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Articles - Page 23

  • Le Baiser de Sollers

    7ca0a355c22550cfadfc59005484c225.jpgCe que veulent les femmes, les vraies !

    « Le baiser orageux" définie parfaitement l’authenticité du verbe "aimer"; dans "une vie divine", p.384,  Sollers, décrit magistralement le concept amoureux et (non sexuel) même s’ il reste la finalité , l’acte passe par la bouche et surtout par la langue ; oui au cannibalisme, l’envie passe incontestablement par la respiration de l’ âme de l’autre : on possède, on a ...envie, oui j’ose le dire, Sollers surprend de par sa vérité extrême du sujet.

     "Un baiser orageux et soudain avec une femme par ailleurs insoupçonnable vaut mille fois mieux qu’un bourrage vaginal primaire ou une fellation programmée. On s’embrasse encore sans préservatifs buccaux, n’est-ce pas, c’est possible".

     

     Par ailleurs les prostituées n’embrassent jamais, le jour où se produit la chose, son rôle n’est plus la péripatéticienne, mais bel et bien l’amoureuse éperdue !  Ouf ! Enfin, voilà quelqu’un d’absolument authentique, et tellement moins con que la moyenne des humains peuplant notre pauvre planète ; faut-il qu’il en existe qu’un qui est tout compris, sans sentimentalisme ?

    L’"eucharistie " de l’amour dont on ne peut se lasser, pas même une femme malade, qui "ne peut être surpassée en raffinement, pour arriver à son but."

  • Sollers et les femmes

    33a448859cf4919b57dddf74d1856e65.jpgNietzsche fou de Lou, Aragon fou d’Elsa et Sollers fou des femmes.

    Sollers était déjà né en 1866, lorsque le peintre Gustave Courbet, lui montrant la voie,  peignit  « l’origine du monde »,  Sollers en a eut la primeur. Sans femme, pas de vie, sans vie, pas d’Art, sans art, pas de Sollers.

    Son enfance fut une révélation à propos des femmes. Entouré de celles-ci,  mère , soeurs, domestique, en passant par la tante, et… les autres.  Le dilemme débutait : mère, ou poupée de salon, ou les deux à la fois, Philippe Sollers est un Paradoxe en majuscule. C’est bien connu, et c’est tant mieux, puisqu’il ne saurait y avoir de discussion sans pensées contradictoires, et,  sans discussion,  pas d’évolution possible sur aucun sujet. Donc, ennui  garanti, nihilisme absolu. Anti Sollers.

    Pour nos yeux mi-clos et nos oreilles déserte uses, Sollers est  bien un Joyaux, un fin stratège à propos de la gent féminine, et semble avoir fait plusieurs  fois le tour du labyrinthe infernal du cerveau féminin. De quoi se demander, si, pour atteindre ce niveau de connaissance, il n’eût pas plusieurs vies avec des centaines de conquêtes à son actif.

     Amusons-nous un peu ! Philippe Sollers serait venu au monde au XVIIIème siècle, carrefour d’un libertinage foudroyant, dans la liberté sexuelle d’un  mai 68 avant-gardiste, nimbé dans  ce que l’art a de plus subtil. Epicurien à l’apparence sereine, ce monsieur  semble tout savoir des cinq sens qui nous animent. Ses écrits sont le reflet de sa propre quintessence. Et, entendu que : «L’art est une quintessence de la vie »,  Montherlant, l’amour de la  femme, à la symbolique beauté, prend toute sa forme.

    A cette époque, les fées se penchaient encore sur les berceaux, mais pour Sollers se furent surtout des déesses, dont le mysticisme accélère et anime sa pensée.

    Sans ses muses, (n’oublions pas Venise, dont la féminité ne cesse de l’inspirer),  pas de romans, pas d’essais et encore moins de mémoires.

    Il les aime tant qu’il les déteste presque, de justement tant les aimer ! Rien d’illogique à ce  qu’ils les aiment au pluriel. 

    Une vie divine, extrait  P. 57

    « Il n’y a pas que Ludi dans ma vie, il y a aussi des passions discrètes. Pour l’instant, j’en compte neuf ; cinq consommées, stables et tournantes, quatre en attente. Pas de double vie, mais vie redoublée. Pour les exercices spirituels, Nelly est ma préférée. »

     

     Tout ceci, n’est que le reflet de ses souvenirs d’enfance, nous dirait Freud, clairvoyant.    

    La femme représente la beauté, et Sollers ne peut y résister : tableaux de maîtres, femmes de tête et reines de beauté, le corps et l’esprit fusionnés. Cérébral et esthète devant l’éternel.

    Misogyne? Sollers?!!!

  • Hannah Arendt : à l'ombre de Heidegger, source Nouvel Obs août 2007

    Le maître allemand ne la reconnut jamais comme philosophe.

    "Cover-girl", de la "Saturday Review of Literature" à 45 ans, consacrée "femme d'exception" pour les "Origines du totalitarisme" par l'université de Princeton - ce qu'elle regrettait, l'expression lui rappelant cruellement celle de "juif d'expression" -, Hannah Arendt (1906-1975) expérimenta d'abord la difficulté d'être reconnue comme "quelqu'un" devant les descendants de Socrate et d'Aristote. Ces messieurs lui chipotèrent si longtemps le titre de philosophie qu'elle-même n'en voulut plus.

    Quant à Heidegger, son ancien professeur et amant, "je sais qu'il n'a pas supporté que mon nom apparaisse en public, que je pubie des livres, etc..., écrit-elle à karl Jaspers en 1961.Toute ma vie j'ai pour ainsi dire triché avec lui, j'ai toujours fait comme si je ne savais pas compter jusqu'à trois. Et puis j'ai perdu le goût de tricher et j'ai aussitôt pris un coup sur le nez".

    Elle ne nourrit pourtant jamais l'envie d'adhérer à un quelconque mouvement féministe, ni en Allemagne - qu'elle fuit en 1933 - ni aux Etats-Unis à la fin de sa vie. Et en dépit de son image de garçonne à la cigarette, elle trouvait simplement plaisir à être femini generis, (du genre femme). Certes consciente de l'utilité de certaines luttes pour l'émancipation, dénonçant aussi la discrimination économiquue frappant les femmes, elle voyait néanmoins dans ce groupe de revendication à la fois un risque de ghettoïsation pour elles-mêmes et un danger d'homogénéisation de la société.

    Face à l'effondrement du politique, cette maladie de la modernité fait naître les régimes totalitaires, la question  philosophique centrale pour Arendt consiste davantage à comprendre les conditions d'un "monde commun", inscrites dans un véritable dialogue de la pluralité. Dans la "Condition de l'homme moderne", elle pense justement la différence homme-femme, la "petite différence", ainsi que l'appelait l'admirée Rosa Luxemburg, comme la matrice première  et originaire  de cette pluralité. Et, à l'ombre de la Shoah, la théoricienne juive célèbre le "miracle" de la natalié comme promesse d'avenir renouvelé pour le monde. Les femmes des siècles futurs? Les gardiennes de la possibilité même de la vie. Pas de quoi, en effet, déclencher la guerre des sexes.

    Article de Marie Lemonnier

    « C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal »
    8639613699694f632cf4f5b54c89b6ca.jpg


    Hannah Arendt

  • Christine Angot, Ne tirez pas sur l'ambulance

    1ff47a3d7bbc833db4ecb5d68eb208c3.jpg> Nouveau rendez-vous avec Christine Angot ou Ne tirez pas sur l’ambulance

     

    20 octobre 2007, par VB

     

    Ne tirez pas sur l’ambulance, elle va bien trop vite pour se laiser cibler !

     

    La méchanceté, une fois de plus déploie ses ailes, engourdies.

     

    Comment peut-on s’acharner sur un auteur confirmé, alors que dans la rentrée littéraire, les soi-disant  poésies d’écrivains notoires, font mouche ? Parce que ce sont des Hommes imbibés de certitude, sans vraies valeurs poétiques.

     

    Alors, aux questions : "pourquoi cette phrase incohérente ? ou "Que lisez-vous pour écrire des énormités nombrilistes ?" je dirais (si j’étais elle), Je souffre, je lis ce qui m’intêresse, et j’écris ce que je ressent. Voilà pourquoi Sollers, ardent défenseur des femmes spirituelles, réplique sur, le "Rendez-vous" de  Angot.

     

    N’oublions pas de mettre cette citation en exergue : « Tout est paradis dans cet enfer».

     

     

  • L'Infini ou pourquoi Sollers et pas un autre

    0d6a2d5623143d1b7584651f9c37f9f6.jpg> L’INFINI N° 100, automne 2007 - Sommaire ou pourquoi Sollers et pas un autre 18 octobre 2007, par VB

    La franchise à l’état pur. Pas de connivence avec le vouloir se faire aimer à tout prix, puisque aimer Sollers na pas de prix. Non, je ne suis pas amoureuse de ce Monsieur, mais lucide sur sa personnalité et de tout ce qu’il peut apporter autour de lui. (Réservé à une catégorie qualitative, se faisant de plus en plus rare : l’Humilité.) Empreint d’une logique implacable, ce questionnaire à l’intelligence et à la logique sollersiennes, est là pour finaliser et tordre le cou une fois pour toutes aux questions vindicatives à son propos ; lorsque le commun des mortels, dont je fais évidemment partie, prendra son courage à deux mains, il ouvrira alors un livre de Sollers et le lira jusqu’au bout, sans impatience, afin de pénétrer la profondeur de ses connaissances, qui à un moment ou à un autre se rejoignent, puisque ne dit-on pas que, "Les amis de mes amis sont (ou deviennent) mes amis". Il n’y a qu’à comparer certaines dates de naissance pour comprendre le fil conducteur reliant certains artistes à d’autres : par exemple, Françis Ponge est né le même jour que Claudel, allons savoir pourquoi ? Bien sûr, les "érudits" se sentent fourbés, puisque derrière, mais ne di-t-on pas que l on apprend toujours de ses pairs, alors ?! Site Internet: Blog Sollers Pile Face

     

  • Rodin, ou la poésie parlante

    1b63484296547964ac7666a6a7d02d38.jpg> RODIN, dessins érotiques, ou la poésie parlante
    17 octobre 2007, par VB
    Sollers le Sacré possède tous les pouvoirs artistiques car il sait voir, et, comble de générosité, nous en fait part. De tous ces dessins érotiques de Rodin, sur fond de Mozart, il transporte le profane désireux de beauté, à la croisée de l’Art. Il doit bien exister un carrefour où Sollers fait la circulation ! Ses goûts, avides dans leur diversité nous éclairent sur le monde des artistes définitifs, complexe et pas toujours simple de décryptage. A croire que l’Art, muet, n’attendait que Sollers pour entrer en communion avec le commun des mortels, côté pile, avec les initiés, côté face. Paradoxe, quand tu nous tiens ! De Fragonard à Courbet, il nous emmmène en Chine, fera un détour par l’Allemagne afin d’affiner ses connaissances philosophiques, n’oubliera pas Cézanne et la Provence, pour arriver enfin à l’apothéose archi-texturale de Venise. Entretemps, grand seigneur, il nous aura invité au Crazy Horse, où, la Naissance du monde exposent ses divines créatures. Luz, (lumière en espagnol), doit éclairer notre Bordelais préféré, à très forte dose !
    Site Internet:

  • Les liseuses ou la naissance du droit à la cuture féminine

    1ae8901a172748f15d10fd90ac2c1efa.gif> Liseuses ou la naissance du droit à la culture féminine 13 octobre 2007, par VB

     

    Grâce à toutes ces splendeurs picturales, les femmes ont pu, siècles après siècles, ouvrir l’esprit humain au droit à la culture des femmes. De Picasso à Fragonard, de Manet à Gauguin, et de bien d’autres, elles inspirent une quiétude dans toute la force du destin. Devant les différents courants picturaux, subsistent les différences artistiques, et résiste une traversée de la beauté, où se dessine de manière symbolique l’ouverture d’un savoir sans limite. Les liseuses ont la primeur de la reconnaissance intellectuelle de la femme, loin de leur fourneaux de cuisine. L’Art n’en finit pas de construire et d’élucider le mystère du machisme. La Boétie, dans son Discours de la Servitude Volontaire retranscrit parfaitement le fait que la Femme doit et peut se sortir de sa condition au XVIème siècle. Aujourd’hui, que penserait-il de cette évolution ?

     

    "Nous ne sommes pas nés seulement en possession de notre franchise, mais avec affection de la défendre." La Boétie
  • Ecriture et hallucination? la Doxa, équivalence de L'Enfer de Dante

    d471cb8a141bcd933f5cdc1ab4747c77.jpg> Ecriture et hallucination ? la Doxa, équivalence de L’enfer De Dante 12 octobre 2007, par VB

     

    Pauvres êtres surréalistes que nous sommes. Incapables de choisir un chemin bon ou mauvais, et de s’y tenir, sans jamais le rebrousser. Oui, l’écriture résulte d’une hallucination personnelle, tendancieuse narcissique et onirique, parce que justement illuminée et donc, subjective par sa non-existence. Toutes les sensations ressenties au moment où la mémoire vous retend sa main, afin d’affiner nos pensées, nos écrits, là où tombe le mot juste, là où nous jouissons cérébralement, aucune critique ne peut en venir à bout. Nous sommes les fortificateurs d’un monde auquel nous n’appartiendrons jamais dans sa réalité, et c’est là que se définie le surréalisme. De Breton à Artaud, nous nous perdons pour mieux nous retrouver, mais dans un autre registre, celui de la cohérence. Encore faut-il avoir le talent pour !...

     

  • Saint Artaud ou la fausse folie dans une vraie douleur

    2b6141312618d50797b04154f42ea6f7.jpg> Saint Artaud ou la fausse folie dans une vrai douleur
    8 octobre 2007, par VB

    Plus la souffrance avance et plus le génie la suit. Au travers d’Antonin Artaud et de ses maux, tout n’est que poésie, dont on ressent la puissance de ses idéaux politiques.

    Dans ses"Messages révolutionnaires", le Secret surréaliste est une ombre portée, un chant miséreux et vaniteux, parcourant l’inconscient physique, et bafouant volontairement la raison : la raison d’être, la raison de souffrir, la raison d’achever son cheminement de la Colère de l’esprit jusqu’à Mexico, et au-delà, jusqu’aux Tarahumaras. L’Absolu est atteint et prophétise la religion en faisant abnégation de Dieu.

    "
    Etre cultivé c’est manger son destin, se l’assimiler par la connaissance. C’est savoir que les livres mentent quand ils parlent de dieu, de la nature, de l’homme, de la mort et du destin".

    Pas de doute Antonin Artaud est vraiment un Saint.

  • La mort et la tentation de la folie

    > La tentation de la mort et de la folie (II)ou savoir Passer...
    7 octobre 2007, par VB

    Une fois de plus Sollers nous mène en bateau, préfèrant le grand large aux bordures de plage, où seule l’écume de nos chagrins, vient s’y échouer. Empreint d’oxymores, tout n’est que paradoxe chez Sollers. La Vie est la Mort étant étroitement liées, il est donc dans une logique incontestable. Il existe une profondeur dans la douleur, alors que dans la joie, même les fonds resistent à la surface. Le mal serait-il plus fort que le bien ? Oui, nous dit Sollers, et nous le démontre. " La nuit est un soleil", nous laisse entre apercevoir le Bonheur dans le Malheur. Joli pied de nez à l’usure du temps : Passer ou sombrer dans le purgatoire de la folie, d’où la tentation d’y succomber.

    Oui, il faut lire Sollers, tout y est dit. Même les silences sont éloquents. Pile ou Face ? c’est à l’humanité qu’il appartient de choisir.

  • Je t'aime, moi, non plus

    > Je t’aime, moi non plus ou les êtres qui saignent ont une belle âme
    22 septembre 2007, par VB

    Il y a dans la souffrance, toute une symphonie de mots qui s’échappent et dérapent, souvent, paradoxe de l’Amour Absolu, de l’amour à mort, n’ayons pas peur des mots. L’amour heureux n’existe pas, ou, plutôt, c’est une conséquence de la douleur et du bonheur, une peur de l’abandon exultée par une violence verbale et paradoxale. Les écrivains écrivent leur vie, et ne sont pourtant jamais satisfaits. On entre donc dans des paradis artificiels, qui ne sont que le résultat d’une névrose créative, bien loin de l’artifice.
    On retrouve chez Sollers, en lisant entre les lignes, que l’amour de l’Art, a des fins salvatrices, réeducatrices pour le coeur et l’esprit. Parler de toute la beauté du monde, pour ne jamais pleurer sur son sort, et de la continuité de la pensée pour trouver le Salut.

    "L’amour et la haine ne sont pas aveugles par le feu qu’ils portent partout avec eux". Nietzsche Voilà ce que Gainsbourg avait compris, mais pas assimilé, par trop de sensibilité inavouée, corrompue par une vindicative réponse à la question :

     "est-ce que tu m’aimes ?"
      " oui" et toi ?"
      " émoi non plus !"

  • Entre les arbres de Cézanne

    Rais de lumière entre les arbres de Cézanne

    Extraits de « Eloge de l’Infini »

    Je pense avant de commencer à être celui qui pense : « Je suis. »
    Sinon, moi serait un autre, et Je suis précisément, non pas moi mais cet autre.
    [Rimbaud :] « Cela m’est évident : j’assiste à l’éclosion de ma pensée : je la regarde, je l’écoute... »
    .
    Eloge de l’Infini, Folio, p. 19.

    Le cogito s’est mis à battre la chamade depuis les origines de l’homme. Humblement, le mien vous livre quelques extraits de « Eloge de l’Infini » qui m’ont touchée. « Absolu » dis moi qui tu es ? Le mien s’appelle « absolitude »... Mais l’art serait-t-il plus fort que la plus absolue des solitudes : la mort ?
    "Mais oui", incontestablement, il est le prolongement de la vie, le prolongement de la main en mouvement, cherchant avec précision à dessiner sa propre destinée. Un Salut avant le Néant ?

    « Si Claudel écrit par exemple : « Le paradis est autour de nous à cette heure même avec toutes ses forêts attentives comme un grand orchestre invisiblement qui adore et qui supplie » (ce qui est déjà une manière de traduire Rimbaud, comme le feront Breton, Aragon et tant d’autres), nous y sommes un peu et pas du tout, car les "forêts attentives" n’adorent pas, ne supplient pas, elles ont autre chose à faire.[...]
    Quoi ? Rien. Mais pas rien justement, et de cela Cézanne est décidé à nous convaincre. En réalité, tous les arbres sont des Cézanne, on devrait les appeler ainsi ; les pins, surtout ? Oui, mais aussi les autres. Leur façon d’éclairer l’espace où, la plupart du temps, nous n’entrons pas, que nous n’éprouvons pas. »

    Eloge de l’infini, Folio page 21.

     

    Si la situation géographique fut aussi nécessaire à l’inventivité de Cézanne, je serais donc "bénie" de vivre en ce lieu de la Sainte-Victoire, si chère à mon coeur. C’est là où je vis.

     

    « Très peu d’individus voient, c’est plus qu’étrange, mais c’est ainsi. Il ne faut donc pas s’étonner si le moindre spectacle a, sur la majorité, tant d’effets... »
    Eloge de l’infini, Folio page 22.

    Ne serait-il pas temps de prendre le temps de voir et de se contenter de ce que la nature nous offre, côté pile, côté face, sur la tranche, en diagonale, rais obliques de lumière entre les arbres de Cézanne... ?

    « Ou encore tout simplement :
    [Baudelaire :] Ta tête, ton geste, ton air
    Sont beaux comme un beau paysage ;
    Le rire joue en ton visage
    Comme un vent frais dans un ciel clair. »
    Folio page 288.

    Philippe Sollers »
    Eloge de l’infini,

  • Philippe Sollers

    > L’homme est un être pour la mort, ou la vie à l’envers

     

    22 juin 2007, par Valérie Bergmann

     

    "Philosopher c’est apprendre à mourir» dit la force intellectuelle de Montaigne, et "la mort est l’abri de l’être", confirmera l’illustre Heidegger, quelques 4 siècles plus tard. Comment deux êtres qui à l’origine n’avaient pas la même voie, se rejoignent, sur un sujet si épineux ? Grâce à la littérature, tout se rejoint, quand le principe de la fonction vitale est la même, Sollers fait rejoindre la pensée séculaire, qui elle, reste inchangée parce qu’inchangeable. Les humanoïdes, vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir, et font défiler leur vie grâce à leur soi-disant immortalité."Vivre à l’envers" Car, c’est bien comme cela que le commun des mortels continue de penser. Mais, surprenant, comme l’évoque avec subtilité Sollers, ils se font brûler à la fin de leur existence. Paradoxe : est-ce qu’ils croient que le feu, les rendant en état de cendres, ne serait-il pas là pour justement oublier qu’ils ont été vivants, d’où le paradoxe, ils veulent garder leur âme de croyant., qui leur dicte l’inverse. En effet, Sollers dit avec une incroyable véracité, que la mort sous-jacente en chacun de nous, cherche à intensifier leur raison de vivre, tandis que d’autres, sont tendancieux du ridicule et optent pour la non-réflexion sur le non-être. Voilà pourquoi devant l’absurdité du paradoxe, nous ne pouvons que rejoindre PH. Sollers, quand il dit, citant Artaud, "la vie, c’est toujours la mort de quelqu’un," et de rajouter lui-même, "l’au-delà, je ne sais pas ce que ça veut dire. C’est ici et maintenant". Et comble d’incompréhension à la question
    "comment peut-il y avoir une vie après la mort, alors que la vie est pleine de mort."Elle parle sans cesse» et puisque la finalité de la vie reste la mort, sommes nous donc encore vivants ?

     

     

  • Christine Angot

    > Nouveau rendez-vous avec Christine Angot "l’irréductible"

     

    1er septembre 2007, par valérie bergmann

     

    Devant le dernier commentaire ci-dessus concernant Christine Angot,  je ne peux m’empêcher de réagir.

     

    Que celle ou celui qui sans humilité aucune, se permet non seulement de faire son procès, mais de plus ose critiquer l’adhésion de Sollers à ses livres, remplis de franchise, d’ouverture d’esprit et d’humilité.

     

    J’ai lu "Rendez-vous", et malgré l’inceste compté, avec beaucoup de pudeur, j’ai trouvé le livre poignant, et intéressant, jusqu’à la fin. Ces histoires d’amour m’ont conquises. Le style est simple et recherché.

     

    Aucune surprise que Sollers l’apprécie, elle joue dans la cour des grands. Aux autres de sortir de la péhistoire littéraire !!!

     

    Que j’arrive à aller jusqu’au bout de ma bio ? Voilà un bel exemple à suivre.

     

    Merci Christine Angot de faire fi des critiques que vous avez la chance d’engendrer. Les pires et les meilleures !

     

    Site Internet:

     

     

  • 666

    Je cherche le salut

     

     

     

     

    (Je )cherche le Salut, au milieu des lettres qui sembleraient, comblent mon égo narcissique, ah, pardon, pléonasme, égo tout court,(je) fuis les contraintes, comme une maladie de l'esprit, cherchant en vain à balancer une ou deux vérités, juste le temps d'un pseudo-article. "A l'assaut!", (je) ne puis mentir, puisque portant comme une croix janséniste, les 3 six, dans ma date de naissance, ce dit assaut a été lancé dès lors... mon "je" est un autre.

     

    Toujours rester authentique, (je) n’ai pas le droit à l'erreur, on ne saurait cumuler le mal, sauf par vengeance, vengeance par rapport à qui? De porter en moi la maladie que Mr Sollers, a déjà établie comme une «noble indignation", l'inélégant "je suis malade" permanent me ramène à l'état de "hyène» insatisfaite et errante...

     

    Je continue ma lecture...et terminerai peut-être l'histoire d'une "divine comédie"...dans "une vie divine"!