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Articles - Page 24

  • Thérapie par la lumière...

    La thérapie par l’image.

    L’ivresse de la lumière nous plonge dans l’éclat des couleurs dont le bleu serait particulièrement bénéfique durant la saison hivernale. Est-ce par ce que la luminosité donne du relief à la vie ? Je crois que oui. L’image est libératrice, salvatrice par ses tons très lumineux. L’eau est assez représentative de la sérénité qui s’en dégage. Elle est le miroir de la vie… Pourtant transparente, l’eau a la couleur que l’on veut bien lui donner. Tout s’enfuit, le temps s’écoule comme l’eau jaillissante d’une fontaine. Belle métaphore à mon sens. Le bruit n’en est pas moins apaisant… Eau de Vie !

    J’en viens donc à dire que l’Esprit embué peut être soigné en regardant défiler un diaporama de qualité. Loin de toute mode autour du visuel, elle est la vie, et ses effets en découlent sur notre système nerveux.

    Ce n’est qu’après avoir photographié avec la concentration de ces derniers jours, (voir les images sur mon blog), que je m’en rendis compte. Ce fut une révélation de splendeur, animant chez moi, un bien-être inédit. Je vous fais part de cette réflexion dans un but d’amélioration de nos existences psychiques. Si cela fonctionne pour moi, pourquoi n’en serait-il pas de même pour vous ?

    Voir également pour la netteté et la clarté des images, l’album ci-contre intitulé « vivre, voir, renaître ».

  • Reflets dans l'eau...

    Profitant d’un soleil répandu sur la plaine malgré un froid en faction, mais rien n’aurait pu me retenir à l’intérieur. Après m’être répandue en caresses et en baisers sur les petits -êtres qui, eux vivent à l’extérieur tout temps confondus, réchauffés par leur toison, variant selon la saison. En ce moment, le poil des chevaux formait une épaisse couverture de fourrure. Ils ressemblaient à de gros ours. Après les avoir cajolé comme il se doit, leur ration d’amour est quotidienne, je pris mon faiseur d’images, et commençais à fureter par-ci, par-là, cherchant l’aventure oculaire et sensitive. J’écoutais mon cœur et je cherchais la sensualité qui se dégageait du minéral, du végétal. L’odeur, le bruit, les senteurs n’en finissaient pas l’ignition entre le corps et l’esprit. Faction des sens. J’embrassai la nature et ses merveilles comme un forçat épris de liberté, ne pouvant que rêver sa vie. Moi, je la vivais dans toute son amplitude, toutes excursions étendues. La retraite spirituelle prenait une dimension à laquelle je ne m’étais pas préparée, et m’éblouissait chaque jour davantage. Redécouvrir le vrai sens de la vie, ne plus se contenter du luxe et du confort de la vie moderne, mais revenir dans un passé, là où rien n’a bougé, rien n’a changé, pas une parcelle. La pérennité avait donc ses fractions. Les couleurs que m’offrait la réserve naturelle n’en finissaient jamais de m’enchanter. Je jouais avec l’eau, le vent, les nuages, je m’épanchais sur une simple goutte d’eau, m’éternisais sur les reflets magiques que vous renvoie le ciel lorsqu’il se mire dans l’eau claire et frémissante, le clapotis de la fontaine était un stimuli de plus sur les sentiers de la découverte, et dans ce cas précis, faiseur de bulles sur les ondes. J’étais en condition, celle de voir ce que j’avais occulté durant toutes ces années, où pris dans le tourbillon de la vie, je m’étais égarée. Je courrais après l’infini, et tout l’infini se retrouvait au creux de mes promenades, au clair de mes balades.

    J’écrirai plus tard, lorsque le soleil aura cessé de briller, lorsque le froid retentira avec trop de véhémence, je rentrerai dans la danse des mots, ceux qui réchauffent mon cœur et mon âme.

    L’épisode volontaire d’une vie où tout est une énigme, là où l’on sent que l’on est vivant, profondément en symbiose avec les éléments de la vie campagnarde. J’apercevais au loin la neige caresser les cimes des montagnes, pas si loin que cela. J’aurai aimé être un oiseau, capable de traverser le ciel en quelques secondes pour se poser sur la beauté d’un monde vierge. Là où personne ne s’aventure jamais, là où l’hiver peut se permettre d’exister pleinement. La nature n’a que des droits et nous, le devoir de contribuer à son entière exclamation.

    Ne vivre de rien, se contenter de beaucoup, voilà comme je définirais mon aventure élancée devant les champs et les fougères, les collines qui se déclinent dans un absolu espoir, celui de préserver les derniers espaces sauvages, les derniers bastions d’une vie dans l’évolution constante et sans âge.