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" Le plus beau des courages est celui d’être heureux". Tandis que la plupart des écrivains se complaisent dans la facilité de l’autodestruction, Ph.sollers, s’acharne au bonheur, apporte à ses lecteurs la base de la connaissance universelle, littérature, sculptures, peintures et musique classique. Les classiques sont très recommandés, et pour cause : en période nihiliste, cet adversaire de la société invite le lecteur, (celui qui sait lire, et non "oublire" comme il le dit au travers de ses œuvres), à une culture infinie, sans tergiverser sur ses états d’âme qu’il laisse de côté, un style-o-la main. Le contraire de Sollers n’est qu’hypocrisie.
Un seul regard pour deux
Fait briller de mille feux
Les étoiles interstellaires
Nébuleuses du Mystère
Là, où je retrouve mes repaires
Mes amours et mes « j’espère »
Dans les chimères de cet amour flou
Je prends soin de l’éphémère pour me rapprocher de Nous
Eblouissantes écritures loin des éphémères déchirures
Je l’aime plus que ce que je ne respire
Et quand le ciel se déchire,
Que L’horizon se fuit, que l’azur s’assombrit
Sur le pont de ses soupirs, d’impures intentions
Font de ma vie une double déclaration
Il sait tout de moi et lit dans mes pensées
Ca vous parait très insensé, je sais, je sais…
Mais il est le dernier amour par mes jours condamnés
Chut, lui seul en mesure la portée.
Je passe ma vie à l’oublier et mon temps à y penser
Et si Je fais semblant de rire tout le temps
C’est juste une comédie de pacotille
Un mélange de folie raisonnée et démesurée
Que je signe avec un certain style,
Mais au sein de son arpège ,
Je ne connais de pires pièges.
"
Impossible douleur d’un jardin hurlant de saules pleureurs
Où de larmoyantes verdures font de la beauté une fêlure
Et laissant l’ombre éclairer le ciel d’un éternel été
Qu’il est doux et candide de s’apitoyer sur l’infernale aventure !
Limpides et cristallines émotions d’âmes impures
Dans le silence harmonieux d’un onirisme en fleur
Avec pour portrait l’infidèle nature du cœur
Qu’importe la douleur pourvu qu’en entier elle vous assaille
Que de votre vie elle fasse un feu de paille
En évitant les pièges d’un bonheur aléatoire
Et écumant votre arpège de fausses notes en vrais malaises
Qu’il est bon de succomber à l’ostentation de sa propre fadaise!
Willem De Kooning par Ph. Sollers
Peintre néerlandais, naturalisé américain 1904-1997
Magnifique livre illustré de tableaux, sous l'oeil aiguisé de Solllers.
L'Art à ses débuts. (Source "Eloge de l'infini" Ph. Sollers)
Statuette de 11 cm datant du paléothique supérieur, soit entre 10 000 et 35 OOO ans avant notre ère.
La guerre au temps de Sun Tzu chapitre IV P.54
Pour apprécier l'originalité de la pensée de Sun Tzu, il est nécessaire de connaître ce en quoi, qualitativement, la guerre, aux V et VI èmes siècles diffère de ce qui était auparavant. Jusqu'aux environs de l'an 500 avant J-C., c'était dans un certain sens, un rituel. Des campagnes saisonnières étaient menées conformément à un code universellement admis. Les hostilités étaient interdites pendant les mois consacrés aux semailles et aux récoltes. En hiver, les paysans hivernaient dans leur hutte de terre ; il faisait trop froid pour se battre. en été, il faisait trop chaud. Tout au moins en théorie, la guerre était prohibée pendant les mois de deuil qui suivaient la mort d'un seigneur féodal. au combat, il était interdit de frapper un homme qui n'était plus jeune ou de poursuivre un ennemi déjà blessé. Un souverain animé de sentiments humains s'abstenait de "massacrer les villes", d'"embusquer des armés" ou de "maintenir l'armée en campagne une fois la saison passée", un prince juste ne s'abaissait pas non plus à la duperie ; il n'exploitait pas déloyalement l'avantage qu'il pouvait avoir sur son adversaire.(...)
Peut-être sommes-nous les amants illégitimes de ce lai de Marie de France, qui séparés pendant vingt ans communiquent par l'intermédiaire d'un cygne porteur de billets doux...
Je n'ai peut-être pas le droit de t'aimer, parfois j'essaie d'arrêter, tout le monde essaie de me faire arrêter mais je ne veux pas, et toute ma vie je serai portée par cette joie de l'amour.
Je sais et ne sais pas pourquoi je t'aime. C'est dans les rêves qu'il faut chercher, dans les gestes, les mouvements immobiles des visages, les signaux envoyés et reçus, dans le labyrinthe où se sont égarés les actes, et dans les mots dits et écrits à l'encre de l'inconscience. Personne n'est comme toi. Connais-tu une seule femme qui me ressemble? Personne au monde n'est cocmme nous.
Je te parle de loin et tu me manques, j'ai envie de ton corps contre le mien, je le sens comme un amputé sent son membre fantôme, bel et bien mais avec une indicible nostalgie, je le sens dans le mien où il fut tant de fois... tu sais ce que disait Kafka, les mots d'amour écrits nous laissent nous laisse nus comme des fantômes... Approche-moi de ton corps...
Et pourtant je veux écrire, je veux au-delà de tout écrire, pour toi, pour moi, et pour ceux qui comprendront, parce qu'ils aiment. (...)
A tous ceux qui savent Aimer, avec un grand A, comme Ame.
Au cœur de mes entrailles subsiste la pérennité homérique
Cette clameur lyrique de divinités très lacées
Où quelques dieux et déesses plus vivants que jamais
Se dressent, parlant de beauté, par des sculptures enlacées
Dans le nihilisme déployé d’un temps retardé qui est le nôtre
Persiste la beauté frugale, le chant et l’espérance nous escortent, hédoniques
Séculaires et damnées, dévotes par défaut, femmes sublimées d’érotisme
Remplissez ma vie de votre divin lyrisme
Je ferai de vos desseins des poèmes qui riment.
"Le beau est toujours bizarre" Baudelaire