Le retour ...

C'est le moment le pire

c'est l'instant Biolay

C'est l'attrait du scribe

Et de ses  pensées 

 

 

 

 

À ma chère Michou... Yayouchka n'est plus...

Le chagrin est telle la marée, parfois les sanglots s'en viennent, le coeur à marée haute puis repartent, le coeur à marée basse.

Pour mieux revenir et la marée est là, comme les sanglots, amarrés à toi... 

 

La Classe de l'Underground au Paradis ...

Mon coup de coeur 2015, la beauté du geste !

De sa prose éprise ...(Texte de Philippe Djian , chanté par Stephane Eicher)

1. ELLE MAL ÉTREINT
3. Elle ne dort pas la nuit
4. Elle garde toujours les yeux ouverts
5. Elle me met dans son lit
6. Quand il n'y a plus rien à faire
7. Elle s'amuse toutes les nuits
8. Et me prend comme un dernier verre
9. Elle fait Ça si bien si
10. Spontanément que je m'y perds
11. Mais elle ne m'apporte rien
12. Elle s'allume puis elle s'éteint
13. Non, elle ne m'apporte rien
14. J'en ai l'envie, pas le besoin
15. Elle se lève toutes les nuits
16. Et s'interroge sur l'univers
17. Elle a beaucoup d'esprit
18. Beaucoup d'amis, beaucoup d'éclairs
19. On m'envie, on me dit
20. Qu'on la suivrait jusqu'en enfer
21. Qu'à son bras, c'est la vie
22. V majuscule qu'on s'est offert
23. Mais elle ne m'apporte rien
24. Elle s'allume puis elle s'éteint
25. Non, elle me m'apporte rien
26. Ni la joie, ni le chagrin
27. Elle déteste aujourd'hui
28. Ce qu'elle avait aimé hier
29. Elle a tant d'appétit
30. Que rien ne peut la satisfaire
31. Elle n'a pas de répit
32. Je l'admire d'une certaine manière
33. Même si elle m'étourdit
34. Même si je suis loin derrière
35. Mais elle ne m'apporte rien
36. Elle s'allume puis elle s'éteint
37. Non, elle ne m'apporte rien
38. Glisse comme de l'eau sur la main
39. Trop vieux pour ces conneries
40. Trop frileux pour les courants d'air
41. Je cherche toutes les nuits
42. Où est l'endroit de l'envers
43. Elle est si pleine de vie
44. Je suis si lourd, elle si légère
45. Parfois elle m'éblouit
46. Et parfois elle me sidère
47. Mais elle ne m'apporte rien
48. Elle s'allume puis elle s'éteint
49. Non elle ne m'apporte rien
50. Elle trop embrasse, mal étreint

 

Martin des batailles 1659-1735. Portrait équestre de Louis XIV

Vive la Corse ! ...(Élections régionales 2015)

La Corse serait elle la seule région de France à réfléchir aux conséquences de ses choix et de ses partis ? 

Que serais-je sans lui ?

Liberté égalité. ... Frivolités

Jeux de rôles ! Pour oublier les années ...

Pas de mots...

Parmi les meilleures d'Oscar Wilde ...

• "Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris."

Quand Christine devint officiellement Angot...

La douloureuse histoire d'amour entre Pierre et Rachel, les parents de l'écrivaine Christine Angot. 

À la fin des années 50, un homme, bourgeois et pervers, Pierre,  tombe amoureux d'une très belle femme juive et modeste, Rachel, à laquelle il fera un enfant, Christine. Malgré l'amour fou dont elle le gratifie, il gardera cruellement ses distances avec cette femme à laquelle il fera porter son enfant, toute en le reniant....Durant toute  une vie, le fruit de cette passion ainsi que la mère subiront les pires sévices morales et incestueuses, dans le but ignoble et peut- être inconscient, de leur faire payer cet amour qu'il ne maîtrise pas, car il ne l'assume pas... C'est du moins l'analyse que fera Christine Angot, après moult explications et déductions des outragées, comme suite aux propos requis de l'Auteure auprès de sa mère, à la fin de l'histoire.

Un livre autobiographique génialement écrit, comme on peut écrire quand on saigne au plus profond de soi, le récit d'un passé que l'on ne peut dépasser. Les mots traduisent alors les maux d'une enfance brisée et  restée trop longtemps sous silence pour qu'un jour on ne pose pas "ses tripes" sur une table, comme une  explosion salvatrice de tout son être ensanglanté.

Les dernières pages sont une cascade de larmes pour celui qui les lit. Magnifique, osé car on ne peut plus intime, et dignement raconté.  D'une traite.