litterature - Page 4
-
Claude Levi-Strauss 1908-2009 :
1955 -
Sans viser personne :
"Le plus grand mal, à part l'injustice, serait que l'auteur de l'injustice ne paie pas la peine de sa faute". Platon
-
Oscar Wilde, Ecrivain irlandais 1854-1900 :
"Aujourd'hui la plupart des gens se consument dans je ne sais quelle sagesse terre à terre, et découvrent quand il n'est plus temps, que les folies sont les seules qu'on ne regrette jamais." Oscar Wilde (Le portrait de Dorian Gray)
Théoricien de l'âme... -
Marcelin Pleynet, Poète, essayiste, romancier, né en 1933 :
"La poésie comme la pensée doit être intempestive"
"Il faut que le fini cède à l'infini"
-
"Toxique" : Françoise Sagan en 1957 :
"Fit son apparition en 1954 avec un mince roman, Bonjour tristesse, qui fit un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une oeuvre également agréables et bâclées, ne fut qu'un scandale que pour elle-même". Françoise Sagan, à propos d'elle-même dans la rubrique nécrologique du Dictionnaire des auteurs... -
Françoise Sagan 1935-2004 :
«Mon passe-temps favori, c’est laisser passer le temps, avoir du temps, prendre son temps, perdre son temps, vivre à contretemps.»
-
Gilbert Keith Chasterton 1874-1936 Ecrivain anglais :
"Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles mais uniquement par manque d'émerveillement." -
"S. ou l'Espérance de vie" Alexandre Diego Gary
Le Digne récit d'un Fils d'Ecrivain,(Emile Ajar-Romain Gary comme pseudonyme, et d'une actrice, Jean Seberg). Vrai, captivant, douloureux, émouvant... Géant. Comment survivre après le double suicide de ses parents? Une écriture immensémment riche d'Amour, malgré l'ignominie de l'Absence errante, dont il nous encense par l'émotion qu'il dégage, et nous éblouie de par sa nostalgie sans concession, sans nulle sensiblerie. Chapeau bas à un rescapé de la vie. (Le contraire d'un Beigbeder, concernant son dernier livre), voir ci-dessus.
"Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d'eux." René Char
"S'il pouvait penser, le coeur s'arrêterait." Fernando Pessoa
-
Signé Sagan (Didier Barbelivien pour Sylvie Vartan) SUBLIME :
Un geste, un frisson de septembre
Cette voix que je crois entendre
Comme un murmure désenchanté
Du Mozart en accéléré
Les épaules penchées sur un livre
La prison des gens vraiment libres
Combien de nuits à ses romans
Mieux qu’une amie, mieux qu’un amant
Un certain sourire peut-être
L’envie d’être ou ne pas être
Quelques mots écrits sur le vent
Et d’une plume, signé Sagan
Un verre de Whisky pour quoi faire
Sur le soleil des tapis verts
Cette façon de tenir ses gants
Cette élégance éperdument
Sous la fumée des cigarettes
Brûle la vie des marionnettes
Cette impatience au bout du temps
La politesse des insolents
Aimez-vous Brahms nous dit-elle
Et cette musique infidèle
Quelques phrases écrites en passant
Mais d’une plume, signé Sagan
Vivre sa vie à toute allure
Une gifle à la littérature
Des prix comme des bons points d’enfant
Souliers d’or et soucis d’argent
Où vont les merveilleux nuages
Au bout du compte au bout de l’âge
Mourir n’est pas si important
L’hiver n’arrête pas le printemps
Et de guerre lasse on s’apprête
À quitter les bruits de la fête
Écrire le mot fin simplement
Et d’une plume, signé Sagan
D’une plume signé Sagan
-
La Bête et les Parasites, Philippe Sollers, "Les Voyageurs du Temps" :
A propos de « Le Sujet » (Les Voyageurs du temps)
La Bête et les Parasites symbolisent le Sujet du livre, et distinguent les personnages Vrais , des Faux. Cela nous concernant tous, entretemps, pour oublier les Parasites, lire « Les Voyageurs du Temps » est un véritable enchantement pour ceux qui aiment aimer l’Art, dans toutes ses contenances. Les oubliés sont plus vivants que jamais, ils jalonnent la balade subtile dans un Paris archi-textural, entre mots et merveilles, entre vie et mort. On distingue dans ce livre la pauvreté du sens artistique actuel, et, Ph.Sollers parvient à balayer la catatonie ambiante, où les vivants sont plus morts que leurs ancêtres philosophes, peintres ou poètes, qui sont les seuls, à posséder l’Eternité. « Les grands hommes ne meurent jamais », dit Sollers. Il nous rappelle à l’Ordre, voilà, ce que Philippe Sollers tente de faire dans cet ouvrage : Viva la poésie, la beauté d’une rose éclose depuis si longtemps, sans que nous n'ayons pu la voir ni humer ses délicieuses senteurs, égarés dans les méandres épineuses et vaines de la bêtise environnante et délétère…
-
Pensée :
Le corps, le cœur et l’esprit réunis ? A l’horizon, une explosion fusionnelle !
Pendant que le temps poursuit sa course illimitée, il nous impose ses propres limites. A nous de le diriger selon nos propres besoins : besoin de mûrir, besoin de rajeunir, besoin d’aimer, besoin de désaimer…Propos gnostiques de quelqu’un de mystique.
Comme une parabole, je m’abonne à la fusion d’une extase au-delà de tout "bon-pansement" collé sur la pensée, aiguisée par le choix d’une vérité absolue, aussi idéaliste que simpliste. Joindre les trois bouts de l’Ame-our, afin de parvenir au pouvoir raffiné de la fidélité choisie. Ne faire qu’UN, c’est déjà beaucoup…
Le corps situe l’acte sexuel, le cœur, l’acte amoureux et l’esprit, l’acte divin. Imaginez cette ode à la rêverie, jonchée sur un courage faisant rage. Fusionnons ou quittons-nous, voilà la vraie vie. Ne pas chercher ailleurs la jouissance, elle est là, devant nous, alors ouvrons les yeux !
Entre chants bibliques et ignorance invective, réunir en une seule personne ces trois symboles qui font de l’amour, un poème sacré, loin de la parodie et des métaphores, symbiose de deux vies en fusion. Osmose de deux cœurs à réaction.
-
Dominique Vivant Denon -1747-1802-
« le libertinage est un art d’affranchissement et cet art est à son comble, triant, sélectionnant, séparant le lourd du léger. La surface n’est pas le contraire de la profondeur »
-
"Passion fixe" : Ph. Sollers -2000 -
«Je dis passion fixe, puisque j'ai eu beau changer, bouger, me contredire, avancer, reculer, progresser, évoluer, déraper, régresser, grossir, maigrir, vieillir, rajeunir, m'arrêter, repartir, je n'ai jamais suivi, en somme, que cette fixité passionnée. J'ai envie de dire que c'est elle qui me vit, me meurt, se sert de moi, me façonne, m'abandonne, me reprend, me roule. Je l'oublie, je me souviens d'elle, j'ai confiance en elle, elle se fraye un chemin à travers moi. Je suis moi quand elle est moi. Elle m'enveloppe, me quitte, me conseille, s'abstient, s'absente, me rejoint. Je suis un poisson dans son eau, un prénom dans son nom multiple. Elle m'a laissé naître, elle saura comment me faire mourir ».Ph.S
Ph. Sollers, égal à lui-même, amoureux et passionné, oui mais pas trop. Sait-on jamais, par ces temps infligés,(sic), mais évoquant le non-moi, où les battements de nos cœurs ne sauraient nous atteindre, à défaut de nous entendre.
Sollers, « la marge à suivre », au Je unique, mais ô combien éclectique. Histoire de re-naître sous-vérités, les contre-vérités sont en une certaine façon, la résistance à tout ce qui nous blesse, à tout ce qui nous nuit…Nous ennuie ! Alors on écrit, on trace sa propre route, armés de lectures édifiantes et estimables, mettre aux abris les bombes lettrées, imprimables, pendant que d’autres se délectent et crépitent de leur choix, sans péril, se mettre aux anges et y rester. Lire « Passion fixe ». Rien ne saurait être indicible, puisqu'ici, est l'Absolue Vérité du sublime et de l'addiction charnelle.
A nous d'apprendre à lire entre les lignes... de sa main de maître.
-
La Divine Comédie, Dante -1265-1321- illustrée par Botticelli :
La divine comédie de Durante Alighieri D.A"Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance" Dante -
Prosper Crébillon 1674-1762 poète dramatique :
"La crainte fit les dieux, l'audace a fait les rois".