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" L'Art est long et le Temps est court" Baudelaire - Page 90

  • Mort inachevée

    Serait-ce ma vie que l’on a attaquée

    L’année de mes vingt ans par mes jours menacés

    Dansèrent le signe d’une vie éphémère

    Mon autopsie dira qu’il s’agit d’un cas spécial

    Que dans mon corps on voit tout en détail

    Conséquence d’une jeunesse  solitaire

    Défaillances d’une adolescente téméraire

    Aux fortes défonces militaires

    Si j’en fais l’inventaire je fus tant réfractaire

    Que je n’en suis pas si fière

    Analyses positives au H.I.V

    Je ne suis plus qu’une qu’un microbe entier

    Depuis tout a changé

    Mon avenir irradié par la veine capitale

    A perdu tout espoir de me revoir  dans une cathédrale

    Désormais je n’existe plus que dans un oracle

    Dont je suis mon propre réceptacle

    Quelque chose d’infâme

    Pourrit jusque dans mon âme

    Un intrinsèque  virus

    Joue à la roulette russe

    Et si l’organisme se défend

    C’est toujours à mes dépends

    Que l’on voyage dans mon sang.

    Une entité dévastatrice

    Dont je serai ma propre investigatrice

    A inversé la tendance

    Du jeu sordide de la chance

    Je vis et pourtant je meurs à chaque réveil

    Devinant ma lucidité saillante

    Pour ne jamais oublier, l’éternel appel de la mort errante

    Les aiguilleurs du ciel

    Et leurs dieux ont rejeté mon appel

    Je serai donc exécuté pour l’éternité.

  • Vérité

    c30f6f1d0dcbbaa27695ddce2b4fcbae.jpg Je suis trop fier pour croire qu’un homme m’aime. Cela suppose qu’il sache qui je suis »
    Friedrich Nietzsche

  • Les étreintes fusionnellles

    Sont comme des décharges d’adrénaline

    Vous transportent et vous déclinent

    Sur les pentes vertigineusement  naturelles

    Du langage du corps jusqu’au  mutisme du cœur

    C’est un art de vivre dont on s’enivre sans pudeur

    Sans modérer ses actions ni ses ardentes fureurs

    Et jouer du verbe aimer au présent et à toutes les heures

    En se rappelant ce que veut dire  vivre à toute vapeur

    Les étreintes fusionnelles sont des perles d’azur et  des éclats d’extase

    Dansant une cadence passionnelle à profusion de phrases

    Les amours et  son délicat langage  romantique sont en phase

    Aussi violents que prolixes, irradiant de contes oniriques

    C’est le retour des jours qui font que l’on s’active

    Des amours à tire d’ailes  sur des îles  chimériques

    Croyance agnostique ou  dogme essentiel qui s’esquivent

    A l’appartenance des libertés officielles

    Pas de libertinage sans effeuillement de la pensée universelle

    S’épancher devant quelques citations bien lettrées

    Et au combien méritantes puisqu’éclatantes de vérité

    Un peu de philosophie ne saurait enorgueillir

    Le lieu où résident tous les plaisirs

    L’endroit où  l’envers vous soulève comme une proie

    Ça s’appelle l’Amour, je crois.

  • Philippe Sollers ou la tentation de l'infini savoir

    Personnage hors-norme, toutes catégories confondues, il se balade dans les hauteurs de la connaissance Olympienne, celle que jamais rien n'altère, car bien trop élitiste.

    Ainsi  Sollers serait le descendant universel de Nietzsche, prophète et initiateur philosophique, fin connaisseur de l'antiquité à nos jours, de la beauté des choses, de l'Art tout simplement et de tous les courants littéraires que cela inplique.

    Pourquoi une telle comparaison, entre  ces deux êtres ? ce sont les seuls à avoir su étudier les sciences humaines dans leur profondeur et leurs méandres, pour en faire jaillir une fontaine d'explications mises souvent en citations, car celles-ci ont le pouvoir de condenser la signification de la pensée.

    Il est certain qu'il ne faut pas voir peur des mots quand on les lit, (car tout les relie); à la langue de bois, il ne donne jamais leur langue au choix, eux.

    Faites l'expérience: lisez "Une vie divine"de sollers, et vous apprécierez l'ambiance euphorique communicative qu'il en dégage: une sorte de mode d'emploi de la vie.

    Puis si vous avez encore des doutes, ouvrez "Ainsi parlez Zarashoustra" de Nietzsche.

    Bonne lecture!

    Valérie

     

  • Et...perdue!

    Désormais je mets la responsabilité sur mes épaules
    qui croulent sous le poids des incertitudes de mes jeux de rôles

    Désormais je ne sais pas où va me porter la vie
    vers quelle étoile, vers quelle galaxie

    Désormais je n'espère plus rien, je l'avoue
    puisque il me semblerait avoir tout

    Désormais, et là est mon problème
    moi qui ait toujours voulu un emblème de reine
    quelles seront mes nouvelles chaînes?

    Désormais le dessein de mon existence
    hésite entre le dasein de l'absolue munificence
    et la peur de mon inconnue conscience

    Désormais j'alterne des joies certaines
    et des doutes où seule je me traîne

    Désormais la peur qui m'envahit
    pourra t elle éteindre l'incendie qui embellit mes nuits
    et ravage mes jours en sursis

    Désormais je compte sur le temps
    et le destin des ans qu'ils me restent
    pour que l'on me pardonne et que l'on me retienne.


    VALERIE BERGMANN Trets, le 5 Août 2007

     

     

  • Drôle d'époque

    90aa7748a61dc924300a1ff506082aa6.jpg                                                             J’en appelle à la vivacité  spirituelle

    Qu’à mes idées je sois toujours fidèle

    Quel diable philosophe  encore

    A l’aube du dernier décor ?

    Et que les dieux lui en soient témoins

    Je ne serai jamais abstème j’aime trop le vin

    Même s’il délite au fil du temps mon esprit d’esthète

    L’anarchiste prend les devants et décrète

    Pour qu’enfin je laisse éclater la vérité

    Enfouie depuis trop longtemps au sein de ma trouble destinée

    L’absolue satisfaction de serments trop bien gardés

    Aujourd’hui Dionysos  s’est volatilisé

    Et aux portes de l’enfer, Cerbère n’est plus assermenté à nous laissé entrer.

  • Parado'xâme

    Paradox'âme 2 Je suis tout en paradoxe Ce sont mes tout premiers réflexes Quand je change d'axe Ça vous laisse perplexe Du blanc au noir et du jour à l'ennuie Je ne sais faire que rebondir Toutes les lois c'est du chinois Mes amours ont souvent pris la pluie C’est pour ça que je n'ai pas d'amis Pour mieux refaire surface Ne jamais laisser de traces Le mal le bien Ça va ça vient Après tout ça m'est égal Je ne fais pas dans le détail Je suis tout en paradoxe Sur mes lèvres je pose mon index Pour que je ne sois pas taxée Vous qui me croyez désaxée Je reste dans mon duplex ou je fais vis sans complexe Renvoyés tous mes ex Pour mieux remonter à la surface Je choisis de briser la glace À la vie à la mort je resurgie sans aucun effort TOUS DROITS RESERVES PAR BERGMANN VALERIE – 21/07/2006

  • L'envie

    "L'Amour, c'est quand l'envie vous prend qu'on ait envie de vous"

    Henri de Toulouse-Lautrec

  • Mes préferences

    «La souffrance d'autrui est chose qui doit s'apprendre.»
    [Friedrich Nietzsche]
    - Humain, trop humain

    «L’ami doit être passé maître dans l’art de deviner et dans l’art de se taire.»
    [Friedrich Nietzsche]
    - Ainsi parlait Zarathoustra

    «On s'est mis d'accord pour considérer qu'avoir beaucoup de critiques, c'est un succès.»
    [Friedrich Nietzsche]
    - Extrait des Considérations inactuelles

    «Faible serait l'attrait de la connaissance, s'il n'y avait pas tant de pudeur à vaincre pour y parvenir.»
    [Friedrich Nietzsche]
    - Par-delà le Bien et le Mal

    «On commence à deviner ce que vaut quelqu'un quand son talent faiblit, quand il cesse de montrer ce qu'il peut. Le talent peut être un ornement, et l'ornement une cachette.»
    [Friedrich Nietzsche]

    «Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.»
    [Friedrich Nietzsche] - Ecce Homo
  • Je t'aime, moi, non plus

    > Je t’aime, moi non plus ou les êtres qui saignent ont une belle âme
    22 septembre 2007, par VB

    Il y a dans la souffrance, toute une symphonie de mots qui s’échappent et dérapent, souvent, paradoxe de l’Amour Absolu, de l’amour à mort, n’ayons pas peur des mots. L’amour heureux n’existe pas, ou, plutôt, c’est une conséquence de la douleur et du bonheur, une peur de l’abandon exultée par une violence verbale et paradoxale. Les écrivains écrivent leur vie, et ne sont pourtant jamais satisfaits. On entre donc dans des paradis artificiels, qui ne sont que le résultat d’une névrose créative, bien loin de l’artifice.
    On retrouve chez Sollers, en lisant entre les lignes, que l’amour de l’Art, a des fins salvatrices, réeducatrices pour le coeur et l’esprit. Parler de toute la beauté du monde, pour ne jamais pleurer sur son sort, et de la continuité de la pensée pour trouver le Salut.

    "L’amour et la haine ne sont pas aveugles par le feu qu’ils portent partout avec eux". Nietzsche Voilà ce que Gainsbourg avait compris, mais pas assimilé, par trop de sensibilité inavouée, corrompue par une vindicative réponse à la question :

     "est-ce que tu m’aimes ?"
      " oui" et toi ?"
      " émoi non plus !"

  • Entre les arbres de Cézanne

    Rais de lumière entre les arbres de Cézanne

    Extraits de « Eloge de l’Infini »

    Je pense avant de commencer à être celui qui pense : « Je suis. »
    Sinon, moi serait un autre, et Je suis précisément, non pas moi mais cet autre.
    [Rimbaud :] « Cela m’est évident : j’assiste à l’éclosion de ma pensée : je la regarde, je l’écoute... »
    .
    Eloge de l’Infini, Folio, p. 19.

    Le cogito s’est mis à battre la chamade depuis les origines de l’homme. Humblement, le mien vous livre quelques extraits de « Eloge de l’Infini » qui m’ont touchée. « Absolu » dis moi qui tu es ? Le mien s’appelle « absolitude »... Mais l’art serait-t-il plus fort que la plus absolue des solitudes : la mort ?
    "Mais oui", incontestablement, il est le prolongement de la vie, le prolongement de la main en mouvement, cherchant avec précision à dessiner sa propre destinée. Un Salut avant le Néant ?

    « Si Claudel écrit par exemple : « Le paradis est autour de nous à cette heure même avec toutes ses forêts attentives comme un grand orchestre invisiblement qui adore et qui supplie » (ce qui est déjà une manière de traduire Rimbaud, comme le feront Breton, Aragon et tant d’autres), nous y sommes un peu et pas du tout, car les "forêts attentives" n’adorent pas, ne supplient pas, elles ont autre chose à faire.[...]
    Quoi ? Rien. Mais pas rien justement, et de cela Cézanne est décidé à nous convaincre. En réalité, tous les arbres sont des Cézanne, on devrait les appeler ainsi ; les pins, surtout ? Oui, mais aussi les autres. Leur façon d’éclairer l’espace où, la plupart du temps, nous n’entrons pas, que nous n’éprouvons pas. »

    Eloge de l’infini, Folio page 21.

     

    Si la situation géographique fut aussi nécessaire à l’inventivité de Cézanne, je serais donc "bénie" de vivre en ce lieu de la Sainte-Victoire, si chère à mon coeur. C’est là où je vis.

     

    « Très peu d’individus voient, c’est plus qu’étrange, mais c’est ainsi. Il ne faut donc pas s’étonner si le moindre spectacle a, sur la majorité, tant d’effets... »
    Eloge de l’infini, Folio page 22.

    Ne serait-il pas temps de prendre le temps de voir et de se contenter de ce que la nature nous offre, côté pile, côté face, sur la tranche, en diagonale, rais obliques de lumière entre les arbres de Cézanne... ?

    « Ou encore tout simplement :
    [Baudelaire :] Ta tête, ton geste, ton air
    Sont beaux comme un beau paysage ;
    Le rire joue en ton visage
    Comme un vent frais dans un ciel clair. »
    Folio page 288.

    Philippe Sollers »
    Eloge de l’infini,

  • Philippe Sollers

    > L’homme est un être pour la mort, ou la vie à l’envers

     

    22 juin 2007, par Valérie Bergmann

     

    "Philosopher c’est apprendre à mourir» dit la force intellectuelle de Montaigne, et "la mort est l’abri de l’être", confirmera l’illustre Heidegger, quelques 4 siècles plus tard. Comment deux êtres qui à l’origine n’avaient pas la même voie, se rejoignent, sur un sujet si épineux ? Grâce à la littérature, tout se rejoint, quand le principe de la fonction vitale est la même, Sollers fait rejoindre la pensée séculaire, qui elle, reste inchangée parce qu’inchangeable. Les humanoïdes, vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir, et font défiler leur vie grâce à leur soi-disant immortalité."Vivre à l’envers" Car, c’est bien comme cela que le commun des mortels continue de penser. Mais, surprenant, comme l’évoque avec subtilité Sollers, ils se font brûler à la fin de leur existence. Paradoxe : est-ce qu’ils croient que le feu, les rendant en état de cendres, ne serait-il pas là pour justement oublier qu’ils ont été vivants, d’où le paradoxe, ils veulent garder leur âme de croyant., qui leur dicte l’inverse. En effet, Sollers dit avec une incroyable véracité, que la mort sous-jacente en chacun de nous, cherche à intensifier leur raison de vivre, tandis que d’autres, sont tendancieux du ridicule et optent pour la non-réflexion sur le non-être. Voilà pourquoi devant l’absurdité du paradoxe, nous ne pouvons que rejoindre PH. Sollers, quand il dit, citant Artaud, "la vie, c’est toujours la mort de quelqu’un," et de rajouter lui-même, "l’au-delà, je ne sais pas ce que ça veut dire. C’est ici et maintenant". Et comble d’incompréhension à la question
    "comment peut-il y avoir une vie après la mort, alors que la vie est pleine de mort."Elle parle sans cesse» et puisque la finalité de la vie reste la mort, sommes nous donc encore vivants ?

     

     

  • Mystérieux Acrostiche

    ACROSTICHE

     

     

     

     

    Visionnaire personnage ou érudit littéraire ?

     

    Au sanctuaire des esprits subsiste la volupté épistolaire

     

    Les mots et discours théoriques du divin alexandrin

     

    Embaument les fioritures de la folie artistique comme essaim

     

    Récolte précieuse du fruit de la  première semence

     

    Il y paraît la forme et le style en récompense

     

    Exister uniquement dans la prépondérance

     

     

    Ballade phonétique ou chant prophétique ?

     

    Eternelle prose laconique aux odes liturgiques

     

    Regard tragico-romantique, des yeux s’inclinent

     

    Gémeaux, signe double et androgyne

     

     

    Mon anathème astral comme fil d’Ariane

     

    Allons voir le programme de nos destins profanes

     

    Noyés dans un naufrage certain

     

    Nous sommes tous des enfants olympiens.

     

  • Christine Angot

    > Nouveau rendez-vous avec Christine Angot "l’irréductible"

     

    1er septembre 2007, par valérie bergmann

     

    Devant le dernier commentaire ci-dessus concernant Christine Angot,  je ne peux m’empêcher de réagir.

     

    Que celle ou celui qui sans humilité aucune, se permet non seulement de faire son procès, mais de plus ose critiquer l’adhésion de Sollers à ses livres, remplis de franchise, d’ouverture d’esprit et d’humilité.

     

    J’ai lu "Rendez-vous", et malgré l’inceste compté, avec beaucoup de pudeur, j’ai trouvé le livre poignant, et intéressant, jusqu’à la fin. Ces histoires d’amour m’ont conquises. Le style est simple et recherché.

     

    Aucune surprise que Sollers l’apprécie, elle joue dans la cour des grands. Aux autres de sortir de la péhistoire littéraire !!!

     

    Que j’arrive à aller jusqu’au bout de ma bio ? Voilà un bel exemple à suivre.

     

    Merci Christine Angot de faire fi des critiques que vous avez la chance d’engendrer. Les pires et les meilleures !

     

    Site Internet:

     

     

  • Une vie divine

    Je suis ce que je suis

     

     

    « Je suis ce que je suis »,  et l’autodérision qui émane « d’une vie divine «  est  aussi  acérée que sa  plume à connotation nietzschéenne, presque, oserai-je dire wagnérienne.

     

    A l’heure où nous manquons de grandeur d’âme, c’est presque trop pour la profane que je suis !

     

    O combien de fois suis-je tombée en pamoison devant le style, la classe première, Mr Sollers, Je vis, plongée dans la littérature  souvent allemande, certes, de Goethe en passant par Hermann Hesse, et bien-sûr vous, et Incontestablement, si « relève » il ya, elle passe par vous, à mon humble avis. ..

     

    Vous avez mis presque six années à consulter, recherché, les questions et réponses que l’on se pose si souvent lorsque l’on a la chance d’avoir une âme. Oui car c’est bien de cela qu’il est question dans vos deux derniers livres. Si heureux sont les imbéciles qui nous entourent, vos sentiments à vous évoquent l’intelligence métaphysique. On  est au septième ciel du pourquoi, de la vie et de la mort. Entretemps, au purgatoire de nos émotions, il y a réflexion. Et devant l’ennui que provoque le labyrinthe infernal de la  vie, parfois, se détacher de soi-même pour mieux se voir, mieux savoir qui on est, là est la vérité.

     

    Enfin, quel régal de faire revivre  à travers votre esprit en majuscule, la mélancolie débordée de Friedrich Nietzsche, en quête de l’absolu, jusqu’à « la folie », que j’aurais  tendance à qualifier de « normalité », si le jugement m’était permis.

     

    Dans l’ »évangile de Nietzsche, on atteint le sommet des allégories, la foi en la connaissance est exacerbée, et le passé, présent et avenir vous désenchantent comme pour nous enchanter.

     

    Merci d’être vous.

     

    Valérie Bergmann