jouir et encore jouir, voilà de quoi l’on s’imprègne en lisant l’ouvrage de Denon. Malgré un phrasé frôlant la perfection, peux-on accepter la fausseté des faux-amours ? Usurpateur de sentiments à la mode "Marquise de Merteuil", les liaisons sont toujours dangereuses par nature ; à plus forte raison lorsque le panache en ressort, vainqueur par défaut d’un libertinage sans âge ! Jouer avec les sans-timents, drôle de rôle, en sommes-nous convaincus ou jouons-nous avec ces écrits séculaires, faisant semblant d’y éclore et d’y croire encore ?
Divine littérature, porte-nous où toi seule sait le chemin, car les mots sont des couperets, aiguisés par ceux qui les utilisent, et déguisés pour ceux qui ne sont pas dupes. Le Diable est aux aguets, et Dieu dans tout ça ? -
Dominique Vivant Denon -1747-1802-
« le libertinage est un art d’affranchissement et cet art est à son comble, triant, sélectionnant, séparant le lourd du léger. La surface n’est pas le contraire de la profondeur »
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"Passion fixe" : Ph. Sollers -2000 -
«Je dis passion fixe, puisque j'ai eu beau changer, bouger, me contredire, avancer, reculer, progresser, évoluer, déraper, régresser, grossir, maigrir, vieillir, rajeunir, m'arrêter, repartir, je n'ai jamais suivi, en somme, que cette fixité passionnée. J'ai envie de dire que c'est elle qui me vit, me meurt, se sert de moi, me façonne, m'abandonne, me reprend, me roule. Je l'oublie, je me souviens d'elle, j'ai confiance en elle, elle se fraye un chemin à travers moi. Je suis moi quand elle est moi. Elle m'enveloppe, me quitte, me conseille, s'abstient, s'absente, me rejoint. Je suis un poisson dans son eau, un prénom dans son nom multiple. Elle m'a laissé naître, elle saura comment me faire mourir ».Ph.S
Ph. Sollers, égal à lui-même, amoureux et passionné, oui mais pas trop. Sait-on jamais, par ces temps infligés,(sic), mais évoquant le non-moi, où les battements de nos cœurs ne sauraient nous atteindre, à défaut de nous entendre.
Sollers, « la marge à suivre », au Je unique, mais ô combien éclectique. Histoire de re-naître sous-vérités, les contre-vérités sont en une certaine façon, la résistance à tout ce qui nous blesse, à tout ce qui nous nuit…Nous ennuie ! Alors on écrit, on trace sa propre route, armés de lectures édifiantes et estimables, mettre aux abris les bombes lettrées, imprimables, pendant que d’autres se délectent et crépitent de leur choix, sans péril, se mettre aux anges et y rester. Lire « Passion fixe ». Rien ne saurait être indicible, puisqu'ici, est l'Absolue Vérité du sublime et de l'addiction charnelle.
A nous d'apprendre à lire entre les lignes... de sa main de maître.
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"Je hais les écrivains" Eric Momus
Eric Momus nous invite à la dérision littéraire, truculent!
"La poésie est toujours une question de tripes, mais à la mode de quand?" Jean L'Anselme
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"Rendez-vous" Christine Angot
Quatrième de couverture :
"Je connaissais Eric depuis un mois. Je l'avais déjà croisé, dans des bars de théâtre à la fin des spectacles, mais nous n'avions pas parlé, presque pas, rien. je l'avais vu jouer deux ou trois fois. C'était un acteur génial. Je le connaissais depuis un mois, mais j'avais commencé à entendre parler de lui six ans plus tôt. Des gens différents, dans les villes différentes, m'avaient rapporté avec des anecdotes toutes différentes : ah, tu sais, il y a Estenoza. Le message me revenait régulièrement aux oreilles, et ce qui était surtout étrange, par des sources vraiment différentes, sur plusieurs années. Et ce qui était encore plus étrange c'est qu'il m'avait à peine adressé la parole le jour ou il m'avait vue, une ou deux fois au cours de ces six années quand j'avais eu l'occasion de le croiser."
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Décalée
Telle une possédée par un langage poétique
D’une vocation artistique à connotation phonétique
Je plaide « coupable » d’aimer les mots et les livres
L’éclat de la feuille blanche impressionne mon âme afin que je me livre
Ancrée dans mon corps comme par accident Muses et pygmalions inspirés dans leur élan
M’envoient des bouquets de fleurs en forme de lettres
Que je pose sur mon cœur lorsque je cesse d’être
Voir en soi qui on est vraiment
Voir en l’autre la fin d’un néant
Prête en écriture, je trempe l’encre dans la nature
Et commencent mes premières éclaboussures
De prières honorables
En prenant de l’altitude cérébrale
Se prépare l’apologie des attitudes phénoménales
La mauvaise herbe, devenant parure
Est bien plus que simple littérature.
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RENAISSANCE
J'ouvre une parenthèse Sur les falaises de ma vie sans vis à vis Le panorama ne donne plus sur la rue De mes illusions perdues Il me tend sa plus belle vue Et me rend une inspiration inattendue Le jardin d'Eden m'est tendu Telle une renaissance Un éclat de conscience Un paradis en forme de coïncidence Hasard de l'existence Le désir d'une seconde chance Sans plus de carapace Dans mon univers immaculé C’est en forme de coeur Que j'efface mes erreurs Je redessine mes années Que d'autres avaient sacrifié Ne me laissant comme vérité Les virages de mes regrets Des éclats de rire étouffés De sermons sans liberté Un futur m'est offert Sans l'usure du désert J’ouvre une apostrophe Sans frontières limitrophes Je redécouvre les strophes Avec un certain triomphe J’ouvre une parenthèse Retrouve la genèse Du feu de joie qui m'apaise Le jeu de loi ne fait plus la loi Hasard ou coïncidence en émoi J’ose écrire sans retenue ni méfiance Le souhait d'une seconde chance Un avenir en forme d'évidence Le plaisir colore mes espérances De mes souvenirs je ne garde plus le pire Le passé enfin effacé C’est en majuscule que j'écris mes secrets Puisque tel est mon désir Je n'ai plus à en rougir
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Le "quatrain" du matin
J’ai raté le quatrain du matin Je prendrai donc un vers, en attendant : Devant la volupté de l’énergie créatrice Les secondent symbolisent la splendeur de la matrice -
Ecriture et hallucination? la Doxa, équivalence de L'Enfer de Dante
> Ecriture et hallucination ? la Doxa, équivalence de L’enfer De Dante 12 octobre 2007, par VB -
Site officiel de Zazie
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ANONYME
Je suis toujours ailleurs et si peu ici
Je vis d’amour et de nulle part Je suis la lucidité à chaque mépris Et l’irréel à chaque coin d’égard Oisive comme l’oiseau sans ses ailes déployées Pensive comme un lit sans elle déprimée Je cultive par écrit Les méandres de la vie Et récolte les saisons Des années chargées d’émotion Eternelle vagabonde pensive Amoureuse passive Le tout et le rien Dévoile mes chagrins Sans qui je ne suis rien Je reste fidèle à la lune d’un soir Où les étoiles font leur devoir En scintillant sans sourciller De diamants éparpillés A chaque future seconde Je déploie ma profonde nature De mon moi et de sa littérature Je désactive le compteur du temps précieux Et vit dans l’antan de mes alleux Dans mon éclat céleste, la béatitude N’est qu’un éclat d’habitudes Et que le feu qui m’anime Prenne en otage chacune de mes rimes En bas à droite de mes écritures Je ne dépose jamais de signature. TOUS DROITS RESERVES PAR BERGMANN VALERIE – 03/07/2006 -
Reflets dans l'eau...
Profitant d’un soleil répandu sur la plaine malgré un froid en faction, mais rien n’aurait pu me retenir à l’intérieur. Après m’être répandue en caresses et en baisers sur les petits -êtres qui, eux vivent à l’extérieur tout temps confondus, réchauffés par leur toison, variant selon la saison. En ce moment, le poil des chevaux formait une épaisse couverture de fourrure. Ils ressemblaient à de gros ours. Après les avoir cajolé comme il se doit, leur ration d’amour est quotidienne, je pris mon faiseur d’images, et commençais à fureter par-ci, par-là, cherchant l’aventure oculaire et sensitive. J’écoutais mon cœur et je cherchais la sensualité qui se dégageait du minéral, du végétal. L’odeur, le bruit, les senteurs n’en finissaient pas l’ignition entre le corps et l’esprit. Faction des sens. J’embrassai la nature et ses merveilles comme un forçat épris de liberté, ne pouvant que rêver sa vie. Moi, je la vivais dans toute son amplitude, toutes excursions étendues. La retraite spirituelle prenait une dimension à laquelle je ne m’étais pas préparée, et m’éblouissait chaque jour davantage. Redécouvrir le vrai sens de la vie, ne plus se contenter du luxe et du confort de la vie moderne, mais revenir dans un passé, là où rien n’a bougé, rien n’a changé, pas une parcelle. La pérennité avait donc ses fractions. Les couleurs que m’offrait la réserve naturelle n’en finissaient jamais de m’enchanter. Je jouais avec l’eau, le vent, les nuages, je m’épanchais sur une simple goutte d’eau, m’éternisais sur les reflets magiques que vous renvoie le ciel lorsqu’il se mire dans l’eau claire et frémissante, le clapotis de la fontaine était un stimuli de plus sur les sentiers de la découverte, et dans ce cas précis, faiseur de bulles sur les ondes. J’étais en condition, celle de voir ce que j’avais occulté durant toutes ces années, où pris dans le tourbillon de la vie, je m’étais égarée. Je courrais après l’infini, et tout l’infini se retrouvait au creux de mes promenades, au clair de mes balades.
J’écrirai plus tard, lorsque le soleil aura cessé de briller, lorsque le froid retentira avec trop de véhémence, je rentrerai dans la danse des mots, ceux qui réchauffent mon cœur et mon âme.
L’épisode volontaire d’une vie où tout est une énigme, là où l’on sent que l’on est vivant, profondément en symbiose avec les éléments de la vie campagnarde. J’apercevais au loin la neige caresser les cimes des montagnes, pas si loin que cela. J’aurai aimé être un oiseau, capable de traverser le ciel en quelques secondes pour se poser sur la beauté d’un monde vierge. Là où personne ne s’aventure jamais, là où l’hiver peut se permettre d’exister pleinement. La nature n’a que des droits et nous, le devoir de contribuer à son entière exclamation.
Ne vivre de rien, se contenter de beaucoup, voilà comme je définirais mon aventure élancée devant les champs et les fougères, les collines qui se déclinent dans un absolu espoir, celui de préserver les derniers espaces sauvages, les derniers bastions d’une vie dans l’évolution constante et sans âge.