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" L'Art est long et le Temps est court" Baudelaire - Page 73

  • Allison au pays des merveilles...

     Gemini et Allison au coeur de la Passion, la plus naturelle qui soit.allison et gemini.JPG

  • "S. ou l'Espérance de vie" Alexandre Diego Gary

    Gary fils.jpgLe Digne récit d'un Fils d'Ecrivain,(Emile Ajar-Romain Gary comme pseudonyme, et d'une  actrice, Jean Seberg). Vrai, captivant, douloureux, émouvant... Géant. Comment survivre après le double suicide de ses parents? Une écriture immensémment riche d'Amour, malgré l'ignominie de l'Absence errante, dont il nous encense par l'émotion qu'il dégage, et nous éblouie de par sa nostalgie sans concession, sans nulle sensiblerie. Chapeau bas à un rescapé de la vie. (Le contraire d'un Beigbeder, concernant son dernier livre), voir ci-dessus.

    "Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d'eux." René Char

    "S'il pouvait penser, le coeur s'arrêterait." Fernando Pessoa

  • Signé Sagan (Didier Barbelivien pour Sylvie Vartan) SUBLIME :

    Un geste, un frisson de septembre

    Cette voix que je crois entendre

    Comme un murmure désenchanté

    Du Mozart en accéléré

     

    Les épaules penchées sur un livre

    La prison des gens vraiment libres

    Combien de nuits à ses romans

    Mieux qu’une amie, mieux qu’un amant

     

    Un certain sourire peut-être

    L’envie d’être ou ne pas être

    Quelques mots écrits sur le vent

    Et d’une plume, signé Sagan

     

    Un verre de Whisky pour quoi faire

    Sur le soleil des tapis verts

    Cette façon de tenir ses gants

    Cette élégance éperdument

     

    Sous la fumée des cigarettes

    Brûle la vie des marionnettes

    Cette impatience au bout du temps

    La politesse des insolents

     

    Aimez-vous Brahms nous dit-elle

    Et cette musique infidèle

    Quelques phrases écrites en passant

    Mais d’une plume, signé Sagan

     

    Vivre sa vie à toute allure

    Une gifle à la littérature

    Des prix comme des bons points d’enfant

    Souliers d’or et soucis d’argent

     

    Où vont les merveilleux nuages

    Au bout du compte au bout de l’âge

    Mourir n’est pas si important

    L’hiver n’arrête pas le printemps

     

    Et de guerre lasse on s’apprête

    À quitter les bruits de la fête

    Écrire le mot fin simplement

    Et d’une plume, signé Sagan

    D’une plume signé Sagan

  • Marcel Proust : 1871-1922

    "On a tort de parler en amour de mauvais choix, puisque dès qu'il y a choix il ne peut être que mauvais". M. Proust

     

  • INTERLUDE :

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  • Gustave Klimt Peintre Autrichien - Symbolisme et Art nouveau 1862-1918 :

    "Idylle" 1884 Ecole de Vienne   Musée der Stadt Vienneklimt46.jpg

  • La Bête et les Parasites, Philippe Sollers, "Les Voyageurs du Temps" :

    A propos de «  Le Sujet » (Les Voyageurs du temps)

    La Bête et les Parasites symbolisent le Sujet du livre,  et distinguent les personnages Vrais , des Faux. Cela nous concernant  tous, entretemps,  pour oublier les Parasites, lire « Les Voyageurs du Temps » est un véritable enchantement pour ceux qui aiment aimer l’Art, dans toutes ses contenances. Les oubliés sont plus vivants que jamais, ils jalonnent la balade subtile dans un Paris archi-textural, entre mots et merveilles, entre vie et mort. On distingue dans ce livre la pauvreté du sens artistique  actuel, et, Ph.Sollers parvient à balayer la catatonie ambiante, où les vivants sont plus morts que leurs ancêtres philosophes, peintres ou poètes, qui sont les seuls, à posséder l’Eternité. « Les grands hommes ne meurent jamais », dit Sollers. Il nous rappelle à l’Ordre, voilà, ce que Philippe Sollers tente de faire dans cet ouvrage : Viva la poésie, la beauté d’une rose éclose depuis si longtemps, sans que nous n'ayons pu la voir ni humer ses délicieuses senteurs, égarés dans les méandres  épineuses et  vaines de la bêtise environnante et délétère…

     

    Les voyageurs du temps (Sollers).jpg

     

  • Otto Dix Peintre Allemand 1891-1969 :

    Nouvelle Objectivité- Expressionnisme "La Grande ville" 1927-1928

    Galerie der Stadt- Stuttgart

    otto dix la grande ville.jpg
  • Jérome Bosch 1455-1516 Peintre Flamand du quattrocento :

    le jardin des délices jéromebosch.jpg
    Tryptique du Jardin des Délices 1503-1504
    Musée du Prado
    "Les autres cherchent à peindre les hommes tels qu'ils apparaissent vus du dehors; celui-ci a l'audace de les peindre tels qu'ils sont, au-dedans". JB

  • Ivresse :

    Il ne faudrait pas que tu me blesses

    Ni que je m’affaiblisse

    Si je pars sans laisser d’adresse

    C’est pour que mon cœur se hisse

    En haut,  tout en haut de mes faiblesses

    Il y a ton corps comme une caresse

    Une caresse d’où je glisse avec délice

    Chercher le vice comme un réflexe

    Des lettres en esses soudain se dressent

    Fauchant  l’enfance et la réglisse

    Des fragments d’abscisses s’y ’immiscent

    Perdus dans mes éternels abysses

    De sévices en faiblesses

    Dans lequel se noie le supplice

    Des amours complices jusqu’à la lie des caprices

    Jusqu’à la lie du calice,  liesse de l’ivresse.

     

     

     

     

     

     

     

  • Diego Rodriguez de Silva Velasquez 1599-1660 :

    Siècle d'or espagnol
    "Portrait équestre de Philippe IV" 1634-1635 Madrid Musée du Pradovelasquez portrait équestre de philippe IV.jpg

  • Ma citation :

    Belle_de_jour_i0bis.jpg"Parlez d'éphémère à un homme, il vous parlera d'éternité". VB

  • Pensée :

    Le corps, le cœur et l’esprit réunis ?  A l’horizon, une explosion fusionnelle !

    Pendant que le temps poursuit sa course illimitée, il nous impose ses propres limites. A nous de le diriger selon nos propres besoins : besoin de mûrir, besoin de rajeunir, besoin d’aimer, besoin de désaimer…Propos  gnostiques de quelqu’un  de mystique.

    Comme une parabole, je m’abonne à la fusion d’une extase au-delà de tout "bon-pansement" collé sur la pensée, aiguisée par le choix d’une vérité absolue, aussi idéaliste que simpliste. Joindre les trois bouts de l’Ame-our, afin de parvenir au pouvoir raffiné  de la fidélité choisie. Ne faire qu’UN, c’est déjà beaucoup…

    Le corps situe l’acte sexuel, le cœur, l’acte amoureux et l’esprit, l’acte divin. Imaginez cette ode à la rêverie, jonchée sur un courage  faisant  rage. Fusionnons  ou quittons-nous, voilà la vraie vie. Ne pas chercher ailleurs la jouissance, elle est là, devant nous, alors ouvrons les yeux !

    Entre chants bibliques et ignorance invective, réunir en une seule personne ces trois symboles qui font de l’amour, un poème sacré, loin de la parodie et des métaphores, symbiose de deux vies en fusion. Osmose de deux cœurs à réaction.