" L'Art est long et le Temps est court" Baudelaire - Page 71
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Petit coin de paradis :
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Aristote :
"Qui chérit à l'excès sait haïr à l'excès" Aristote
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A mon Ami Patrick, parti sans laisser d'adresse :
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"Les Amies" selon Gustave Klimt :
1916-1917
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Les mots doux :
Un peu d’orgueil pour avancer
Sur le recueil de tes pensées
Les mots armés comme des couperets
Dansent une folle nuit d’été
Les mots armés sortent le soir
Te redonner un peu d’espoir
Chaque lettre que tu dessines
S’accordent à valser sur les rimes
Que tu gardais pour elle en prime
De peur qu’elle ne s’abîme
Rêvant de folies, la garder en otage
Épris à en faire naufrage
Le papier comme seul allié
Recyclera ta destinée
On ne fait pas de gaspillage
Quand on voyage entre les âges
Et que tournent les pages
Le papier comme seul support
Emmènera tes vers à bon port
Et c’est un style haut entre les doigts
Que l’écriture fait sa loi
Loin de la vie, de ses tortures
Loin de la vie, de ses blessures
On l’appelle Dame Littérature
Un peu d’orgueil pour continuer
Et tu effeuilles des pétales de roses
Celles qui s’étalent sur ta prose
Les lettres ont quitté l’alphabet
Pour arriver jusqu’à tes pieds
A tes genoux, des billets doux
Voilà la déclaration d’un fou d’amour
Voilà la déclaration d’un amour fou.
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Claude Levi-Strauss 1908-2009 :
1955
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Raqib shaw, Peintre indien né en 1974 :
"Jardin des délices"III 2003 -
Sans viser personne :
"Le plus grand mal, à part l'injustice, serait que l'auteur de l'injustice ne paie pas la peine de sa faute". Platon
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Positive, zéro :
Positive zéro, les mots inversés
Positive, séro, le gros lot elle a touché
Le corps a ses remords
Même si le cœur les ignore
Positive, séro, attention défaut capital
Exécution morale
Peine exemplaire d’une situation ordinaire
On n’est jamais volontaire
Mettre du cœur à l’ouvrage :
Là, elle fait un carnage
Car c’est toujours à ses dépens
Que l’on voyage dans son sang
Périlleux naufrage d’une mort annoncée
Efforts à volonté d’une femme pressée
Dans son corps de voir s’agiter
Des défenses tant désirées
En dépenses improvisées
De quelqu’un qui a plus de cœur
Que le plus grand des défenseurs
Positive, séro, attention vampire infernal
Positive séro d’un empire vénal
Pour une mort inachevée,
Symphonie à l’issue fatale
Amor, amor mais pas trop
Amor amor , trop point n’en faut
Pour vivre la tête hors de l’eau
Positive, zéro, l’erreur est inhumaine, faut croire
Un virus n’a jamais de peine à voyager dans le noir
Positive, séro, changer de système solaire
La nuit, le jour, cap solitaire
A l’horizon, vie éphémère
Sang interdit dans ses veines sacrifiées
Elle s’en remet à Dieu ou à ses Saints
Reculer l’échéance, à défaut d’avoir de la chance
Vivre à cent à l’heure une vie à toute allure
Sans jamais dire à toute à l’heure.
Vivre malgré les vingt ans procurés et les pleurs sanctifiés.
Toutes ses années de survie, c’est là sa vraie vie,
Elle fait son bilan sans gain
Histoire de voir si tout va bien
Elle gagne à chaque fois
L’ordonnance éditée par le roi
C’est toujours lui qui fait ses choix.
Positive zéro, moral à fleur de peau
Positive séro, là, signal lumineux
Héros fragile, sacrifice inutile.
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Oscar Wilde, Ecrivain irlandais 1854-1900 :
"Aujourd'hui la plupart des gens se consument dans je ne sais quelle sagesse terre à terre, et découvrent quand il n'est plus temps, que les folies sont les seules qu'on ne regrette jamais." Oscar Wilde (Le portrait de Dorian Gray)
Théoricien de l'âme... -
Le parcours :
Pour que s’ouvre la porte de ton cœur
Faut-il une invit’, un flyer ?
Tous les chemins m’emmènent à ton arôme
A ton corps et à ses formes
Même si pour accéder à l’amour
Je dois prendre la voie de secours
Sans déclarer mon retour peu probable
La grande route, encombrée, peu aimable
Me prive de laissez-passer sur ta vue imprenable
D’un amour insoupçonnable
Il n’y a plus de frontière
Ne pas faire marche arrière
Le goût amer du monde d’hier
A la saveur éphémère
Manque de repaire
J’en fait mon affaire
Entre les lignes blanches :
Le voyant rouge du désir :
J’aurai toujours ma revanche
En esquivant le pire
Cela va sans dire !
La bande d’arrêt d’urgence
Sur la bas côté de nos errances
Servira nos espérances
A chaque défaillance
Mon sens unique reste la prose
Ma vie en rose, ma vie, quand j’y pense !
Jamais de double sens
Je sais, là, que tu y danses !
Attention à la femme mythique
D’une érotique traversée
Danger des amours fatidiques
Des amours abdiqués, qui se délitent, platoniques.
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INTERLUDE!
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Marcelin Pleynet, Poète, essayiste, romancier, né en 1933 :
"La poésie comme la pensée doit être intempestive"
"Il faut que le fini cède à l'infini"
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Shitao, Peintre chinois 1642-1707 :
"Rive aux fleurs de pêchers" -
Liens personnels :
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