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peintures - Page 5

  • Victor Hugo "Justitia" 1857 Fervent abolitionniste de la peine de mort

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  • Exposition Grand Palais Edward Hopper du 10-10 au 28-01-13

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    "New York Restaurant" 1922

    Peintre réaliste Newyorkais 1882-1967

  • Elbridge Kingsley Peintre et Poète américain 1841-1918

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    "Le Poète sur Pegase entrant dans le domaine des Muses" 1890

    Smithsonian American Art Museum

  • Musée d'Orsay "L'impressionnisme et la mode" du 25-9 au 20-1-13

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    "Le Balcon" 1868-1869 Edouard Manet 

  • Fleury - François Richard Rhône-Alpes 1777-1852

    Elève de Revoil, le peintre Fleury Richard pegnit cette toile en 1819. Elle est exposée au Musée du Louvre.

    peinture, peintre, Fleury Richard, Lyon, 19ème siècle

  • Journée de toutes les Femmes...

    Ingres 1814 " La Grande Odalisque"

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    Que de générosité à l’égard de la gent féminine ! Aujourd’hui, hommage à  la Femme,  donc au désir… Quelle part incombe aux  hommes. ? Un bouquet de fleurs, un dîner raffiné et  intime ? Un baiser un peu plus fougueux que d’habitude ?

    Toutes les femmes au monde méritent ce titre honorifique d’être La Femme, non pas, une parmi tant d’autres, mais unique. Une fleur, une déesse, une maîtresse, une épouse, une mère, une carriériste, une amie, une aventurière, une putain, une lesbienne, une garçonne, une féministe même… Toutes ces appellations se valent pourvu qu’on n'en oublie la définition.

    Les femmes au grain de beauté coquin, au maintien imparable, celles dont  on peut admirer la beauté classique du XVIIIème siècle, « L’Odalisque » de Ingres,  ou celles photographiées sur papier glacé, répondant aux diktats d’un prêt-à-porter bien souvent importable ; celles à qui l’on voudrait toutes ressembler, puis vient la véritable femme, l’Actuelle,  représentante d’une époque où le mot polyvalent  prend tout son sens…

     

    Pour rien au monde je ne voudrais être autre chose que de la féminité décuplée. Quelle magistrale appellation que celui de femme ! Auguste épouse ! La société a quelquefois relié la femme comme étant l’autre face de l’homme, ou la moitié. Pour ma part, je dirais que sans hommes, nous perdons toute aisance esthétique, et que sans eux, il fut peu probable, voire impossible de vivre pleinement notre féminité. Malgré toute la tolérance dont je fais preuve, non, je ne suis pas féministe, je persiste à  éprouver de la difficulté même,  à comprendre ce mouvement, cela m’insupporte, mais la femme tient une si grande place au sein du foyer, qu’elle pourrait parfois, (presque) se passer de ces illustres personnages que représentent les hommes. Même sexuellement, notre corps et notre intimité sont faits de telle sorte, que nous pourrions exister sans ces messieurs, auxquels je porte une affection infinie. N’allez point en douter.

    Il est cependant fondamental de ne pas oublier quelques guerrières, telles Simone Veil, Simone De Beauvoir,  Françoise Giroud, ou encore Gisèle Halimi sans lesquelles, nous serions encore à l’âge de pierre. Respect évident à ces battantes, pour leurs luttes menées avec succès, itinéraire d'un progrès certain grâce à des Femmes libres, des icônes, des femmes d'exception. Quant une véritable parité, j'ai des doutes, et, il nous faudra encore faire tomber bien des barrières.

    Une femme, c’est de la grâce, de la douceur, de la finesse, une pierre précieuse, une pierre de lune, une aventurine, quelque chose comme ça. Un sourire, une caresse, une passion hors du temps, une dame pour longtemps. Malgré le temps qui passe, une belle femme gardera sa prestance. Et quand bien même? A ce jour, cette volonté excessive du non vieillir, dont je fais partie, sans honte et sans regret, accroît la difficulté pour nous d’exister, au sein d’un consortium de la représentation qui,  à chaque jour n’en finit pas de nous discréditer, pour peu que nous ne soyons pas la perfection représentée, et quand bien même, oui, il est ardu d’être belle et de le rester, le temps passant. De plus, la conjoncture actuelle faite de  fracture sociale, ne fait qu’ajouter à la difficulté...Avoir les moyens requis pour entretenir cet éclat originel. Ces femmes actuelles sont méritoires, méritantes et louables. Toutes celles, qui en plus d’exercer un métier, s’occupent également de leurs enfants, de l’intendance du foyer,tout cela en continuant d’être l’épouse de l'homme avec lequel elles partagent leur vie.

     

     

    Jules Barbey D’Aurevilly clôturerait le texte par cette phrase à l’élégance rare : « Etre belle et aimée, ce n’est qu’être femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c’est être une princesse. »

    Je me permettrais de rajouter ceci, "La femme est l'âme du foyer."


    Bonne fête Mesdames.

  • Beautés plurielles, chef d'oeuvre éternel, sous le ciel vénitien...

    Décidemment le temps et le climat influaient sur la spécificité de mon humeur, de mes tumultes et  de  leur résonnance. Il était une fois un regain de froid et d’hiver, où la volupté du soleil chaleureux s’était à nouveau assoupie. Le gris du ciel ne m’inspirait point. Des images des couleurs, des tableaux, quelques illustrations, ou  dessins, rendraient à mon âme tout le lyrisme nécessaire à la sublimation de l’art. Je pensai alors à Venise, à ce voyage immobile où quelques peintres m’attendaient dans les couloirs du temps, au détour du palais Sagredo  ou de l’église Saint Aloise à la magie de fresques superbement éclairées. Tout ceci vous transportait dans différentes époques, au début du vingtième siècle, époque néo byzantine, où Klimt colorait ses femmes sublimes, telles que Judith ou Salomé. La luxuriance de l’Orient se mariait avec l’occident, tambour battant, c’était le rendez-vous des turbulences artistiques, magiques et passionnées. Tel mon cœur saturé de petits bonheurs en grandes espérances, je suivais à la trace ces richesses d’un autre temps, je remontais les chemins de traverse, arpentant les rues vénitiennes où des siècles d’histoire se cachaient au détour d’une Transfiguration leTitienne,  autre lieu, autres temps, autres vies. Comment résister à un Casanova démasquant ce site à l’onde imperturbable, ou un Carpaccio, un Antéchrist à Torcello, figures emblématiques vénitiennes.

    Tous ces trésors cachés, il fallait les percevoir, les chercher, puis les admirer. Le Palais des Doges, vu de nuit, dont la lumière ocre et dorée se confondait majestueusement au son du clavecin d’un prélude de Vivaldi. Infiniment et pour longtemps. Les moments les plus fabuleux avaient leur lieu, et cet endroit là, résonnait dans ma tête, le cœur aux couleurs secrètes se déféraient au fil des gravures que j’avais sous les yeux. La casa Torres, conçue dans les années 1910, résurgence d’une inspiration nouvellement évoquée. Un concerto de Vivaldi, Goldoni l'élève à l'insolence certaine, la gravité de la musique de Monteverdi, ou bien celle de Da Ponte et Les noces de Figaro, Mozart n’est pas bien loin.

     Véronèse dit un jour : « Nous les peintres, nous prenons les libertés que prennent les poètes ou les fous. » Cette sentence résume bien des textes descriptifs. « La Montée au Calvaire » du Tintoret, La conquête de San Rocco, tout n’est qu’opulence à La Scuola Grande di San Rocco. Autre temps, autre époque, autres amours, qu’il suffit de faire résonner, revivre de temps en temps, quand les périodes maussades viennent  refaire surface, se plonger dans les eaux troublées d’une Venise grandiose, et pourquoi pas s’y noyer si nécessaire, pourvu que l’on soit ressuscité par la  grandeur et la candeur de tous ces chefs-d’œuvre, qui  ne nous laisseront jamais disparaître de la surface des art mateurs. "Vedere Venizia e morire"...

    Bon voyage à la faveur de la sérenissime…

     

     "Déploration du Christ" Le Tintoret (clair-obscur)

     

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