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peintures - Page 7

  • Andrea Mantegna 1431-1506

    Autour du triptyque de San Zeno de Vérone

    L'abbé du couvent bénédictin de San Zeno commanda ce triptyque au peintre Mantegna, qui durant trois ans travaillera à sa concrétisation. Cette peinture gigantesque est exposé au National Museum of Art de New-York.

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    "L'Adoration des bergers" 1456-1459

  • Traversée des mots...

    "Radeau de la méduse" 1819 Géricault écrire,lire,mots,jeux,traversée,littérature

    Je traverserai l’estuaire pour me rendre jusqu’à la grève. Sur mon radeau, rivage à l’horizon, terre imaginaire j’apercevrai Moïse sur les flots et Poséidon si le temps s’y prête. Les clapotis que fait l’eau quand on s’y projette, les perles d’écume qui soudain vous enchantent par ses légers murmures. Les flots et l’océan, la mer, les ondes, tout cela semblent sortir de mon antre depuis quelques temps. Les rêves dont je me souviens, dès que Morphée tend ses bras légendaires et musclés, auxquels seul un Dieu ne peut prétendre, me font avancer vers un autre clivage, celui imaginaire, celui des livres, le virtuel aussi a sa place, petite mais sacrément tenace ! Des mots, des prières vont et s’enchainent à moi, je sursaute à chaque fois dans une mer déchainée, celle que je nomme ma destinée. Je ne cesse jamais d’écrire, souvent dans ma tête puis je retranscris tout ceci sur un grimoire, que je relis quand il fait noir. Petite lueur éclairant mes nuits, petits bonheurs quand je trouve cela joli. Avec humilité, je me dis qu’il faut continuer, persévérer, s’accrocher à ses souvenirs pour ne pas un jour se maudire d’avoir tout oublié. Quelques fautes d’orthographe m’agacent au plus au point, car parfois je ne les vois pas, un aveugle les verrait, moi pas. Ma tête est toujours dans la lune, voilà la plus grande de mes lacunes, dans les nuages, ou dans les cieux, sacrés cieux qui, à force de les évoquer vont finir par m’y rappeler. Non, tant que je serai vivante, je serai en vie. La nuance est infime, mais c’est justement cette subtilité qui fait toute la différence. Etre soi, tout en étant heureux, ce n’est pas donné à tout le monde, prêté peut-être, mais donné, rarement. Ma table de nuit, pleine à craquer est mon havre de paix. Je ne résiste jamais à un livre, heureusement qu’il en n’est pas de même avec les hommes, sinon ma chambre serait un sacré bordel ! Mais heureuse je suis, tant que Dieu, le Tout-Puissant me prête vie, je convole à l’infini. L’infini a toujours eu une place prépondérante dans ma vie de mercurienne. L’âge d’or se profile, l’âge d’argent aux reflets de soie m’aime, (soi-même), même s’ils ne donnent pas les avantages nécessaires à l’élaboration de mes actions espérées, écrire, mûrir ne signifie pas pourrir, être adulte a ses bons côtés. Moins d’insouciance, mais plus de dignité et d’éloquence. Evolution assurée, vers un autre mode de vie, qui n’en a jamais fini, avec l’Infini. Les pierres dans lesquelles vous donniez des coups de pieds, au temps d’avant, maintenant vous ne les voyez plus, transparentes, disparues. Tout est calme, presque serein. La plénitude totale aura lieu plus tard, à l’âge doré, celui que rien ne peut altérer. (La vie s’en est déjà occupée !)

    Mais,  je m’éloigne des côtes, je vais finir par m’échouer si je continue. Alors, je reprends le gouvernail, et mets le cap sur de très douces et bonnes espérances. Je ne délire pas, je joue. Les mots peuvent aussi avoir un rôle ludique et enrubanner la porosité de vos dires. La sonorité et les métaphores sont un régal, un plaisir sans fin, auquel mon esprit s’abandonne, et fait virevolter l’alphabet tout entier. Je ne me lasse jamais de toute cette audace, tout au long de mes journées, je pense à eux, à tous ces mots qui sonnent beau, cela est un réflexe, je ne force jamais les mots, sous peine de maux de tête. Je le dis et je le pense, la langue française regorge de joyaux, des drôles de palabres dans lesquels je noie mes disgrâces, quand la concordance est à sa place, je vogue vers de joyeux paradis, heureux avantage, celui de l’infini. Seule la cohérence mérite la plus grande attention ; ce qui peut être apporté sur un plateau, le rétif des mots bleus. Les mots d’amour, doivent  être sans défaut. Chaque jour j’en asperge mon cher et tendre, celui qui vit dans sa bulle ! Dans son bocal de poisson, c’est son signe…le chant du signe..., me rappelle sans cesse que cela ne dépend pas de moi, je suis sur terre pour l’aimer, indéfiniment, encore de l’infini. Tout est infini, les mélodies, le jour, la nuit, les arts, la musique, classique ou pas, le ciel, le soleil, les océans, la nature, le temps, et même la bêtise ! Eternelle éphémérité.

    Je vais bientôt accoster, et souhaite donc à tous ceux qui passent par chez moi, et même aux autres, une année 2012 exceptionnelle, une année classée grand cru, fleurant bon le renouveau et l’espoir.

    Je caresse un seul espoir, celui de pouvoir écrire, enfin en toute liberté et en toute confiance...

  • L'Annonce aux bergers

    "Mais l'ange dit ; " Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, que sera celle de tout un peuple : Aujourd'hui est né un Sauveur, qui est Christ Seigneur, dans la ville de David. ET ceci vous servira de signe : Vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche."

     

    El Greco  "L'Adoration des bergers" 1605 (Musée du Prado, Madrid)

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    Maniérisme _ Clair-Obscur

  • "Dieu le père" par Véronèse -1528-1588-

    Véronèse, Paolo Caliari de son vrai nom est un Peintre maniériste vénitien du XVIème sièce.

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  • Edouard Manet -1832-1883 -

    "Fille dans le jardin de Bellevue" 1880. Cette oeuve est exposée à Zurich- Collection Fondation . E.G Bührle

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  • Saint-Nicolas, Protecteur des enfants...

    Saint-Nicolas, évêque, protecteur, enfants, lithographieNé en 270 à Patara, en Lycie, au sud- ouest de l'Anatolie (Turquie) et mort en 345. Saint-Nicolas, issu de parents chrétiens,  fut proclamé évêque de Myre, et protecteur des enfants. On pourrait dire qu'il est l'ancêtre du Père-Noël, ou du moins que sa légende en est à l'origine.

  • Le Rêve...Peinture cubiste de Henri Le Fauconnier 1910

     

    mots, rimes, songe, nuit, amourDouceur d’évasion évasive

    Clameur d’émotions sensitives

    Dans la clarté du soir

    Le bonheur de l’espoir

    Bonsoir

    Partition d’ombres portées

    Sensations d’acuité

    Civilités extrêmes

    Chaleur de l’aubaine

    Je t’aime

    Tableau immaculé

    De joyaux et de divinités

    Dévorés de fidélité

    Délices de déesses

    Caresses et délices

    Quelques soient les faiblesses

    Tendresse

    J’avance dans les mots

    C’est mon cri le plus beau

    Mon chant le plus pur

    Mon  élan le plus sûr

    Dieu, comme je t’aime

    A jamais ton sang

    Coule dans mes veines

    Et purifie mon âme de néophyte

    Dans ma grotte de troglodyte.

     

  • La poésie qui se dégage du Néo-classicisme...

    Je ne peux que succomber devant les splendeurs presque irréelles, de nos chers peintres.

    Pour ce faire, je vais essayer d’analyser le pourquoi de mon choix, favori après l’impressionnisme, le maniérisme, le symbolisme, et le romantisme.

    Le Néo-classicisme prendra vie à partir de la seconde moitié du XVIIème siècle, entre 1650 et 1830 approximativement.

    Surgissant de la  période Rococo, ce mouvement exalte la grandeur et la force : la beauté ajoutée à la vertu.

    Puisant leur inspiration depuis l’antiquité, les Artistes réhabilitent leurs propres "couleuvrines".

    Malgré l’austérité des peintures, ces créateurs souvent pris d’assaut pour décorer des palais, ou des cathédrales, semblent avoir une largesse visuelle et spirituelle, qui jusqu’ici faisait défaut à la peinture dite classique. L’art grec et romain fut un peu leur point de mire, entendons par là qu’ils s’en inspirèrent. C’est peut-être la raison de ce «  bleu absolu » que tous ces peintres déployèrent, la beauté divine éclatée au grand jour.

    Parmi les plus connus, Antoine Gros, René-Antoine  Houasse, Charles Le Brun, Karl Friedrich Schinkel, Ingres, Pierre Narcisse Guérin, Raphaël…

     

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    La peinture que j’ai choisie pour illustrer l’article se nomme « L’Abondance et la Libéralité.;» de René-Antoine Houasse 1645-1710. Elle fut crée par ordonnance du Roi Soleil, Louis XIV, en 1680 au château de Versailles, pour le plafond d’une des pièces du palais.

    Ce salon servit à de nombreux banquets, trois fois par semaine, et il fut nommé « Le salon de jeu » du Roi. Ceci se passait alors sous le règne de Louis XVI.

     

  • "La Promenade"... de Monet -1875-

    Cette peinture s'intitule également "La Femme à l'ombrelle". Elle est conservée au National gallery of Art de Washington.peinture,monet,impressionnisme,art,femme

    Le choix de cette peinture n'est pas fortuit. En effet, contrairement à d'autres peintres, Monet avait le don que je qualifirais d'apaisement. Cette peinture nous transporte au milieu d'un champ, dans lequel peu importent les herbes et les fleurs, car ce qui prime, qui saute aux yeux, c' est LE personnage principal, une femme qui parait nager dans le bonheur, promenant son enfant avec un certain repos dans les yeux. Bien que son visage ne s'exprime qu'avec subrepticité, son ébauche suffit à percevoir un brin de fierté dans le regard. Voilà le génie de Monet. La verdure est un élément décoratif, ce qui ne fait que rajouter à la beauté parsemée de Claude Monet. Quant au ciel, qui semble avoir l'éclat d'un ciel provençal, les quelques nuages ne semblent pas le déranger le moins du monde. Les couleurs sont sublimes de par l'authenticité qui s'en dégage. Les lumières nous allument comme des flammes d'or.

    Monet laisse suggérer... un grand vent, sans doute le Mistral. C'est une peinture qui fait du bien à l'esprit, car débordante de tons pastels, elle est reposante. Tout semble tranquille malgré la forte rafale , balayant tout sur son passage, soucis et petits tracas quotidiens... Voilà ce que m'exprime la Toile. Je sais que cette description est personnelle et varie selon tout un chacun, et qu'il ne faut pas oublier la subjectivité de la peinture impressionniste... Radieux!

  • Maniérisme : Le Pape Jules II peint par Raphaël en 1512

    Il fut le 223ème Pape, et, surnommé le tout-puissant, ce Saint-Père fut le protecteur des arts. Tres anticonformiste pour son époque, ce fut l'ennemi acharné des Borgia. il est à l'origine de la construction de la Chapelle Sixtine. 

            Raphael-JulesII-1512.jpg

  • De l’art d’être heureux par l’Art : Les offrandes divines

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    Si nous parlions "la langue du bonheur", des choses simples, entendons par-là ce qui est à la portée de chacun. Les bibliothèques ne sont pas que particulières, pour qui souhaite lire, étudier, mettre son nez (respirer dans) la beauté culturelle et artistique. Les pinacothèques, ou bibliothèques municipales,  regorgent de mille et un chefs d’œuvre. L'oeil est le premier organe à être touché,  puis vient le lyrisme par le rythme musical des écrits. Nos oreilles sont alors émerveillées, ainsi que la vue. La poésie est un pur moment de mélodie, sans parler de la grandeur de la musique classique… Le maître mot est la sensibilisation (de l’Art). On peut même en se concentrant fortement, entendre les personnages de certaines peintures, ou sculptures nous relater leur vie, le pourquoi de leur présence, l’histoire de leur avènement. L’intérêt de l’Art, est de rendre heureux, au-delà de toute volonté de Savoir. La Nature en elle-même est un temple de magnificence  et de générosité. Le chant des oiseaux, par exemple, est d’un éclat extrême ; de plus ces petits êtres ne font pas l’aumône! Voilà, le second maître mot, la générosité car l’Art est magnanime, et puisqu’il est partout, Il est donc infiniment gratuit. Je ne connais aucune personne, même des plus érudites qui auraient tout vu, ou tout lu ! Cela n’existe pas, sauf peut-être Dieu ! Et quand bien même, cela n’empêche en rien de s’ouvrir au règne végétal, floral, ou encore animal. Si nous semons les champs, les terres, pourquoi n'en ferions nous pas de même avec notre esprit ? Les récoltes, peu ou prou, seront toujours là. Ce qui est prit n’est plus à prendre! Et puis « qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ». Le plus important est d’être attentif au « hurlement incessant» de la fécondité existentielle. Être aux aguets, tels des chasseurs de beauté universelle...

    Je ne suis « personne » pour vous donner ces conseils, ma parole n’est pas d’Evangile, et pourtant, je ressens cela comme un devoir, un message du Tout-Puissant adressé à l’humanité. Permettez-moi de me soumettre à sa volonté divine.

    Lorsque je suis heureuse, je voudrais que le monde entier perçoive mon bonheur. Voilà peut-être le secret de mon intention. Besoin de partager le peu que je sais, l’infime part de cette chance là.

    L’Art, dans le sens général du terme, nous invite à la contemplation, qui elle-même nous incite à la sérénité. Nous en manquons tellement ! Même les gens nantis, vivant à la campagne ont toujours le besoin de voir améliorer leurs émotions, qui passent obligatoirement par le chemin de la sagesse. Le calme est un luxe et une volupté indispensable à notre santé, morale ou physique.

    Prenons le cas de la Théologie comme exemple : Elle, est un puits sans fond d’architectures, de sculptures et de peintures sacrées. Qu’y a-t-il de plus éblouissant qu’une visite dans l’Enceinte du Vatican ? J’avoue pourtant n’y être jamais allée, mais le peu qu’il m’ait était donné de voir, via le net ou des livres imposants, semble nécessaire d’être fréquenté au moins une fois dans sa vie. Les Sept merveilles du monde sont également au-dessus de tout adjectif qualificatif existant dans notre, si riche vocabulaire. Venise, Florence, Rome, la Chine, Paris et ses régions, l’Espagne et l’empreinte des Maures, etc.… Que de « voyages à faire », que de ah et de oh, à entendre !

    La société dans laquelle nous vivons, (pour ceux qui ont la chance de  pouvoir en bénéficier technologiquement parlant), nous offre tant de possibilités pédagogiques, qu’il serait judicieux de ne pas les ignorer.

    L’Art est partout, et à la faveur de tout le monde, alors bonne « croisade » à vous. L’Infiniment beau nous attend à chaque tournant, alors soyons vigilants ! Et faisons passer le mot…Il nous délivrera d’autres maux.

    En tout humilité et sincérité.

    Peinture de S. Dali "Christ de Saint Jean de la Croix" - (1951)