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photos - Page 28

  • Question...

     

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    Peut-on tout écrire, tout dire ? Cette interrogation s’impose à moi par le biais de ma mère qui me demande de cesser toute publication autobiographique sur le net, ou dans un livre (si Dieu veut). Je savais que cela lui poserait problème. L’écrivaine Marie Billetdoux, m’avait fait part de cette éventualité. Elle me conseillait à l'époque, de ne pas faire cas de cela et de ne penser qu’à moi. Quitte à être fâchée avec le reste de ma famille, qui par ailleurs, ne m’avait jamais apporté que des critiques, des jugements dans lesquels ils excellaient, à l’exception de mes grands-mères, bien-sûr.

    Ce besoin d’écriture m’était vital, et, il grandissait avec le temps. A quoi bon raconter sa vie, si vous ne la partagez pas avec le public ? Garder tout pour soi, n’était pas le besoin que je ressentais. La vie ne vaut d’être vécue pleinement à une unique condition, celle du partage. Si je devais commencer à faire cas des avis de tout mon entourage, autant me taire, et me contenter de poétiser sur la Nature, quelques photos à l’appui.

    Ecrire était à mon sens la seule façon de faire une psychanalyse sans personne pour vous écouter. Je soignais mon âme, de cette façon-là, sorte d’exutoire à ciel ouvert. Passage obligé afin que l’on ne retienne pas de moi uniquement le mauvais côté de la lune. Lune, ciel, toujours présents, hors -champs photographique ! Je pensais que cela pourrait aider d’autres personnes au parcours similaire, et le fait de me dévoiler littéralement et littérairement, était une forme d’ «absolutisme », Freud aurait sûrement dit que cette quête de l'absolu fut une forme d’hystérie… Probable. Cela importe peu.

    Pour en revenir à ma mère, elle était ma plus grande censure, et le comble est que mon histoire ne faisait que commencer, qu’en serait-il lorsque je rentrerai dans les détails de mon enfance ? Cris, hurlements assurés, puis fuite, ou fugue. Je ne supportais plus les tumultes. Elle devait s’en accommoder, car je le dis pour la énième fois, j’écrirai ma vie car elle est bien remplie, et comme chaque vie, mérite que je l’on s’y attarde, sans la moindre vanité. Je ne voulais qu’une chose, c’était que l’on comprenne mes dérapages incontrôlés, car incontrôlables. J’étais prête à tout donner, sans restriction. Je pris cela comme un don de Dieu, et l’on ne se dérobe pas à la volonté du  Seigneur. Je connaissais le prix à payer, et je n’étais pas avare, alors… comme le disait mon mari : « Toi, tu te nourris de lettres, de A, de B, de C, tes plats préférés sont les vingt six lettres de l’alphabet, quel menu!" Grand éclat de rire devant cet humour auquel il ne m’avait pas habitué. Cela prêtait deux fois plus matière à rire puisque c’était pourtant vrai. La littérature me happait de manière autoritaire et je m’y abandonnais volontairement. J’étais en amour, et j’aimais cela. Mes convictions s’amplifiaient de jours en jours. Le désir d’écriture avait pris le pas sur la fatigue, le mal aux yeux… On ne renonce pas à la bénédiction du Christ. L’environnement, le décès de Mamie, la solitude choisie, l’arrivée de Bobine, étaient autant de raisons pour continuer de tracer ma route.

    Quoi qu’il en soit, qu’il en fut ou qu’il en sera, tout cela sentait bon la sincérité, mon « plat » préféré !

    Bonne soirée à vous.

     

  • Bobine, la ponette, cet après-midi...

    Ce petit être a pris dans ma vie une place aussi grande que ce qu' Elle est petite. On a (vraiment) toujours besoin d'un plus petit que soi! C'est une source d'amour pur. Sur la photo, il semble que le licol de cuir soit trop ajusté, mais cela n'est qu'une impression.

    Bobine et Gemini cohabitent de mieux en mieux, Dieu les préserve. Ils sont toujours côte à côte, même si "le gros" passe une grande partie de la journée au pré, en compagnie d'autres de ses congénaires, plus en rapport avec sa taille. C'est fou comme leur hiérarchie s'impose de manière toute naturelle. Et nous, les humains, n'y pouvons rien faire. C'est ce qu'on appelle le rêgne animal.

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  • Petit bouton de rose, n'aura pas le temps d'éclore...

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    En ce dimanche d'Avent, sortant à l'intérieur, c'est -à-dire dans mon jardin, je tombai nez à nez avec ce bouton de rose sauvage, qui semblait attendre ma venue. Je pris cela comme un cadeau de Dieu, un don de la Nature, une offande des Cieux. Quelque chose comme ça, tant ma découverte était innatendue. Encore toute mouillée, elle ne semblait pas vouloir, ou pouvoir éclore plus exactement. "Je suis bien seule, et bien petite, pour m'ouvrir au monde. Ma couleur est là pour attirer le regard, mais n'en espère pas davantage. Une pluie battante s'est abattue sur moi de toute ses forces durant toute la nuit, alors je vais fâner avant même d'avoir eu le temps de naître."

    La nature est quelquefois cruelle, rien n'est uniforme en ce monde, tout n'est qu'éphémèrité. C'était un renouveau permanent. Je ne changerai rien, l'idée ne m'effleurait même pas : Dieu seul décide de ce qui doit être, naître, subsister ou mourir. 

    Bon dimanche à tous!

  • Eclat.

    IMG_0665.jpg

    A peine éveillée, je me trouvais béate

    devant le cadeau que m'offrait la nature écarlate

    Il me semblait que durant la nuit, j'avais crée cette peinture flambante

    J'immortalisai cet instant à l'infinie puissance

    Avant de recouvrer l'univers de la providence.

  • Nuances... Semblable à une Peinture romantique

    Variation autour des cieux

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    Les Anges, seuls, semblent s'être enfui de la "toile"

    Aucune couleur n'est absente 

    Tout est variable, tout en un instant

    peut  changer de sentiment

    Tout en un éclair 

    peut changer de lumière

    C'est selon la vison

    C'est selon l'émotion.

  • Erratum

     Quelque chose me chiffonnait entre ces ceux bâtiments sis l'un à côté de l'autre en effet, le Centre de la Vieille Charité, abrite La Cathédrale de La Major, dont il est question dans mes articles précédents.

    Veuillez m'en excuser, ces deux bâtiments sont construits l'un à côté de l'autre, et se touchent par une cour intérieure, mais restent bien distincts.

    Le Corbusier, vers 1940, remarqua son état délabré. La ville entreprit dès lors, à partir 1961, la restauration de ce monument ; ces travaux dureront vingt cinq ans, et ce jusqu’à 1986.

    Aujourd’hui, le Centre de la Vieille Charité abrite plusieurs structures multiculturelles, comme le musée d’Archéologique Méditerranéenne, tel le musée des Arts Africains, Océaniens et Amérindiens.

    Le centre International de la poésie de Marseille, (le C.I.P.M) ainsi que l’I.N.A, le C.N.R.S et l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales font également partis de La Chapelle de La Vieille charité.

    Pour ce qui est de l’architecture, il s’agit d’une chapelle à coupole ovale, de style baroque, rythmant avec élégance l’intérieur de l’édifice. Elle est construite de pierre rose et blanche de la carrière de la Couronne. Le fronton est d’allure classique, dans le style Second Empire. Les bâtiments de la Vieille Charité se composent de quatre ailes fermées sur l’extérieur et ouverte sur une cour rectangulaire.


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  • Les cieux, indéfiniment, tourbillonnant

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    A l'infiniment beau

    Nulle limite au très haut

     

    Tourbillon de nuances pastel

     

    Valsant tout là-haut dans le ciel

     

    Capricieux et transitoires

    Les cieux ont leur mémoire

  • Toucher le ciel...

    Le ciel à l'instant 
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    Dans un halo de lumières éclatantes

    Ô mon auréole déferlante

    Tu décores les cieux

    Fais ce qu’il y a de mieux

    Et pendant que je m’étourdis

    J’entends le piano de Chopin

    Et ses accords divins

     Convolant au milieu d'un paradis

    Où se couche l’infini…

  • Jour de bonheur...

     

    animaux,poney,cheval,chien,temps,livreComme prévu, le bébé poney est arrivé. Elle s’appelle Bobine, et est vraiment toute petite, pas plus haute que ma chienne ! Gemini, mon cheval est tout content, cabrioles, sauts, allures "classieuses", c’est son cadeau de Noël, j’espère qu’il sera courtois avec cette petite bête… Ils se sentent, se toisent, elle hennit très souvent, premier jour de sevrage. Je suis aux anges, mon mari aussi ; même si cela représente encore davantage de travail ! Ne jamais donner plus d’amour, de caresses, de gâteries,  à un plus qu’à l’autre, très important pour éviter toute jalousie qui entraînerait d’incongrues postures. Je prie le Bon Dieu, pour que cette nouvelle venue n’ait pas à subir les désagréments du cheval.  J’avouerais qu’une petite peur siège à l’intérieur de mon cœur. L’aspect de la nouveauté, cela me réjouit, oui mais si lui arrivait malheur, je ne le supporterai pas. Un poney mange autant que vous le lui permettez,  je dois donc redoubler de vigilance, car Gemini, lorsqu’il est rassasié cesse d’ingurgiter ; il n’en est pas de même pour les Shetland, qui au contraire, mangent autant que possible. C’est une journée rare dont je susurre les secondes avec délectation, et qui défilent, toujours très vite. Ce temps, qui inévitablement, ne cesse jamais de vous faire avancer, du bon ou du mauvais côté de la barrière, il vous entraîne dans sa course folle, que vous le vouliez ou non. Il est terrible le temps, en vieillissant, on s’en aperçoit vraiment. Il est indéniable de s’y adapter, sinon, vous restez en rade ! Mes animaux sont une source de jouvence pour ceux qui les chérissent. Certes, la loi de la nature est parfois intransigeante, alors surveillance renforcée. Voilà, je vais devoir cesser d’écrire afin de nourrir « mes enfants », qui déjà, vus de la baie vitrée, s’impatientent tels des lions en cage !

    Je suis en proie à la lecture d' un superbe roman, celui de Joseph Fadelle, une histoire vraie dont je vous parle un peu plus bas. L'histoire inouïe de deux jeunes militaires de confessions différentes, dont un se convertit à celle qu'il juge la plus adaptée à ses idées, et ce malgré les insurgés, malgré la sainte et fameuse Famille, celle que l'on n'a pas choisi...Il se lirait d’une seule traite pourvu qu’on en ait la possibilité et le temps, le revoilà ce fameux temps, Monsieur l'hyper pressé, qui vous oppresse et vous happe à la vitesse dont il est le maître absolu. A nous de nous adapter, de voler sur les ailes de ce temps qui s'emballe et de remercier la vie pour tous ces instants de félicité.

    Bonne soirée

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     Premier contact

  • Cathédrale de la Major :(Suite) Voir dernier album photos

    Son architecture est grandiose, sa décoration intérieure, en marbre et porphyre, lui donne un aspect particulier pour un édifice religieux.

    Elle a été érigée en basilique mineure par Léon XIII le 24 Janvier 1896.

    Depuis le Vè siècle plusieurs édifices religieux se sont succédés à cet emplacement.

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    La cathédrale, dite de « la nouvelle Major » s’élève à l’ouest des vestiges de l’église romane dite de « la vieille Major ». Mais les destructions et les fondations nécessaires à l’implantation de la nouvelle cathédrale ont par ailleurs révélé l’existence d’une troisième église paléochrétienne et d’un baptistère établis sur le même site : ainsi peut-on parler des cathédrales de Sainte-Marie-Majeure dite la Major.

     

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  • A ce jour...

    Cathédrale de La Major

    chapelle, marseille, vielle charité, monument, art, beautéJe vous proposerai toutes les splendeurs intérieures dans un album, très bientôt. Ce monument déborde de  trésors inconnus du grand public, moi-même, je n'étais jamais entré dans ce sculptural édifice, à l'instar de pas mal de marseillais, et vraiment, cela en vaut le détour. Beaucoup de jeunes se promenaient humblement; je discutai avec pas mal de gens, à mi-voix.

    Icônes, (mes sacro-saintes peintures), Jésus, statues, Saints, autel, perspectives, plafond, Vierge Marie,  porte d'entrée, voûtes, furent autant de trésors à portée de ma vue, c'était surréaliste. Ce fut un instant merveilleux, magique. Je n'étais qu'un oeil grand ouvert, ne sachant plus où poser mon regard, en haut, en bas, de côtés, tout me happait. Je fus durant presque une heure, transportée dans un passé digne d'un film de Woody Allen. J'étais hors du temps... Quelle délicieuse sensation!

    Comment avais-je pu passer à côté de ce chef-d'oeuvre architectural sans m'y attarder? Je connais la réponse et vous la raconterai tout-à-l'heure.

    Les vitraux sont les seuls clichés, à l'exception d'un seul, que je n'ai pu capter, la luminosité du soleil étant trop forte. A l'extérieur le soleil était à son apogée et le ciel d'un bleu uniforme.

    Avant de quitter la Cathédrale, je fis un souhait, pendant que je m'aspergeais délicatement d'eau bénite : Celui d'un monde meilleur, à défaut d'être parfait.

    Quelque chose me frappai : Une jeune et jolie femme voilée était en prière, assise, elle me souriait, je prenai alors cela comme un signe de bon augure... Je n'osai pas (en lui demandant l'autorisation, évidemment) la photographier, je le regrette...

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  • Sagesse!

    Les yeux sont clos

    Invitation au repos

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    Le silence est le bruit des sourds

    Et le bruit le silence des fous.

     

  • Musiques et Musique

    Ce soir de chez moi

    vie, art, livres, soleil, musique, variétés, classiqueJe ne peux plus écouter de variétés françaises, ce n'est pas un mystère. Ces chansons si chères à mon coeur, sont devenues des textes à prétexte afin de le faire pleurer. Non, depuis que la mort et le deuil frôlèrent ma vie, et semblent poursuivre leurs ambitions, je ne puis plus entendre toutes ces mélodies illustrées par de si beaux textes. Leurs harmonies et leurs mots si tristes par leur véracité, non, je ne puis plus les écouter, tous les Ferré, Biolay, Clerc, Aznavour, et tant d'autres au talent divin, je leur dis au revoir, pour ne pas sombrer dans le désespoir. Mon état liturgique se nourrit désormais de musiques classiques, Bach, Debussy, Vivaldi, Jancek, Wagner, Mozart, Beethoven, Chopin ou Verdi (pour ne citer qu'eux) m'accompagnent dans des instants de nostalgie choisie. Malgré les tons parfois graves de la grande musique, je reste sur mes gardes car aucun mot ne saurait me ramener à mes souvenirs. Le silence et la solitude sont des monts de plénitude sublime et précieux. Il n'est pas besoin d'en rajouter.

    Toucher les cieux, de tous mes sens, ne voir que le lumineux, et pas l'illuminé. Je ne suis plus dans l'auto-contemplation, ce serait du temps perdu, puis les jours passent si vite, qu'il est judicieux pour le bien-être de l'esprit et de l'âme de s'enrichir de beautés sans artifice dont nous sommes les témoins. Tout est à notre portée. A cela, je ne connais qu'une solution, rester vraie, et être surtout animée de curiosités bien placées. aussi longue sera l'ascèse, autant de forces spirituelles aideront ma vie. Les arts, les livres, les hasards, la vie en est remplie, me tiennent chaud. autant que le soleil lorsqu'il décline, autant que la vie quand on sait l'embrasser. Autant de fois où l'on admire le soleil se coucher...

    Bonne soirée...