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ECLATS DE TOI
Des éclats de toi se fondent dans des larmes de joie
L’art et la matière, ce que tu sais faire de mieux
Dans L’or et la manière, tu t’inspires dans le fond de mes yeux
Que tes jeux pernicieux revêtissent mon âme bleue camaïeu
A chaque battement docile
De deux cœurs en exil
Nos vies se déshabillent, se mettent à nue
Aussi élevés qu’un pied d’estal
A l’article de l’amour, toujours
Poursuivant des contre- allées
Pour te retrouver enfin sur d’autres contrées
Toujours à l’article de l’amour
Préférant les détours aux lignes déjà tracées
Toi, comme seul recours
Moi, comme seul amour
Quel est cette ombre sur mes jours défiant toutes lois obsolètes
Attendre juste un geste de toi, perdu dans ma mémoire refusant la défaite
Car je sais que l’Amour fusionnel est éternellement à la fête
Et le temps ne suffira pas à l’oubli
Rampant sur mes écrits, je sais qui je suis.
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Cavalier solitaire
Dans mon ciel il y a toi qui galope dans le vent
Dans mon cœur il y a toujours toi qui me trompe et qui me ment
Arc en ciel à l’horizon si je changeais de nom
Ce serait comme un abandon, celui d’une impossible passion
Mes cheveux, mes chevaux dansent au gré du temps
Somnambule évasion bien au-delà des cons
Cavalier solitaire
Où es passé ton révolver
Et ta peur de l’ordinaire
Que tu chevauchais naguère
Ton affection pour l'éternel éphémère
Ta peur de Diane si belle guèrierre
Ton amour fou et ton indifférente amertume
Tu t’en fous tu galopes tes errances sur le bitume
Cavalier solitaire au regard fier plombant comme une enclume
Ton talent de cavaleur, là ya une erreur de plume
A toi mes prières et mes détours
A moi tes arrières et tes retours
A toi mes peines et mes amours
A moi tes scènes et tes discours
Dans mon ciel il y a toi et tes allures
Dans mon cœur toujours toi et tes blessures
Arc-en ciel à vue si je te changeais pour un inconnu
Ça manquerait d’élégance
Mais là j’aurais ma revanche
Cavalier solitaire
Rejoins le ranch, il se fait tard
Essaie de ne pas être en retard
Et range ton pétard, dehors il fait déjà noir.
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Milan kundera, écrivain tchèque né en 1929 :
Le sens de la vie c'est justement de s'amuser avec la vie.
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"L'échelle de Jacob" William Blake -1757-1827
Tableau représentant une scène de la Génèse"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile" W.Blake -
Line Renaud intervient :
Quel est ce siècle où chacun "tire la couverture" à soi-même? Où tous les malades semblent dire " ma maladie est plus grave que la vôtre car elle touche les enfants"; alors, les séropositifs n'ont plus droit de cité, c'est logique dans la mentalité populiste, ouvrez vous au monde, et, là, nous pourrons TOUS être soignés comme il se doit.
Il faut arrêter de crier au scandale à chaque coup de gueule haut placé!!! Laissons faire les chercheurs, et la notion d'égalité aura peut-être le pouvoir de sauver encore plus de vie, et, je souligne, enfants ou adultes. Stop aux ségrégations!"La perfection de l'âme quant au plaisir est l'extinction de toute opinion capable de lui inspirer de la crainte". Epicure -
Pierre Bergé, un Homme en colère :
http://www.marianne2.fr/Pierre-Berge-le-Telethon-Une-arnaque-populiste-!_a182860.html
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"POSITIVE"
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Fan à en crever...
Fan à en crever
D’une bouche bien dessinée
D’un regard un peu blasé plutôt difficile à cerner
D’une voix, d’une mélodie bien accordée
Fan à en crever
De tous ses mots si bien chantés
De ses écrits sans interdit
Où je devine chacune de ses folies
Fan à en rêver
De ses pensées, de ses idées bien décidées
D’une chimère un peu amère
Fan à espérer le sens de ses mystères
Fan à espérer le son loin de l’ordinaire
Fan à changer le cours de l’éphémère
Fan à l’excès du verbe aimer
De sa voix libérée
Que j’entends susurrer dès mon réveil
Fan de lui, c’est exceptionnel
Moi qui n’aime personne
Juste lui qui résonne
Il est le fruit infidèle
D’ne comédie personnelle
Fan à en crever
Dès que son piano me réveille
Au cœur de ses pensées si naturelles
Celles qui me font la courte échelle
J’ai un avant goût de l’éternel
Par ses folies attachées
Passionnément et jamais assez
Fan à en crever l’abcès
Voilà comme je définie
Le roi de mes insomnies.
Moi qui ne voit bien que dans le noir
Il éclaire mon désespoir
Ça vous parait indispensable de savoir de qui je parle?
Le nommer serait lamentable.
L’imaginer est préférable.
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Petit coin de paradis :
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Aristote :
"Qui chérit à l'excès sait haïr à l'excès" Aristote
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A mon Ami Patrick, parti sans laisser d'adresse :
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"Les Amies" selon Gustave Klimt :
1916-1917 -
Les mots doux :
Un peu d’orgueil pour avancer
Sur le recueil de tes pensées
Les mots armés comme des couperets
Dansent une folle nuit d’été
Les mots armés sortent le soir
Te redonner un peu d’espoir
Chaque lettre que tu dessines
S’accordent à valser sur les rimes
Que tu gardais pour elle en prime
De peur qu’elle ne s’abîme
Rêvant de folies, la garder en otage
Épris à en faire naufrage
Le papier comme seul allié
Recyclera ta destinée
On ne fait pas de gaspillage
Quand on voyage entre les âges
Et que tournent les pages
Le papier comme seul support
Emmènera tes vers à bon port
Et c’est un style haut entre les doigts
Que l’écriture fait sa loi
Loin de la vie, de ses tortures
Loin de la vie, de ses blessures
On l’appelle Dame Littérature
Un peu d’orgueil pour continuer
Et tu effeuilles des pétales de roses
Celles qui s’étalent sur ta prose
Les lettres ont quitté l’alphabet
Pour arriver jusqu’à tes pieds
A tes genoux, des billets doux
Voilà la déclaration d’un fou d’amour
Voilà la déclaration d’un amour fou.
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Claude Levi-Strauss 1908-2009 :
1955