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  • Incendie au paradis...

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    J’aurais tant aimé, tant voulu vous parler d’autre chose, un sujet différent que celui du firmament, ce toit du monde, celui sous lequel nous évoluons et qui n'en finit pas de m'éblouir. Devant le spectacle aussi singulier que surprenant que m’offre le paysage, je ne peux empêcher mes mains de vous décrire ces magnifiques figures que le ciel formule, c’est la langue des cieux, la langue des dieux, saisissante. Lorsque le temps est à l’orage, les nuages dansent avec le vent, et les cieux ne sont plus qu’une immense valse d’ardentes couleurs, dans laquelle je fais voler la vie. Je  tatoue mes yeux de ce spectacle merveilleux. Aujourd’hui les teintes sont châtoyantes et maquillent mes images comme les plumes étincelantes des indiens d'Amérique. Teintes roussoyantes faisant chanter le ciel, comme un incendie qui crépite. Le soleil met le feu aux nuages et leur donne l'avantage. L’inaccessibilité est un moteur essentiel pour rompre le silence, quand les mots se cachent et qu’il nous faut aller les chercher, ils se cachent souvent derrière une toute petite fenêtre, une meurtrière, c’est ainsi que l’on nommait les fenestrons pendant le moyen-âge. Elles servaient à voir arriver l’ennemi au loin, et se défendre contre une éventuelle attaque. Mes mots à moi se cachent dans le ciel, au clair des nuages dont la beauté se prête à l’infinité des mondes. Je reste fidèle à ce ciel qui fait couler toute mon ancre, sans jamais se lasser, sans jamais renoncer de vous émerveiller.

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    J’aime voler auprès des anges, un ange-gardien posé sur mon épaule, me l’a soufflé par un jour où les alizés haletaient avec un toupet incroyable, faiseur de rafales, la sarabande des herbes folles, la farandole verdoyante des plantes sauvages. Ils balayaient tout ce qui n’avait pas lieu d’être, les mauvais souvenirs. Les idées éteintes, le vent les rallume, et s'éssouffle, toutes forces déployées. Le vent est si fort qu’on l’entend siffler de l’intérieur. Cela ne saurait être un obstacle pour me retenir à l’intérieur, non, je sors bon gré, mal gré, me fondant corps et âme avec le paysage, me mêlant à ma chère nature. Tout autour de moi, le théâtre du ciel m’offre tous ses cumulus, ses nimbus, ses stratus colorés de bleus, de turquoise. L’ocre  se manifeste plus tard, quand le soleil se couche et répand comme une signature les couleurs supérieures, ces tons d’ocre à nul autre pareil. Et tout cela à l’infini, lorsque le soleil s’en mêle, c’est l’ouverture, le lever de rideau. Il s’enchevêtre avec les couleurs uniques d’un ciel onirique. Mes images sont une oasis où je puise les mots nécessaires à un descriptif généreux. L’air pur et glacé scande la mesure des alizés. Je suis en vie, j’ai une envie folle de monter tout en haut des collines pour hurler la beauté du monde, la beauté que nous offre Dieu, Le Seigneur plus présent que jamais dans cette parcelle de vie, là où j’ai fait mon nid. Sous un ciel indompté, voluptueux et charmeur, je ne suis plus qu'un regard qui prend feu, le feu sacré des cieux enflammés.

    Le jour où grondera le tonnerre, je dirai à St Pierre combien j'ai aimé toute cette affaire, le mystère des nébuleux, celui des jours heureux. 

  • Ciel océanographique...

     

    ciel, océan, nuages, mystère, mots, écriture, art, DieuCherchant dans le ciel quelques stratus, je m’étonnais devant une étrange similitude : Les nuages semblaient être d’énormes vagues tourbillonnantes dans une mer déchainée. Les cieux étaient un vaste océan dans lequel se profilait une tempête. Le ciel est véritablement un tableau aux couleurs variables et exquises quelque soit le temps, quelque soit la lumière, quelque soit la saison. Les ombres scindaient le ciel en plusieurs parties, Je contemplais dans le froid cette immensité intégrale, dans laquelle les ressacs de la mer fictive se mélangeaient aux ténèbres attractives. L’anthracite embrassait le gris perle, fusionnant avec un noir presque pur où le blanc argenté embrassait des tons pâles et pourtant lumineux du miracle de la vie. La passion de la description me poussait à persévérer dans la contemplation. Tout avait son importance, le royaume de Dieu est un univers qui semblait s’ouvrir devant mes yeux. La lumière grise recouvrait la région, et mon humeur ne cherchait pas le beau temps. La brume, le brouillard et le gris du ciel suffisaient à faire renaître d’autres émotions. J’étais sous le grand chapiteau de la vie, dans une contrée où le ciel avait une grande importance, et semblait recouvrir les plaines, ou du moins les faire émerger au second plan du panorama.

    Ce que je vous dis n’est qu’un grand silence déployé. Mais dans l'antre de mes dires, je ressens le besoin impulsif de vous emmener au clair de mes ballades, dans un désir infernal de brûler d’un amour infini dans lequel je noie les soucis... Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul, ce n'est pas moi qui le dit, mais ma solitude n’est que partielle, le temps pour moi de parler avec moi-même, et par extension avec vous-mêmes, puisque sans vous tout cela serait sans intérêt.

    Lorsque l’on partage les mots que l’on pose sur les choses, le regard dans les cieux est le socle nous reliant, sans que nous nous en apercevions vraiment. L’univers est un support où j’écris tout azimuts, comme lorsque j’écoute sans faire de style, sans prétendre aimer ce que je n’aime pas vraiment,  Bach, Haydn ou Brahms. Non, ce n’est pas moi, la richesse de la vérité ne me coûte que de la fatigue. Celle que j’oublie dès que l’inspiration se décline infiniment sur du papier ou sur un écran, je sens monter en moi une explosion d’amour, un rapport lunaire et solitaire dans lequel je m’affaire et nous transporte de l’autre côté du miroir. Narguant le reste du monde, celui auquel je me soustrais, le monde des affaires et des gens intelligents, le jeu de mot est un leitmotiv dans lequel je noie mes chagrins, vous faisant un signe, un signe de mes mains. Solennellement, je suis sur le chemin de la vérité, je ne suis qu’après avoir écrit. Avant, je ne suis qu’une ombre vagabonde, cherchant en vain à exister. Alors, j’ai vite compris qu’il fallait chaque jour vous écrire, vous envahir d’images, vous engluer dans le monde étrange de l’expression jubilatoire. Je ne parle que de choses qui peuvent servir à rendre les gens plus heureux, plus ouverts à l’harmonie des mots dont j’essaie de jouer de manière juste, de manière vraie.                       

    Photo Boris Dumont "L'escalier qui monte aux cieux"

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    Je me rends compte à l’instant, que je pris comme entrée en matière le mystère du ciel, et que nous nous retrouvons beaucoup plus loin, dans un océan d’amour où je tente de vous faire imaginer la musique qui inspire et sur laquelle je peux écrire. Aujourd’hui je navigue sur les ondes du grand Beethoven , plus précisément, la symphonie numéro 5, en adéquation avec le jour, le temps et l’atmosphère. Tout n’est que splendeur et grandeur quand on le veut, quand on y croit, se laisser porter inlassablement par l’étrange plénitude des images, de la musique et de la littérature. Dieu est au dessus de tout et je partage avec Lui les grandes choses de la vie, les accalmies, c’est Lui qui me les dit, m'en envahit. Je n’invente rien, je traduis, j’interprète, je décris. Savoir si cela sonne juste, je ne peux qu’espérer, dans le grand tumulte des remises en questions quotidiennes.

    Unir ce qui s’assemble avec naturel, les mots, la musique qui palpite, le cœur sans limite. Vivre de la contemplation demande une force céleste dans laquelle je me déleste, dans laquelle je m’invente, et me réinvente à chaque aube naissante. Sonata Numéro 14,  Beethoven toujours, le piano accompagne les silences de mon cœur. Les entendez-vous ? Ils se promènent dans l'inconstance des flots gris du jour qui s’enfuit.

     

  • Saint-Télesphore, Pape et martyre 127-139...

    Fresque

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    Perugino (Pietro di Cristofore Vannucci) 1445-1523 dit Le Pérugin

    http://hodiemecum.hautetfort.com/ Pour les passionnés de théologie, ce blog est sublime.

  • Le mariage du monde et de la création... William Blake 1757-1827

    blake,peintre,poète,génie,art,littérature,peintures"Albion et Jéhovah"

    Blake est, avec Klimt, (et selon mes goûts), un des peintres "susciteur" de grandes émotions. Aucun tableau de William Blake n’échappe à la conscience. Ils sont le feu du ciel, l’amour de Dieu, la vision d’une armée de couleurs déchainées faisant corps avec des esprits curieux. Ses tableaux exaltent la vie dans un au-delà bien au-dessus du niveau des mots. Certes, les ténèbres sont souvent représentées, mais la passion avec laquelle il dépeignait la vie et la mort, n’appartient qu’à lui. Je ne connais personne à ce jour, explorant le monde avec une telle audace, une telle puissance. L’âme de l’Eternel est présente dans toutes ses toiles. Ses poèmes avaient également un pouvoir défiant toute autres formes d’écritures, des métaphores cousues mains, avec ce don miraculeux, celui de rendre l’image encore plus suggestive et intemporelle. 

    Exemple :

     « Je vous donne le bout d’un fil d’or : il suffit

     De le rouler en boule et vous serez conduit

    A la porte du Ciel, bâtie

    Dans le mur de Jérusalem. »

     

    Pour Blake, Dieu n’est pas un symbole de la bonté, mais la bonté un symbole de Dieu. Il avait ce mérite, le mérite de pouvoir s’égarer dans un excès de rigueur, de cran, de vigueur, mais jamais dans un excès de faiblesse ou de fantaisie, comme on pourrait parfois le croire. Non, Blake portait en lui ce que je me permettrai de nommer « le génie hors-norme », c’est-à-dire une façon de s’exprimer par des textes ou des tableaux, ou encore des gravures. Ses Toiles explosent toujours au regard de celui qui les admire. Il en est de même pour ses poèmes. Il n’avait de cesse de chercher la réalité des choses, qu’il représentait dans une immense recherche d’harmonie, la quête du divin. Ses tableaux sont ensorcelants, et leur réceptacle est plus complexe qu’on ne le croirait. Visionnaire et romantique, son rapport avec Dieu fut tout au long de sa vie, un long cheminement de croyances, de questionnements, et on le retrouve très souvent au travers de ses œuvres. Très attiré par la mythologie, la théologie et la cosmogonie, (description de la manière dont l’univers ou le monde a été formé) Blake peindra très souvent des personnages bibliques, tels que Adam et Eve, Jéhovah, Hécate, Abel, Jacob Albion, pour ne citer qu’eux, et mettra en forme le rapport entre le bien et le mal. Exemple, « La prostituée ». Son œuvre traduit parfaitement ses pensées, et c’est pourquoi le génie vous explose au visage, avec force et avec rage. Les couleurs sont écarlates et explosives, et la finesse des tracés en sont le céleste témoin.

    Aucun peintre à ce jour, même si cela dépend des goûts de chacun, n’aura suscité un tel engouement du regard et de la pensée. Le regard reste accroché à ses personnages, les Peintures de Sir Blake semblent être de l’ordre d’une autre galaxie, suspendue et sans équivalence. Son identité est visible au premier coup d’œil. Voilà pourquoi, William Blake, à mon humble avis est un Artiste, un génie poétique et un Peintre hors-norme.

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    "Le dernier repas de Jésus"

  • Le songe de mes rêves

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    Étendue au bord d’une rivière, j’entendais le clapotis, le doux murmure de l’eau quand elle s’enfuit. Je sentais l’herbe encore humide de la gelée du matin, des gouttelettes perlaient de chaque côté des feuillages, tout au bord du rivage. Autour de moi, les arbres semblaient me toiser de leur hauteur, semblant toucher les cieux de leur altitude majeure, maquillés de quelques champignons, comme des grains de beautés à la racine de leur pied. Les quelques rafales de vent rendaient l’air plus frais, plus piquant, plus vivifiant. J’étais dans le berceau de la vie, et mon âme ne voyait que des éclaircies.                                                          

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    Le soir commençait à poindre et les couleurs du ciel étaient celles dont on ne se satisfait jamais .Tant de beauté devant mes yeux étaient un spectacle merveilleux. Je laissai se balader mon regard, cà et là. Le soleil se cachait derrière les montagnes, et le ciel paraissait prendre feu, mes yeux ne se contentaient jamais de ces couleurs divines, dans lesquelles mon âme remplissait  la foi que je nourrissais au Seigneur, plus présent que jamais dans les chênes et les peupliers. Les cieux fardaient le paysage et les teintes étaient exceptionnelles et sublimes. Je sais, je parle beaucoup de Nature, mais comprenez moi, c’est dans ma nature…Le reste est dérisoire quand on a à portée de vue autant d’éclats et de fortunes. Je savais que Dieu me regardait, je sentais sa présence autour de moi, en haut, en bas, Dieu était là. Personne ne me croyait, mais j’étais la seule à qui il présentait un ciel de paradis. Des poissons venus d'autre horizon, semblaient nager dans le gigantesque aquarium du firmament.

    Pour ne rien manquer de cette symphonie aux couleurs inachevées, je me levais et courais après le coucher du soleil, car je sentais qu’il était temps pour lui d'aller briller vers d'autres continents. Je ne délire pas, je suis, je suis tout ce que je vous dis. Mon esprit s’enflamme comme un brasier sur lequel le vent souffle, mon cœur est aux aguets, rempli de munificences, infiniment. Je me presse, je cours, je vole dans cet air épuré où tout m’ensorcelle. Je veux tout partager avec vous, alors je précipite ce pourquoi je subsiste, ce pourquoi je persiste, ce pourquoi je résiste.

    Les mots sont des reflets où l'écarlate et le pastel se mêlent à l'aquarelle, l'aquarelle du ciel, à nulle autre pareille.

  • Sainte-Geneviève...

    Sainte-Geneviève, est la Sainte Patronne de Paris. Ami de Watteau, Charles Dominique-Joseph Eisen, était un peintre graveur et dessinateur, né en 1720 et mort en 1778. 

     Une houlette à la main, (baton de bergers), elle n'était pourtant pas bergère, et semble lire un livre probablement La Bible. Elle apparaît ici, avec La Seine en arrière plan. On peut prétendre apercevoir Notre-Dame et La Bastille. Les moutons, au premier plan, et la Nature tiennent une place prépondérante sur la Toile. Le ciel est représenté de manière tourmentée, et très nuancé. Je n'ai pas la date à laquelle fut réalisée cette Peinture.

    saintegen.jpg

  • Rendre à César.... Affiche "imagesetmots.fr"

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    Sachant que certaines de mes photos sont enregistrées par d'autres sites, je précise sans animosité aucune, bien au contraire, que toutes les photos dont l'Auteur n'est pas signifié en dessus ou en dessous de l'image, sont de moi-même.

    Valérie





  • Ce dont je suis sûre...

    Doucement, j’avance vers la Lumière, je m’agenouille en m’élevant. Je suis dans mon élément. Dieu est universel, Dieu est mort pour nous, alors, je veux vivre pour lui. Et je vivrai, dans la douce éclaircie sur laquelle je prosodie, prenant soin à chaque rendez-vous de laver mes tourments, de donner en partage mon écoute, et ma foi. Je bénis ceux qui souffrent, je prie pour ceux qui sont sur ma route et qui ont faim. Je n’ai pas besoin de toucher de mes yeux la misère humaine dans les rues, dont chaque jour les médias nous envahissent. Je ne la connais que trop bien, par la lecture des journaux, et les actualités redondantes.  Et puis après, que faire ? Se rendre encore plus pauvre que ce qu’on l’est ? Quelle serait la différence ? Le fait d’en parler est d’autant plus hypocrite puisque apparemment, personne n’aurait le pouvoir de changer les choses. Alors, je laisse aux dirigeants, aux instances "supérieures" ce pourquoi on les a élus. La seule manière d’aider les sans-abris est de nous délester de quelques biens? ( encore faut-il en posséder), être malade est devenu un luxe. Cela est scandaleux. Je n’en parlerai plus car je le redis, je trouve cela d’une hypocrisie sans faille. En 2012, nous régressons, et je trouve cela pitoyable.

    Pourquoi, les obsédés du prosélytisme, n'acceuillent -ils pas chez eux un mendiant, celui-là même dont ils parlent tant? Il faut arrêter de culpabiliser les couches sociales moyennes, je le dis sans passer par la case diplomatie. La facilité a ses limites. Assez de cinéma...

    "Moïse et le buisson ardent"

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                                                       Jaume Huguet 1415-1492

  • Le feu du ciel, et de la terre...

    photo,pauvreté,poésie,ciel,coucher,soleil,art nuages,paysagesRegarder droit devant soi et ne voir que le feu du ciel lorsque le soleil décline. Il apparaît enfin, plus flamboyant que jamais. Le rêve jaillit de cette illusion naissante, comme un vœu de poésie,  lentement à l’horizon, derrière les collines qui semblent le porter à mains nues. Besoin de voler le paysage, comme des voleurs de divines images, comme des chercheurs de couleurs, à l’affut du radieux au plus profond des cieux. Inlassablement, fureter la nature comme un temple à ciel ouvert à la lumière, récurrente et éphémère, revenant jour après jour, étonnante dès que le jour s'estompe. Le soleil a son domaine,  nous contemplant durant quelques secondes, durant lesquelles, il nous faut s’accrocher à nos sonnets, comme aux derniers rayons, comme à la terre qui tourne et de beautés nous inondent, de beautés miraculeuses. Se laisser aller à l’intensité des fresques naturellement lumineuses et se perdre dans du Mahler. S’enflammer dans un voyage à Venise, où là-bas, parait-il la lumière est exquise. La terre et la nature s'éternisent, appelant notre imagination à vagabonder dans l’incandescent, le lumineux, l'évanesecent, le grand observatoire du monde. Les yeux sont ouverts et pourtant nos paupières sont closes, il est temps d’allumer la vie derrière notre regard affamé, affamé de divinités, affamé de fausses vérités. Mais qu’importe, le vertige des mots, des versets sauvages et le ciel en otage, le soleil comme un éventail, sont un si beau tableau qu’il est nécessaire pour le plaisir de nos âmes de ne pas oublier la vie parasitée, la vie des pauvres gens, à laquelle nous ne pouvons que rendre hommage, par le voyage de nos récits, la poésie d’une autre vie, celle de l’espoir bâtie comme un édifice, que l’on construirait de nos mains, chacun portant une pierre au creux de ses phalanges. Chacun donnant ce qu’il a en lui de plus précieux, le carnaval des yeux.

    "Ah, si tous gars du monde pouvaient se donner la main..." Paul Fort

  • Saint-Bernard et moi...

          savoir, livres, saint-Bernard, ascèseCette année sera l’année de la Lumière, la lumière qui vous encense et vous fait aimer la vie et les gens. Ce sera l’ère du renouveau, l’aboutissement d’un long parcours, celui qui vous mène là où vous le souhaitez. Dieu me portera dans mes jours et mes écrits, il fera de ma vie une immense  éclaircie. Spiritualité d’une nouvelle ère, où le seul mystère restera celui de la Terre. Plus de pugnacité et d’ouverture d’esprit. Des projets lumineux, presque autant que le soleil, notre frère glorieux, celui qui fait que le jour se lève, celui qui réchauffe les cœurs et les êtres. Je combattrai les mauvaises âmes avec force et ténacité, les créatures qui vous barrent la route, n’auront plus la force de me mettre à terre sans plus de doute, puisque le Très-Haut me pousse à renaître. Je nourrirai ma foi, chaque jour, par de saintes lectures, et de simples prières, j’aurai le don de changer en lumière divine, l’obscurité du passé obsolète et ennuyeux. Je louerai la lune et les étoiles, et remercierai le ciel, de m’offrir les couleurs dont mes yeux se nourrissent, l’eau pure dont je m’abreuve, l’air respirable et inépuisable dont mes poumons se remplissent. Mes mots sonneront justes et n’auront de cesse que de relater la vérité nouvelle, celle qui jamais ne chancèle au moindre coup de vent. Rien ne sera dissimulé, ni exhibé. Laver ses sentiments, jusqu’au blanc immaculé. Jusqu’à ce que le sourire soit la matrice de mes actes. Le bonheur quand on le veut, il faut aller le chercher, gravir des sommets, réapprendre à aimer, ne pas s’offusquer de quelques velléités, lire, relire, comprendre, aller chercher comment des Hommes nous ont ouvert les portes du Savoir.

    Saint-bernard de Clairvaux, prénom Géoffroy, est un exemple de puissance et de spiritualité. J’irai puiser dans ses occurrences l’inspiration nécessaire à mon niveau de néophyte. La littérature la plus pure, sera dans mes attributions, sans prétention, je saurai mener à terme ce dont pourquoi je suis faite. Je ne saurai me contenter d’un travail inachevé…Jamais. Je préférerais quitter la vie plutôt que de laisser en rade le début de mes acquis. Je poursuis donc le peu que je sais, en m'adonnant à la lecture de quelques livres ou magazines.

    En 1130, Saint-bernard parti en croisade contre le schisme visant les théologiens à être davantage élitiste, car c’est ainsi qu’il percevait sa croyance envers le Tout-Puissant. Il ne souffrait aucune médiocrité et dans une immense solitude, il avança vers un mysticisme poussé à son paroxysme. Je prends ce saint comme référence, car avec lui, une nouvelle ère du Savoir prit vie. Il fut un rhéteur merveilleux mettant ses capacités littéraires au service de l’Eglise. Voilà pourquoi je vous parle de Lui. Le courage à l’état brut, c'est ainsi que je définirais furtivement et avec humilité l’abbé saint-bernard. Il nous a fait don de la clé, celle qui permet d’ouvrir de nouvelles portes, s'ouvrant sur l’école de la connaissance. La passion d’apprendre. Dès l’âge de vingt ans, il entrera au monastère de Cîteaux, et fera parti des fondateurs de l’ordre des Templiers. Au XIIIème siècle, l’abbé fera construire un collège qui portera le nom, le Collège des Bernardins.  Il est situé dans le 5ème arrondissement de Paris, et est utilisé à des colloques ou à des conférences théologiques.

    Je voudrais pousser plus loin ma quête référencielle, à laquelle je ne le sais que trop bien, je ne pourrai jamais prétendre, ni accéder, mais c’est un bel exemple pour débuter cette année que je souhaite "ascétique". C’est un besoin qui me taraude depuis plusieurs années, et il est temps de s'y affairer de plus près, si Dieu me le permet et me laisse assez de forces pour y parvenir… Le pouvoir de la pensée est inépuisable.

    Bonne année à vous tous.