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Art - Page 25

  • "Un vrai roman, Mémoires de Sollers, Rien que du bonheur!

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    > Un vrai roman, Mémoires, rien que du bonheur !
    29 octobre 2007, par VB

    Ph.Sollers nous invite dans sa propre vie, où joignant l’utile à l’agréable sur un air de Bach de préférence, ressuscite les Morts, afin de les rendre plus éloquents qu’ils ne le furent de leur temps, parce qu’incompris ou mal compris. Merci Sollers.

    Ce livre est une ode à la culture générale, une balade, où montent en puissance la douceur et le raffinement d’un « Fondant de mots lissibles » (lisse+lisible= lissible,Sollers dixit) sur un lit d’esthétisme, et tout cela, concocté avec amour et une incroyable dextérité. Ph. Sollers nous transporte de ville en ville, où il expose une architecture sans rature dans une Europe mal connue de par ses monuments. Une muse exilée en Italie trace le fil conducteur, Venise, la favorite ! Chère inspiratrice sollersienne, pour notre plus grand plaisir.

    Denon est bien Vivant. Ph. Sollers, vous seul savez nous réveiller.

    Qu’Ars soit le relais de l’Art, même le plus tard possible sera toujours trop tôt.

  • La bibliothèque de Ph.Sollers, Extrait de son dernier ouvrage: "Un vrai roman"

    La scène a lieu de nos jours.

    Un type de la radio, pressé, veut que je lui montre ma bibliothèque. "Oh, me dit-il, je n'ai jamais vu autant de livres chez un écrivain ! "Combien de temps avons-nous ?" " Huit minutes."

    Allons-y. Les classiques, donc : Homère, Eschyle, Sophocle, Euripide, Platon, Aristote. Et puis là, en bas, Pindare, Thucydide, Virgile, la Bible, bien-sûr... "Je vois Sade et Bataille côte à côte", me dit le type allumé. Oui, mais il y aussi Saint-Simon, Bossuet, Pascal, Baudelaire, Lautréamont, Rimbaud, Artaud, Nietzsche... Le temps presse : " Et les contemporains? " Ils s'évacuent assez vite." Il y a aussi Balzac, Proust, Joyce, Kafka, Céline... " oui, bon, et les livres d'art?" " Il nous reste combien de temps?" "Trois minutes. "Ecoutez, la peinture chinoise, l'italienne, Manet, Cézanne, Picasso...

    "Et pourquoi La Fontaine, là?" "Perfection rythmique", dis-je; J'ai à peine le temps de lui réciter deux ves de La Fontaine. Il arrête, il s'enfuit, " merci beaucoup".

     

    08dc878bea6a04af338156d3a532de9f.jpgAragon, en parlant de Ph.Sollers : " Faites entrer l'infini "...
  • Rodin, ou la poésie parlante

    1b63484296547964ac7666a6a7d02d38.jpg> RODIN, dessins érotiques, ou la poésie parlante
    17 octobre 2007, par VB
    Sollers le Sacré possède tous les pouvoirs artistiques car il sait voir, et, comble de générosité, nous en fait part. De tous ces dessins érotiques de Rodin, sur fond de Mozart, il transporte le profane désireux de beauté, à la croisée de l’Art. Il doit bien exister un carrefour où Sollers fait la circulation ! Ses goûts, avides dans leur diversité nous éclairent sur le monde des artistes définitifs, complexe et pas toujours simple de décryptage. A croire que l’Art, muet, n’attendait que Sollers pour entrer en communion avec le commun des mortels, côté pile, avec les initiés, côté face. Paradoxe, quand tu nous tiens ! De Fragonard à Courbet, il nous emmmène en Chine, fera un détour par l’Allemagne afin d’affiner ses connaissances philosophiques, n’oubliera pas Cézanne et la Provence, pour arriver enfin à l’apothéose archi-texturale de Venise. Entretemps, grand seigneur, il nous aura invité au Crazy Horse, où, la Naissance du monde exposent ses divines créatures. Luz, (lumière en espagnol), doit éclairer notre Bordelais préféré, à très forte dose !
    Site Internet:

  • Les liseuses ou la naissance du droit à la cuture féminine

    1ae8901a172748f15d10fd90ac2c1efa.gif> Liseuses ou la naissance du droit à la culture féminine 13 octobre 2007, par VB

     

    Grâce à toutes ces splendeurs picturales, les femmes ont pu, siècles après siècles, ouvrir l’esprit humain au droit à la culture des femmes. De Picasso à Fragonard, de Manet à Gauguin, et de bien d’autres, elles inspirent une quiétude dans toute la force du destin. Devant les différents courants picturaux, subsistent les différences artistiques, et résiste une traversée de la beauté, où se dessine de manière symbolique l’ouverture d’un savoir sans limite. Les liseuses ont la primeur de la reconnaissance intellectuelle de la femme, loin de leur fourneaux de cuisine. L’Art n’en finit pas de construire et d’élucider le mystère du machisme. La Boétie, dans son Discours de la Servitude Volontaire retranscrit parfaitement le fait que la Femme doit et peut se sortir de sa condition au XVIème siècle. Aujourd’hui, que penserait-il de cette évolution ?

     

    "Nous ne sommes pas nés seulement en possession de notre franchise, mais avec affection de la défendre." La Boétie
  • 9 semaines et demi...

    947f8e992b94f4cd73c62bed736d0b48.jpgElisabeth, superbe blonde à la sensualité exacerbée
    A déposé sa couronne de beauté jusqu’à ses pieds
    Lui c’est John, fringant bookmaker au sourire ravageur
    Maître des lieux et maître de son cœur
    Son corps et le sien sont en osmose totale
    Celle de la passion fatale
    Mais il croit à la hiérarPendant qu’elle, vivant cet amour comme un art
    Se délite au fil des jours de cet amour si puissant
    Lui collant à la peau comme le veut le dit amant
    Qu’il ne peut qu’être irréversible, ensorcelant est leur nectar
    Autant qu’éphémères sont leurs heures érogènes
    De subtiles sensations ne durent jamais, pas de veine
    Question séculaire du choix de la passion
    Décrite ici avec intentions poétiques et interrogation féerique
    Du pouvoir divin de nous laisser prendre l’eau pour du vin
    Vint le pire juste avant la fin
    La rupture arrive bien trop tôt
    Car Elisabeth avait jeté son étau
    Et tous les spectateurs ce soir là
    Pleuraient dans la salle, et ça, ce n’était pas du cinéma.

  • EMPHASE

    Ils ne comprendront jamais

    Le pourquoi de tes phrases

    Le cours de tes idées

    Le comment de tes emphases

    Ils ne sauront jamais

    Les volutes de l’absolue vérité

    Le plaisir sous  la souffrance

    Que tu traînes depuis ton enfance

    Ils n’adhéreront jamais

    A la fuite de ta mémoire en fumée

    Sans nuance le fruit de tes errances

    Ils diront que tout ça n’a pas de sens

    Je ne pourrais jamais

    Comprendre leur vanité

    Accepter leur ignorance

    Dégradation de l’art de leur existence

    Toi seul du haut de tes bas qui dansent

    Ta conscience comme seule importance

    Pourras-tu apprendre du haut de tes cimes

    Et gravir l’art de la rime ?

     
  • L'internaute

    http://remacle.org/bloodwolf/erudits/athenee/auteur2.htm

  • Les adages les plus éloquents de vérité

    Un auteur doit être dans un livre comme comme la police dans la ville: partout et nulle part. De Goncourt

    Ne t'attends qu'à toi seul. Lafontaine

    C'est une question de propreté: il faut changer d'avis comme de chemise. Jules Renard

    Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. La Rochefoucauld

    Ignorance est mère de tous les maux. Rabellais

    Le hasard ne sert que les hommes forts et c'est ce qui indigne les sots. Gaboriau

    Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. Boileau

    En art comme en amour, l'instinct suffit. Anatole France

    Quand on court après l'esprit, on attrape la sottise. Montesquieu

    Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps. Alphonse Allais

    Je l'ai trop aimé pour ne pas le haïr. Racine

    Il ne faut pas courir deux lèvres à la fois. Balzac

    La pensée a été perdue du jour où une parole a été écrite. Platon

     

  • Philippe Sollers ou la tentation de l'infini savoir

    Personnage hors-norme, toutes catégories confondues, il se balade dans les hauteurs de la connaissance Olympienne, celle que jamais rien n'altère, car bien trop élitiste.

    Ainsi  Sollers serait le descendant universel de Nietzsche, prophète et initiateur philosophique, fin connaisseur de l'antiquité à nos jours, de la beauté des choses, de l'Art tout simplement et de tous les courants littéraires que cela inplique.

    Pourquoi une telle comparaison, entre  ces deux êtres ? ce sont les seuls à avoir su étudier les sciences humaines dans leur profondeur et leurs méandres, pour en faire jaillir une fontaine d'explications mises souvent en citations, car celles-ci ont le pouvoir de condenser la signification de la pensée.

    Il est certain qu'il ne faut pas voir peur des mots quand on les lit, (car tout les relie); à la langue de bois, il ne donne jamais leur langue au choix, eux.

    Faites l'expérience: lisez "Une vie divine"de sollers, et vous apprécierez l'ambiance euphorique communicative qu'il en dégage: une sorte de mode d'emploi de la vie.

    Puis si vous avez encore des doutes, ouvrez "Ainsi parlez Zarashoustra" de Nietzsche.

    Bonne lecture!

    Valérie