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Humour..." Le passé simple" était loin de l'être et "l'imparfait" portait bien son nom!
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Nouvelles...
Obséquieusement la journée s'achevait comme la fin d' une homélie, sans joie ni peine.
Plusieurs fois je prenais le stylo, puis plusieurs fois je le reposais. Le temps validait la morosité ambiante. Morosité absolue, envie de rien... Le fait d'écrire manquait à mes heures, comme une nuit sans étoile. Vide intégral. Je visitai alors mes blogs d'inspiration, quelques coïncidences me firent rire, malgré tout. Choix des images, des articles, finalement il ne m'en fallait pas beaucoup pour retrouver l'envie d'écrire. Je gardais toujours près de moi "La Divine comédie", parabole parfaite de la vie, de son sens. La mythologie flirtait avec la théologie et mon rythme s'accélérait. Les mots sortaient de mon antre, la prière m'aidait aussi. A. N'avait pas donné de nouvelles depuis deux jours, cela m'inquiétait un peu, ça ne lui ressemblait pas, d'ailleurs rien ne lui ressemblait. Elle me manquait , je l'avoue.
Petite "maîtresse d'amour", dis quand reviendras-tu? Mon mari me sommait de cesser de réfléchir, de me détendre devant....la télé!!!...
Je sortis alors sous une pluie battante, embrassais mon cheval, caressais ma chienne, toujours près de moi, levais les yeux au ciel, oui finalement la vie était belle. Indéfiniment, quoi qu'il se passât. Le brouillard n'avait d'yeux que pour moi, il ne cessait de me montrer ses volutes fantomatiques. Je fumais aussi, question de partage!
Ce soir mon "je" n'appartenait qu'à moi et rien qu'à moi. La semaine avait été rude. Je continuais de gravir les hauteurs de l'esprit, en toute humilité, toujours.
Je pense à vous, et nous souhaite à tous des jours meilleurs.
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"Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve". Hölderlin
http://www.dailymotion.com/video/xdsi8v_le-cercle-litteraire-de-la-bnf-phil_creation
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Le Coeur Vide
Le cœur vide
L’âme aride
Oh mon dieu
Quel est ce feu
Qui paralyse et désarme
Le stylo comme une arme
Et vous laisse nue
Seule et sans vis à vue
Au hasard des rencontres
Des regards qui s’affrontent
Ecorchant d’un coup sec
Le chant de mes échecs
Quand sur du papier livide
Mon esprit pourtant avide
Ne soustrait qu’à l’imparfait
La souffrance lourde de mes maux écorchés
Comme des nuages sur un ciel azuré
Décapitant mes jours
De son aller sans retour
Me laissant muette malgré
La lune éclairant le chant de ma prose
L’instant de la rose injuste éclose
Dans des étoiles menaçantes
Nébuleuses filantes de ma peine errante
Au pouvoir divin
De la vie et de la fin
Se reforment un chemin
Au détour de mes riens
Sans couplet sans refrain
Délicieuses exaltations
D’impénétrables attractions
Du désert de l’inspiration.
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Les adages les plus éloquents de vérité
Un auteur doit être dans un livre comme comme la police dans la ville: partout et nulle part. De Goncourt
Ne t'attends qu'à toi seul. Lafontaine
C'est une question de propreté: il faut changer d'avis comme de chemise. Jules Renard
Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. La Rochefoucauld
Ignorance est mère de tous les maux. Rabellais
Le hasard ne sert que les hommes forts et c'est ce qui indigne les sots. Gaboriau
Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. Boileau
En art comme en amour, l'instinct suffit. Anatole France
Quand on court après l'esprit, on attrape la sottise. Montesquieu
Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps. Alphonse Allais
Je l'ai trop aimé pour ne pas le haïr. Racine
Il ne faut pas courir deux lèvres à la fois. Balzac
La pensée a été perdue du jour où une parole a été écrite. Platon