amour - Page 5
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Gem, j'aime!!!
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"L'Amitié est la forme éthique de l'Eros" Francesco Alberoni
Saint-Rémy de Provence, superbe village occitan aux accents de Frédéric Mistral -
Lui et Moi :
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Etienne Daho....Pour mon amour.
http://www.youtube.com/watch?v=QyWgpcQfRjk
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Gustave Klimt -1862-1918- Art contemporain :
"L'Amour" 1895Restreindre l’artiste est un crime. C’est assassiner la vie en germe. Egon Schiele -
Gustave Klimt -1862-1918-
"L'attente" 1909 (détail) -
F.Scott Fitzerald Gatsby le Magnifique 1931 :
Après la seconde guerre mondiale, dans une Amérique décadante, le krach boursier en filigrane, l'histoire d'amour destructrice entre Gatsby et Daisy, celle par qui le scandale arrivera...Livre culte du XXème siècle de la littérature américaine, écrit en 1931. -
ECLATS DE TOI
Des éclats de toi se fondent dans des larmes de joie
L’art et la matière, ce que tu sais faire de mieux
Dans L’or et la manière, tu t’inspires dans le fond de mes yeux
Que tes jeux pernicieux revêtissent mon âme bleue camaïeu
A chaque battement docile
De deux cœurs en exil
Nos vies se déshabillent, se mettent à nue
Aussi élevés qu’un pied d’estal
A l’article de l’amour, toujours
Poursuivant des contre- allées
Pour te retrouver enfin sur d’autres contrées
Toujours à l’article de l’amour
Préférant les détours aux lignes déjà tracées
Toi, comme seul recours
Moi, comme seul amour
Quel est cette ombre sur mes jours défiant toutes lois obsolètes
Attendre juste un geste de toi, perdu dans ma mémoire refusant la défaite
Car je sais que l’Amour fusionnel est éternellement à la fête
Et le temps ne suffira pas à l’oubli
Rampant sur mes écrits, je sais qui je suis.
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Petit coin de paradis :
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A mon Ami Patrick, parti sans laisser d'adresse :
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Les mots doux :
Un peu d’orgueil pour avancer
Sur le recueil de tes pensées
Les mots armés comme des couperets
Dansent une folle nuit d’été
Les mots armés sortent le soir
Te redonner un peu d’espoir
Chaque lettre que tu dessines
S’accordent à valser sur les rimes
Que tu gardais pour elle en prime
De peur qu’elle ne s’abîme
Rêvant de folies, la garder en otage
Épris à en faire naufrage
Le papier comme seul allié
Recyclera ta destinée
On ne fait pas de gaspillage
Quand on voyage entre les âges
Et que tournent les pages
Le papier comme seul support
Emmènera tes vers à bon port
Et c’est un style haut entre les doigts
Que l’écriture fait sa loi
Loin de la vie, de ses tortures
Loin de la vie, de ses blessures
On l’appelle Dame Littérature
Un peu d’orgueil pour continuer
Et tu effeuilles des pétales de roses
Celles qui s’étalent sur ta prose
Les lettres ont quitté l’alphabet
Pour arriver jusqu’à tes pieds
A tes genoux, des billets doux
Voilà la déclaration d’un fou d’amour
Voilà la déclaration d’un amour fou.
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Positive, zéro :
Positive zéro, les mots inversés
Positive, séro, le gros lot elle a touché
Le corps a ses remords
Même si le cœur les ignore
Positive, séro, attention défaut capital
Exécution morale
Peine exemplaire d’une situation ordinaire
On n’est jamais volontaire
Mettre du cœur à l’ouvrage :
Là, elle fait un carnage
Car c’est toujours à ses dépens
Que l’on voyage dans son sang
Périlleux naufrage d’une mort annoncée
Efforts à volonté d’une femme pressée
Dans son corps de voir s’agiter
Des défenses tant désirées
En dépenses improvisées
De quelqu’un qui a plus de cœur
Que le plus grand des défenseurs
Positive, séro, attention vampire infernal
Positive séro d’un empire vénal
Pour une mort inachevée,
Symphonie à l’issue fatale
Amor, amor mais pas trop
Amor amor , trop point n’en faut
Pour vivre la tête hors de l’eau
Positive, zéro, l’erreur est inhumaine, faut croire
Un virus n’a jamais de peine à voyager dans le noir
Positive, séro, changer de système solaire
La nuit, le jour, cap solitaire
A l’horizon, vie éphémère
Sang interdit dans ses veines sacrifiées
Elle s’en remet à Dieu ou à ses Saints
Reculer l’échéance, à défaut d’avoir de la chance
Vivre à cent à l’heure une vie à toute allure
Sans jamais dire à toute à l’heure.
Vivre malgré les vingt ans procurés et les pleurs sanctifiés.
Toutes ses années de survie, c’est là sa vraie vie,
Elle fait son bilan sans gain
Histoire de voir si tout va bien
Elle gagne à chaque fois
L’ordonnance éditée par le roi
C’est toujours lui qui fait ses choix.
Positive zéro, moral à fleur de peau
Positive séro, là, signal lumineux
Héros fragile, sacrifice inutile.
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Ma citation :
"Parlez d'éphémère à un homme, il vous parlera d'éternité". VB
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Pensée :
Le corps, le cœur et l’esprit réunis ? A l’horizon, une explosion fusionnelle !
Pendant que le temps poursuit sa course illimitée, il nous impose ses propres limites. A nous de le diriger selon nos propres besoins : besoin de mûrir, besoin de rajeunir, besoin d’aimer, besoin de désaimer…Propos gnostiques de quelqu’un de mystique.
Comme une parabole, je m’abonne à la fusion d’une extase au-delà de tout "bon-pansement" collé sur la pensée, aiguisée par le choix d’une vérité absolue, aussi idéaliste que simpliste. Joindre les trois bouts de l’Ame-our, afin de parvenir au pouvoir raffiné de la fidélité choisie. Ne faire qu’UN, c’est déjà beaucoup…
Le corps situe l’acte sexuel, le cœur, l’acte amoureux et l’esprit, l’acte divin. Imaginez cette ode à la rêverie, jonchée sur un courage faisant rage. Fusionnons ou quittons-nous, voilà la vraie vie. Ne pas chercher ailleurs la jouissance, elle est là, devant nous, alors ouvrons les yeux !
Entre chants bibliques et ignorance invective, réunir en une seule personne ces trois symboles qui font de l’amour, un poème sacré, loin de la parodie et des métaphores, symbiose de deux vies en fusion. Osmose de deux cœurs à réaction.
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"Passion fixe" : Ph. Sollers -2000 -
«Je dis passion fixe, puisque j'ai eu beau changer, bouger, me contredire, avancer, reculer, progresser, évoluer, déraper, régresser, grossir, maigrir, vieillir, rajeunir, m'arrêter, repartir, je n'ai jamais suivi, en somme, que cette fixité passionnée. J'ai envie de dire que c'est elle qui me vit, me meurt, se sert de moi, me façonne, m'abandonne, me reprend, me roule. Je l'oublie, je me souviens d'elle, j'ai confiance en elle, elle se fraye un chemin à travers moi. Je suis moi quand elle est moi. Elle m'enveloppe, me quitte, me conseille, s'abstient, s'absente, me rejoint. Je suis un poisson dans son eau, un prénom dans son nom multiple. Elle m'a laissé naître, elle saura comment me faire mourir ».Ph.S
Ph. Sollers, égal à lui-même, amoureux et passionné, oui mais pas trop. Sait-on jamais, par ces temps infligés,(sic), mais évoquant le non-moi, où les battements de nos cœurs ne sauraient nous atteindre, à défaut de nous entendre.
Sollers, « la marge à suivre », au Je unique, mais ô combien éclectique. Histoire de re-naître sous-vérités, les contre-vérités sont en une certaine façon, la résistance à tout ce qui nous blesse, à tout ce qui nous nuit…Nous ennuie ! Alors on écrit, on trace sa propre route, armés de lectures édifiantes et estimables, mettre aux abris les bombes lettrées, imprimables, pendant que d’autres se délectent et crépitent de leur choix, sans péril, se mettre aux anges et y rester. Lire « Passion fixe ». Rien ne saurait être indicible, puisqu'ici, est l'Absolue Vérité du sublime et de l'addiction charnelle.
A nous d'apprendre à lire entre les lignes... de sa main de maître.