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Une vie divine

Je suis ce que je suis

 

 

« Je suis ce que je suis »,  et l’autodérision qui émane « d’une vie divine «  est  aussi  acérée que sa  plume à connotation nietzschéenne, presque, oserai-je dire wagnérienne.

 

A l’heure où nous manquons de grandeur d’âme, c’est presque trop pour la profane que je suis !

 

O combien de fois suis-je tombée en pamoison devant le style, la classe première, Mr Sollers, Je vis, plongée dans la littérature  souvent allemande, certes, de Goethe en passant par Hermann Hesse, et bien-sûr vous, et Incontestablement, si « relève » il ya, elle passe par vous, à mon humble avis. ..

 

Vous avez mis presque six années à consulter, recherché, les questions et réponses que l’on se pose si souvent lorsque l’on a la chance d’avoir une âme. Oui car c’est bien de cela qu’il est question dans vos deux derniers livres. Si heureux sont les imbéciles qui nous entourent, vos sentiments à vous évoquent l’intelligence métaphysique. On  est au septième ciel du pourquoi, de la vie et de la mort. Entretemps, au purgatoire de nos émotions, il y a réflexion. Et devant l’ennui que provoque le labyrinthe infernal de la  vie, parfois, se détacher de soi-même pour mieux se voir, mieux savoir qui on est, là est la vérité.

 

Enfin, quel régal de faire revivre  à travers votre esprit en majuscule, la mélancolie débordée de Friedrich Nietzsche, en quête de l’absolu, jusqu’à « la folie », que j’aurais  tendance à qualifier de « normalité », si le jugement m’était permis.

 

Dans l’ »évangile de Nietzsche, on atteint le sommet des allégories, la foi en la connaissance est exacerbée, et le passé, présent et avenir vous désenchantent comme pour nous enchanter.

 

Merci d’être vous.

 

Valérie Bergmann

 

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