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ciel - Page 7

  • Ciel océanographique...

     

    ciel, océan, nuages, mystère, mots, écriture, art, DieuCherchant dans le ciel quelques stratus, je m’étonnais devant une étrange similitude : Les nuages semblaient être d’énormes vagues tourbillonnantes dans une mer déchainée. Les cieux étaient un vaste océan dans lequel se profilait une tempête. Le ciel est véritablement un tableau aux couleurs variables et exquises quelque soit le temps, quelque soit la lumière, quelque soit la saison. Les ombres scindaient le ciel en plusieurs parties, Je contemplais dans le froid cette immensité intégrale, dans laquelle les ressacs de la mer fictive se mélangeaient aux ténèbres attractives. L’anthracite embrassait le gris perle, fusionnant avec un noir presque pur où le blanc argenté embrassait des tons pâles et pourtant lumineux du miracle de la vie. La passion de la description me poussait à persévérer dans la contemplation. Tout avait son importance, le royaume de Dieu est un univers qui semblait s’ouvrir devant mes yeux. La lumière grise recouvrait la région, et mon humeur ne cherchait pas le beau temps. La brume, le brouillard et le gris du ciel suffisaient à faire renaître d’autres émotions. J’étais sous le grand chapiteau de la vie, dans une contrée où le ciel avait une grande importance, et semblait recouvrir les plaines, ou du moins les faire émerger au second plan du panorama.

    Ce que je vous dis n’est qu’un grand silence déployé. Mais dans l'antre de mes dires, je ressens le besoin impulsif de vous emmener au clair de mes ballades, dans un désir infernal de brûler d’un amour infini dans lequel je noie les soucis... Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul, ce n'est pas moi qui le dit, mais ma solitude n’est que partielle, le temps pour moi de parler avec moi-même, et par extension avec vous-mêmes, puisque sans vous tout cela serait sans intérêt.

    Lorsque l’on partage les mots que l’on pose sur les choses, le regard dans les cieux est le socle nous reliant, sans que nous nous en apercevions vraiment. L’univers est un support où j’écris tout azimuts, comme lorsque j’écoute sans faire de style, sans prétendre aimer ce que je n’aime pas vraiment,  Bach, Haydn ou Brahms. Non, ce n’est pas moi, la richesse de la vérité ne me coûte que de la fatigue. Celle que j’oublie dès que l’inspiration se décline infiniment sur du papier ou sur un écran, je sens monter en moi une explosion d’amour, un rapport lunaire et solitaire dans lequel je m’affaire et nous transporte de l’autre côté du miroir. Narguant le reste du monde, celui auquel je me soustrais, le monde des affaires et des gens intelligents, le jeu de mot est un leitmotiv dans lequel je noie mes chagrins, vous faisant un signe, un signe de mes mains. Solennellement, je suis sur le chemin de la vérité, je ne suis qu’après avoir écrit. Avant, je ne suis qu’une ombre vagabonde, cherchant en vain à exister. Alors, j’ai vite compris qu’il fallait chaque jour vous écrire, vous envahir d’images, vous engluer dans le monde étrange de l’expression jubilatoire. Je ne parle que de choses qui peuvent servir à rendre les gens plus heureux, plus ouverts à l’harmonie des mots dont j’essaie de jouer de manière juste, de manière vraie.                       

    Photo Boris Dumont "L'escalier qui monte aux cieux"

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    Je me rends compte à l’instant, que je pris comme entrée en matière le mystère du ciel, et que nous nous retrouvons beaucoup plus loin, dans un océan d’amour où je tente de vous faire imaginer la musique qui inspire et sur laquelle je peux écrire. Aujourd’hui je navigue sur les ondes du grand Beethoven , plus précisément, la symphonie numéro 5, en adéquation avec le jour, le temps et l’atmosphère. Tout n’est que splendeur et grandeur quand on le veut, quand on y croit, se laisser porter inlassablement par l’étrange plénitude des images, de la musique et de la littérature. Dieu est au dessus de tout et je partage avec Lui les grandes choses de la vie, les accalmies, c’est Lui qui me les dit, m'en envahit. Je n’invente rien, je traduis, j’interprète, je décris. Savoir si cela sonne juste, je ne peux qu’espérer, dans le grand tumulte des remises en questions quotidiennes.

    Unir ce qui s’assemble avec naturel, les mots, la musique qui palpite, le cœur sans limite. Vivre de la contemplation demande une force céleste dans laquelle je me déleste, dans laquelle je m’invente, et me réinvente à chaque aube naissante. Sonata Numéro 14,  Beethoven toujours, le piano accompagne les silences de mon cœur. Les entendez-vous ? Ils se promènent dans l'inconstance des flots gris du jour qui s’enfuit.

     

  • Le songe de mes rêves

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    Étendue au bord d’une rivière, j’entendais le clapotis, le doux murmure de l’eau quand elle s’enfuit. Je sentais l’herbe encore humide de la gelée du matin, des gouttelettes perlaient de chaque côté des feuillages, tout au bord du rivage. Autour de moi, les arbres semblaient me toiser de leur hauteur, semblant toucher les cieux de leur altitude majeure, maquillés de quelques champignons, comme des grains de beautés à la racine de leur pied. Les quelques rafales de vent rendaient l’air plus frais, plus piquant, plus vivifiant. J’étais dans le berceau de la vie, et mon âme ne voyait que des éclaircies.                                                          

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    Le soir commençait à poindre et les couleurs du ciel étaient celles dont on ne se satisfait jamais .Tant de beauté devant mes yeux étaient un spectacle merveilleux. Je laissai se balader mon regard, cà et là. Le soleil se cachait derrière les montagnes, et le ciel paraissait prendre feu, mes yeux ne se contentaient jamais de ces couleurs divines, dans lesquelles mon âme remplissait  la foi que je nourrissais au Seigneur, plus présent que jamais dans les chênes et les peupliers. Les cieux fardaient le paysage et les teintes étaient exceptionnelles et sublimes. Je sais, je parle beaucoup de Nature, mais comprenez moi, c’est dans ma nature…Le reste est dérisoire quand on a à portée de vue autant d’éclats et de fortunes. Je savais que Dieu me regardait, je sentais sa présence autour de moi, en haut, en bas, Dieu était là. Personne ne me croyait, mais j’étais la seule à qui il présentait un ciel de paradis. Des poissons venus d'autre horizon, semblaient nager dans le gigantesque aquarium du firmament.

    Pour ne rien manquer de cette symphonie aux couleurs inachevées, je me levais et courais après le coucher du soleil, car je sentais qu’il était temps pour lui d'aller briller vers d'autres continents. Je ne délire pas, je suis, je suis tout ce que je vous dis. Mon esprit s’enflamme comme un brasier sur lequel le vent souffle, mon cœur est aux aguets, rempli de munificences, infiniment. Je me presse, je cours, je vole dans cet air épuré où tout m’ensorcelle. Je veux tout partager avec vous, alors je précipite ce pourquoi je subsiste, ce pourquoi je persiste, ce pourquoi je résiste.

    Les mots sont des reflets où l'écarlate et le pastel se mêlent à l'aquarelle, l'aquarelle du ciel, à nulle autre pareille.

  • Le feu du ciel, et de la terre...

    photo,pauvreté,poésie,ciel,coucher,soleil,art nuages,paysagesRegarder droit devant soi et ne voir que le feu du ciel lorsque le soleil décline. Il apparaît enfin, plus flamboyant que jamais. Le rêve jaillit de cette illusion naissante, comme un vœu de poésie,  lentement à l’horizon, derrière les collines qui semblent le porter à mains nues. Besoin de voler le paysage, comme des voleurs de divines images, comme des chercheurs de couleurs, à l’affut du radieux au plus profond des cieux. Inlassablement, fureter la nature comme un temple à ciel ouvert à la lumière, récurrente et éphémère, revenant jour après jour, étonnante dès que le jour s'estompe. Le soleil a son domaine,  nous contemplant durant quelques secondes, durant lesquelles, il nous faut s’accrocher à nos sonnets, comme aux derniers rayons, comme à la terre qui tourne et de beautés nous inondent, de beautés miraculeuses. Se laisser aller à l’intensité des fresques naturellement lumineuses et se perdre dans du Mahler. S’enflammer dans un voyage à Venise, où là-bas, parait-il la lumière est exquise. La terre et la nature s'éternisent, appelant notre imagination à vagabonder dans l’incandescent, le lumineux, l'évanesecent, le grand observatoire du monde. Les yeux sont ouverts et pourtant nos paupières sont closes, il est temps d’allumer la vie derrière notre regard affamé, affamé de divinités, affamé de fausses vérités. Mais qu’importe, le vertige des mots, des versets sauvages et le ciel en otage, le soleil comme un éventail, sont un si beau tableau qu’il est nécessaire pour le plaisir de nos âmes de ne pas oublier la vie parasitée, la vie des pauvres gens, à laquelle nous ne pouvons que rendre hommage, par le voyage de nos récits, la poésie d’une autre vie, celle de l’espoir bâtie comme un édifice, que l’on construirait de nos mains, chacun portant une pierre au creux de ses phalanges. Chacun donnant ce qu’il a en lui de plus précieux, le carnaval des yeux.

    "Ah, si tous gars du monde pouvaient se donner la main..." Paul Fort

  • Les yeux dans les cieux

    Palette de couleurs, à jamais dans mon cœur ne se soustrait…

    Mon âme exprime sa vision colorée sur les cieux azurés qui s’enflamment, dès lors que mes yeux le réclament. Les tons sont donnés, les teintes, jamais éteintes, toujours en fusion, sans jamais de confusion,  s’abandonnent au hublot de mon bijou à création, parfaite palette d'esthète, dont je ne suis que l'interprète. Le sublime, l’ocre, les bleus, l’écarlate, le turquoise radieux, jamais ne ternissent l’ardoise d’un ciel sur lequel indéfiniment,  je m’épanche avec attention. Les pierres précieuses ont pris modèle sur le grand tissu de la vie. Le saphir et  le rubis, l'émeraude, le turquoise et l'aigue-marine sont les gardiens du temple où le précieux se décline, là où les dieux gardent jalousement une kyrielle, une mine d'ocre et de nuances savamment éclairées. 

    Je mélange passion et beauté, dans la clarté d’un ciel en érection dès le lever du jour, le ciel à toujours ses raisons. Une éclaircie serait presque une hérésie. Il est à lui seul un avantage de beautés sans âge, forces de la nature qui fait que rien ne dure, exceptée la beauté que Dieu nous fait partager selon ses humeurs ; les nuages changeant de couleurs au rythme éclaté que le soleil veut bien leur donner. Au rythme du vent, au rythme du temps, au rythme des saisons, arc-en-ciel à profusion. Les cieux sont condamnés à la plus belle des couleurs. Leur palette est celle d’un artiste peintre, un maniériste, un impressionniste ou un romantique, tous les courants picturaux en sont les témoins, celui qui quelquefois joue du clair-obscur,  sans jamais n’user de teinture. C’est une peinture sans peinture, un tableau sans artiste, le ciel est la plus belle et la plus grande toile que l’on ne finira jamais d’enluminer. Il n’y a plus qu’à lever les yeux, et contempler les cieux, où le splendide courtise le radieux, et flatte le chevalet des dieux.

  • Songe d'un jour d'hiver

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    Dans un brouillard épais, les arbres dénués de tous feuillages, paraissent  être bien davantage que leur propre image. Il n'appartient qu’à nous de laisser vagabonder ce que le paysage nous offre en partage. La lumière opaline donne la parole au silence qui décline, respectueux et sublime. Dans la pâleur extrême, rien que des je t’aime imaginaires, des bruits furtifs,  des animaux se saluent avec déférence, c’est leur façon à eux de rester dans la danse. Pas un sifflement d’oiseau, tout est calme, le décor endormi dit que tout est beau, je le crois, infiniment beau, dépouillé de ses oripeaux. A l’horizon d’étranges visions, pas un chat,  même noir, nature incolore imposante et merveilleuse. Révérencieuse offrande de Dieu, arbres effilés, temps d’hiver assuré. Le ciel semble endormi, dans l’immensité de la vie, et les fleurs se terrent, attendant patiemment la douce lumière, la venue de l’anthère, dans un sursaut, au milieu des terres, champs de blés encore gelés. Nouvelle saison attendue, mais pour l’heure tout est nu, plat sans fin, infiniment serein. Un coup de fusil retentit, au loin, dans la plaine, il semble venir de loin, dans un univers de paradis perdus, un univers impur perturbant  le doux désordre de la forêt qui gronde. Mais trêve de faconde. La journée fut aussi blanche que transparente, c’est un jour sans… L’extérieur incolore est sévère, et ressemble au désert qui déployant ses mystères, joue de la musique sans faire de bruit.  Le ciel et l’atmosphère se confondent, seuls les animaux animés par une légère brise, restent imperturbables, petits monstres affables, ils n’ont que faire des sursauts du froid ! Les histoires d’atmosphère, cela n’est pas leur affaire. La température côtoie les moins cinq degrés, le climat est hostile, la chaleur dans les cœurs. C’est la fin d’une année, un avant-goût de nouveauté. Gel et givre, recouvrent collines et montagnes s’enivrant d’un air pur, éthéré. La neige est espérée, la nudité dissimulerait sous le manteau épais des flocons spongieux qui nous piqueraient les yeux. Il faudrait monter plus-haut, là où le ciel s’apprivoise et se laisse effleurer du bout du regard. Là, où tout est a pic, à flanc de falaises sauvages, inoccupées et vierges de sérénité, de toutes traces immaculées. Les chamois, les avalanches, les sapins et les rivières gelées, sont autant de beauté en perspective, prestige  et panache de l’endurance d’un climat qui bat la mesure des gerçures, c’est le songe d’un jour d’hiver, une oraison à la saison d’un froid qui nous irradie et nous engourdie d'un charme garanti.

  • Fragile


    mots,art,photo,ciel,nuages,vie, cité, natureFragile comme un fil de soie

    Comme un chagrin qui passera

    Fragile témoin de mon état

    Sur  la corde raide d’un funambule

    Je vais je viens je déambule

    Mon esprit est épris de tout

    Il vagabonde et s’envole au-delà

    Au-delà de la vie terrestre dans laquelle la nausée existentielle fait de moi une hirondelle, une hirondelle qui contemple la nature, et qui n’en revient pas.

    Avide de mots, je bois jusqu’à la lie les témoins de ma vie,  ceux qui  me tiennent chaud, ceux qui purifient mon esprit,

    Le substrat affiné, aiguisé comme une lame de rasoir, illumine mes songes et fait fi de ce qui me ronge.

    En  harmonie parfaite avec l’auréole du temps, les jours recommencent à évoluer vers une autre saison, la saison éclairée, le ciel est ouvert, je mange la lumière du jour, la lumière qui semble dire toujours. Je lève les yeux vers des cieux qui se fichent pas mal de la saison, du jour, du temps. Ils sont là depuis la nuit des temps, le ciel a toujours vingt ans, définitivement. Il respire avec un buste de dieu immortel et puissant,  toujours neuf, il fait abstraction du souffle du vent qui le mène là où l’on ne meurt jamais, puisque tout est balayé. Le ciel ne se trouble qu’en surface, lorsque la lune lui emprunte une infime partie, un coin de ciel, un coin de vie,  lorsque les nuages envahissent quelques infimes morceaux d’un ciel infini.

    Quand le soleil est trop chaud, la terre semble s’enflammer par ses rayons allumée. On ne prête jamais attention à l’âge des saisons, à l’âge des étoiles, à l’âge de la terre, à l’âge de la nature qui est pourtant l’essence même de nos quintessences. L’homme est ainsi fait. Il ne voit pas ce qui lui crève les yeux,  le musée permanent dans lequel nous évoluons, la  vie prolifère sans cesse. Les herbes des champs, la lune d’argent, le soleil imminent, la nature est un documentaire, sans début et sans fin dont nous ne voyons pas les acteurs principaux, les fleurs poussant dans un coin de verdure, nous ne prêtons pas  attention à la vie des oiseaux, composant leur vie parmi les vieilles branches, fragiles brindilles, où ils brodent leur nid, adorable et merveilleux abri, pour protéger leurs petits. L’eau, la rivière, la mousse et les rochers, tout cela nous est égal, pas le moindre effet à l’horizon. Non, nous ne voyons que le mauvais côté de la vie, les horreurs nous torturent et nous aimons ça, puisque remettre de l’ordre dans ses idées semble être pour nous une insurmontable possibilité. Consommer sans modération un regard absolu jusqu’à l’indiscrétion,  posé sur les choses, sur les êtres, les animaux pour lesquels jamais rien n’est  fortuit, tout est si bien ordonné dans la grande parade de la vie. Le cycle biologique à la logique sans faille est une référence qu’il serait sensé de ne pas oublier. L’ostentatoire n’aurait plus rien à espérer, la nature reprendrait ses droits et nous montrerait le chemin qui n’a pas changé, si l’on s’en réfère aux jours d’hier, aux jours d’avant. Avant que la vie de la cité ait le droit de nous faire payer la beauté, la connaissance, le savoir, dans des galeries, la nature est en cage, une grande partie tout au moins. Prendre conscience de tout cela serait un grand pas pour les Hommes, un pas de géant, mais je déraisonne… sûrement.

    « J’ose presque assurer que l’état de réflexion est un état contre nature, et que l’homme qui médite est un animal dépravé. » Jean-Jacques Rousseau

  • Variation autour des nuages

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    Palette d’artiste

    Aller chercher dans les cieux

    Ce que nous avons au fond des yeux.

  • Bleu nuit

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  • Entre chien et loup...

    Quelquefois les images se suffisent à elles-mêmes

    Il n’est point de nécessité à les intensifier

    Leur vivacité est telle que les décrypter serait presque un blasphème

    Laisser la poésie parler, la beauté déliée à une sincérité extrême

    Les couleurs comme uniques présages

    Enflamment ma vie et mes pages

    Dont je me glorifie sans orgueil

    Les cieux et rien qu’eux, leur bleu colorant mon recueil

    Font de ma vie une éternelle éloquence

    Font de mes jours un appel à l’espérance.

     

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