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  • Nuages

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  • La vie me rend la monnaie...


    regrets,journal,vie,mère,bien,photo,hautJe regrettais atrocement tout ce que je j’avais écrit hier. Non, je ne pouvais pas ou plus en vouloir à ma mère. Cela me faisait plus de mal que de bien, et, élément très grave, (j'entends, à ne pas négliger), Dieu n’était pas avec moi, je le sentais. Pourquoi ce besoin de tout détruire ? Je pleurais toutes les larmes de mon cœur, j’aimais trop ma mère. Je l’aimais comme une enfant que je n’avais jamais cessé d’être. J’aurais souhaité que tout soit différent, mais je ne pouvais que me contenter de ce qu’il me restait. Je relus les Evangiles de Saint-Matthieu, il dit à peu près ceci : « Celui qui dit du mal de ses parents ne mérite pas de vivre. »Je faisais donc partie de cette catégorie ?

    Je venais d’exulter mon mal-être en montant sur la colline, à deux kilomètres de chez moi. Je contemplais, je me noyais dans l’immensité du ciel, parfois bleu, et parfois sombre, selon le côté où mon regard se posait. J’examinai les arbres que la nature mettait sur mon chemin. J'adorais ces branches désuettes. Malgré l 'absence de leur feuillage, elles ne semblaient pas avoir froid. Le temps n’était ni beau, ni mauvais. Il se contentait d'être. Par endroit un halo de soleil jetait sur la terre des reflets mordorés ou argentés selon l'éclat de la lumière, selon la luminosité. Je cherchais un coin de nature qui m’aurait transporté, emporté dans un ailleurs, autre que celui dans lequel je vivais depuis quelques jours. Je ne voulais plus de tristesse, plus de rancœur, non, cela ne m’était pas supportable. Pourquoi ne voir que le passé suranné ? Je compris alors que j’avais le don de tout changer, et je dévalais la pente afin de revenir jusqu’à la maison. Là, j’écoutais Bach, et les mots se laissaient aller à mon humeur toute neuve, et tout redevenait propre, digne. J’avais lavé mes sentiments, ils manquaient de netteté.

    La vie était belle vu du côté de l’amour. Là-dessus, pas de doute. Je remerciais Dieu de me pardonner, je n’étais pas méchante, juste malheureuse, quelquefois. Vivre à aimer tous ceux qui étaient miens, et même les Autres. Là, était le secret du bonheur. Il n’y avait du soleil que pour celui qui savait le voir. Les ombres menaçantes, je les fis disparaître. J’étais très forte quand je ne me perdais pas en amertume. Je ne serai pas une femme vile et aigrie, non ça jamais. L’écriture était un pouvoir, et on ne devait l’employer qu’à bon escient. On ne faisait pas de livre avec de l’encre trempée de rancune, non. Les choses écrites devaient être belles, dignes d’être écrites, pour être dignes d'être lues. Je n’étais qu’un bloc d’amour qui n’avait toujours pas touché l’âge adulte. Voilà mon problème, ne pas avoir grandie. Je le dis, je l’écris, je n’avais pas eu l’enfance souhaitée, ce n’était pas grave. D’autres enfants furent bien plus malheureux et seuls que ma petite personne. Il me fallait encore gravir les barreaux de l’échelle de la Vie. Mon intuition me disait comment prendre le chemin de la vérité. Rester la petite fille que je fus, ce temps était révolu. Je ne devais rendre des comptes qu’à ma conscience, et aujourd’hui elle me dictait tout ce que vous lisez. Je n’étais plus dans le corps de celle d’hier. Le Seigneur, que j’adorais sans restriction m’avait entendu. Il me tendait la main, je la prenais et je le remerciais de toutes mes forces.

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    Je ne détruirai plus ceux que j’aimais tant ! Non, cela aurait été me détruire aussi, puisque je ne suis que le fruit de la chair qui me fit naitre, il y a … longtemps, maintenant. Et je ne devais pas perdre de vue que le temps avait passé, qu’il ne nous restait plus une vie entière pour s’aimer, mais ce morceau de temps qui nous était imparti devait être employé à aimer et non à laisser couler l’hémorragie de nos plaies surannées. Pour la première fois de ma vie, je pris conscience de la puissance du Bien. Cet étrange pouvoir, avait des dons nettement plus forts que les paroles déchues. Celles qui ne mènent à rien, celles dont on se revêt pour masquer ce qui n’est au fond que de la faiblesse dissimulée derrière ce que l’on croit être la vérité. Leurre assuré.

    Je m’étais juré de ne jamais rien effacer de mon journal, je devais accepter la relecture de ce qui un jour fut moi, même si cela me faisait mal, je l’avais mérité, et je prenais cela comme une pénitence.

    On ne construit pas ses jours avec l’illusion de se donner bonne conscience, en creusant dans le passé ce qui était douloureux. Non, le  passé ne valait plus rien. Il ne devait être utilisé uniquement pour exprimer de bons souvenirs. Personne n’est parfait, tout n’est jamais tout blanc ou tout noir, là, il y avait une partition de notes sublimes à partager. Le mal, lui n’avait qu’à se taire. Il était temps qu’il disparaisse. Il avait assez fait de mal, le Mal. Qui lui avait demandé de resurgir ? Moi, me sembla t-il. Mais à trop vouloir chercher on finit par ne plus rien trouver, que des bribes de vie obsolètes, qui n’avaient plus lieu d’être. C’est ça devenir adulte, savoir ne pas subir, mais accepter, tout, tel un consortium d’amour, il n’y a qu’un seul et unique mot qui vaille la peine d’être écrit et développé. Le reste, c’est à jeter à la fosse aux souvenirs perdus. Ces mémoires seront de belles histoires… ou ne seront pas.

    Lorsque j'étais au sommet des cimes, je me dis que rien n'était plus important sur terre que le droit au bonheur, qui en fait n'était qu'un Devoir. Que je ne l’oublie pas, jamais. Que "La volonté de Bonheur" inhérente à un certain écrivain me serve de leçon. Après tout, ça sert à cà, un bon écrivain!...

    "La pensée heureuse trouve sa voie." Martin Heidegger

  • Ciel d'or -Le feu du ciel-

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    Ciel d'or

     Splendeur de choses rares

    Jamais ton ciel ne s'égare

    Tout n'est qu'accord parfait

    Entre le jaune et le mordoré

    Ciel d'or

    Réminiscenses de couleurs et de sens

    Comme un volcan en fusion

    Tons écarlates à profusion

    Couleurs divinement belles

    Ciel d'or

    Tu m'ensorcelles!

    Le pourpre et la nacre ne font qu'un

    Les nuances gorgées de soleil

    Jouent des accords majeurs sur l'étendue des merveilles

    Que rien ne saurait davantage sublimer

    Pas même le coeur le plus pur

    Tous les goûts sont dans ta nature

    Ciel d'or

    A ce jour ma plus belle vue

    A la nuit tombée persistera ta beauté nue

    Dans les méandres de ma mémoire

    Dans les tréfonds de mon âme

    Mon poème te réclame

    Et j'y verrai quelques flammes

    C'est alors que les mots auront leur charme

    Ciel d'or

    Jamais ne s'endort.


  • Toi... La spirale

    Photo Jim Brandenburg

    photo, Brandeburg, homme, vie,amour, sauvage

     

    Tourbillon infini de blancheurs épanouies

    De spirales enneigées d’un paysage sans âge

    Force de la nature tournoyante et aguerrie

    Jamais ne s’aventure au milieu de présages

    Jamais ne circonscrit à ton doux visage

    Toi, homme qui ne saurait me mettre en cage

    Toi, homme de ma survie, moi, petite sauvage

    Toi l’homme avec qui je vis éloignée du rivage

    Toi, l’histoire de ma vie, mon ode à la poésie

    Muse, éternelle rêverie loin de tout clivage

    Ton nom porte à lui seul le plus beau des courages.

     

  • Conscience...


    conscience, mot, usage, fidélité, conflitAujourd’hui je n’étais pas très en forme, le mal de gorge me faisait souffrir. Pas de cigarettes… Ou juste une ou deux, pas plus…

    Au plus profond de mon cœur, je me sentais terriblement seule. Bien-sûr, cela était volontaire, mais j’aurais souhaité malgré tout, me sentir un peu plus soutenue, que ma famille portât d’avantage intérêt à ce qu’était ma vie désormais. Il est pourtant vrai que personne n'était intellectuel autour de moi ; alors tant pis, même si la solitude artistique et littéraire semblait m’éloigner des miens. Je ne comprenais pas que l’on ne me comprenne pas ! Je n’étais pas le centre du monde, et mes proches ne se privaient pas de me le faire remarquer. Je vaquais pourtant aux travaux ménagers, et m’appliquais à exécuter ce que mon homme voulut pour le repas d’hier au soir : La fameuse pizza ! Je faisais tout, la sauce, relevée à point, la pâte malaxée comme il se doit, (recette de mon arrière grand-mère), le résultat fut convaincant puisqu’ il s’en délecta, ce fut donc à la hauteur de mes espérances…

    Mais, dès la fin du repas, je n’avais qu’une idée en tête, celle de mes lectures, essentielles au « souper» de l’esprit. Je l’ai déjà dit, combler du mieux possible les cinq sens qui nous animent. Je ne me privais de rien, je l’avoue. Concentration extrême sur la musique classique, Bach, Vivaldi ou Mozart, ou encore Schubert me faisaient tourner la tête ou plutôt apaisaient toutes formes de nervosité. Manière sélénienne de plénitude qui vous plonge dans les cieux, si chers à mon cœur, encore plus silencieux que le silence en lui-même ! Secret d’esthétisme à son apogée. Lune, entends-tu l’oraison qui habite mon cœur ? Les grandes musiques ont un pouvoir inimaginable pour celui qui y consent. Ce sont elles qui vous transportent, contrairement à la variété dont vous choisissez vous-mêmes le thème, selon l’humeur. Voilà ici, me semble t-il, la différence flagrante existante entre les deux styles de musique.

    Le violon dessinait le chemin de la vie, (selon mon imagination), la flûte relativisait les tracas, le clavecin faisait briller les harmonies du plaisir, le piano accélérait le film de notre chance ou inversement, et la harpe avait un don de fée, elle apaisait tout ce qui pouvait l’être ; en quelque sorte elle était neutre. Si l’envie y était, on pouvait se laisser aller à toutes ces volontés aux significations subjectives, pour peu qu’elles vous parussent vraies, ce qui était mon cas. Une monodie, voilà ce que représentaient toutes ces mélodies : elles n’étaient qu’une seule et même voix. Je trouvai très belle la consonance de ce nom dit commun, la monodie, accord précis avec ce que je voulais exprimer. Je le connaissais depuis peu, rencontré dans l'un de mes romans. On doit toujours s’acquitter de ce que l’on apprend par l’intermédiaire de ses pairs. Je me devais à moi-même de rester fidèle aux gens qui guidaient chacun de mes pas. Pas d’éclats de style, mais toujours beaucoup de sincérité et d’honnêteté étaient essentielles à ma conscience. Je ne devrai jamais l’oublier.

    J’en viens parfois à penser que l’art ne se partage pas, et qu’il est à lui seul, le meilleur des compagnons. Se suffire à soi-même… ou presque. Cela est variable et très important. Je ne perdais pourtant pas de vue le bonheur que pouvait m’apporter mon entourage, mais bien souvent, j’essayais de me contenter des avances que me faisaient les mots. Mon appétit d’apprendre jamais ne faillirait à l’unique condition, le fait d’être honnête. Il est parfois bon de se le rappeler, afin de ne pas renter en conflit avec sa cognition, ainsi qu’avec les Autres.

    Bien-sûr, mon vocabulaire ne faisait que croître, mais tout devait être employé avec parcimonie et humilité. In-dis-pen-sa-ble. Rester limpide, naturelle, ne pas chercher LE style, il vient ou il reste en rade, on ne décide pas. Cela fait parti de ce qu’une néophyte doit se souvenir. Afin de rester cohérente, afin de rester vraie, afin de rester tout bêtement… unique.

    Même si Georges Bataille dit qu’ « Une conscience sans scandale est une conscience aliénée », je n’avais pas encore le niveau pour me rasséréner de cette citation. Pour l’instant, je préfère dire comme le fait un proverbe latin, que « La conscience vaut mille témoignages ». Elle m’est plus adaptée. Je prends mon temps, qui par ailleurs, n’est pas le mien, puisque le temps n’appartient à personne… Allez, pour une fois, je le fais mien !

    Bon week-end à tous !

    Nota bene : Quelques petites précisions ont été apportées à l'article d'hier...

  • Peintures...


    écrire,lire,nature,paysage,photo,soleil,espoirBelle journée. Un soleil d’étincelles surligne l’atmosphère. Tout n’est que relief, brillance, reluisance. Je reviens d’une petite balade, afin d’aller à l’encontre des choses essentielles, tout ce que résume la nature. Cet endroit était béni de Dieu. Chaque parcelle de terrain se donnait en spectacle. Râ, affectionnait et sublimait tout ce que l’on pouvait y trouver. Le moindre morceau de bois, la moindre pierre, ou pire encore, un simple bout de fer étaient un hymne à l’esthétisme.

    Les chevaux étaient au pré, Bobine entrain de manger, comme un oiseau, je précise ! Elle avait une si petite bouche qu’il lui fallait la journée pour arriver au bout de sa ration. Ma chienne m’ouvrait la voie, et « armée » de mon téléphone portable, je pris en photo quelques uns des plus beaux angles du décor. Je n’avais de cesse d'immortaliser, par ci, par là, ce que me tendait le Seigneur. Ici, la Nature était reine. Je ne me lassais jamais de marcher au milieu des champs, de jouer à cache-cache avec le soleil. Un coup à droite, un coup à gauche, un coup au centre, l’étendue de l’horizon se confondait avec le ciel, l’eau, l’herbe, tout était en harmonie, et ressemblait à une toile d’impressionniste. Mes yeux n’avaient jamais été autant choyés ! J’assistais à l’union des jolies choses. Une assemblée de couleurs tournoyaient et accentuaient les tonalités du paysage. J'étais dans l'atelier d'un peintre! On aurait aussi pu penser à un tableau abstrait, tant le bariolage faisait la course avec le temps. Avant que le jour ne s’estompe, et que tout redevienne silencieux. Même les oiseaux ne chantaient plus quand s’en allait le soleil. Comme si cela fut d’une extrême importance, et effectivement, cela l’était. La Nature avait le devoir de nous éblouir et inversement, le droit au respect. Je faisais corps avec le décor, (je ne cherchais pas la rime !), j’épousais chacun de ces instants magiques qui m’étaient donnés. L’alliance était une symphonie que j’entendais depuis les cieux dont le soleil était, le symbole parfait. Tout était délicieux, tout. Mais que dis-je ? Je ne voudrais pas faire de jaloux, alors ne soyez pas froissé du bonheur qui m’habite. Cela vous arrivera aussi, à la seule condition, celle de l’humilité et de la sincérité. Je n’invente rien, tout est aussi limpide que l’eau claire puisée à la source de votre vie. Savoir rester soi-même, quoique l’on vous dise, et qui que ce soit qui vous le dise. Ne se préoccuper que de ce dont vous parlez, et pas plus. Ne pas prêter attention aux mauvaises langues, les laisser pour ce qu’elles sont, des malheureuses, au-delà de leur médisance. Sans désir de vengeance, laisser couler leur venin fallacieux, il ne vous atteindra pas, jamais. Puisque vous savez être vraie, la providence accompagnera vos jours. De bonnes lectures, saines de corps et d’esprit, celles qui vont puiser dans les profondeurs de l’âme. Voilà le secret. Après, chacun le voit de sa fenêtre, selon l’étage où il habite. Il n’est pas nécessaire d’habiter en haut d'un gratte-ciel pour voir la vérité se profiler. L’horizon peut être merveilleux vu d’un rez-de-chaussée, si on a en soi une vision interne imprenable. Le panorama est celui que l’on a aussi dans la tête.

    Je reconnais être un peu aidée, je ne manque de rien, les êtres qui m’entourent débordent d’amour à mon égard, alors, que pourrais-je espérer de mieux ? Je sais : la continuation de ces jours inspirés. Je ne perdais pas de vue que tout pourrait s’arrêter si je n’étais pas vigilante… L’Art me cajolait de son mieux, et je le lui rendais bien. Remplir au mieux les cinq sens qui nous ont été donné. De France Culture, en passant par des magazines, suivre la route des bons journaux, et s’endormir avec un bon, très bon livre. Celui qui vous aidera le lendemain, car on le sait tous, la nuit porte conseil, puisque l’inconscient travaille dès que le corps d’endort.

    J’avais désormais une nouvelle muse, une écrivaine, grâce à laquelle je me sentais moins seule littérairement, j’entends. Les deux romans en cours étaient de précieux instruments dont elle jouait avec virtuosité. « Elle » m’aidait beaucoup sans le savoir, bien qu’Elle fut plus âgée que moi, il existait bel et bien des similitudes entre nos deux vies. "Merci Madame, continuez à raconter La vie, et que la mienne trouve sa place dans le domaine de la Littérature"… La dernière place me suffirait, sans sourciller!

    Bonne soirée…

  • Autour de moi...

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    Autour de moi

    De l'eau, de la pierre et du bois

    De la terre, des arbres aux reflets de soie

    Du soleil et quelques rus

    Tout en bas de ma rue

    Des bambous noirs et verts

    Des rayons de soleil et du lierre

    Du bonheur, du mystère

    Et quelques plantes exagèrent.

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  • Bobine, la ponette, cet après-midi...

    Ce petit être a pris dans ma vie une place aussi grande que ce qu' Elle est petite. On a (vraiment) toujours besoin d'un plus petit que soi! C'est une source d'amour pur. Sur la photo, il semble que le licol de cuir soit trop ajusté, mais cela n'est qu'une impression.

    Bobine et Gemini cohabitent de mieux en mieux, Dieu les préserve. Ils sont toujours côte à côte, même si "le gros" passe une grande partie de la journée au pré, en compagnie d'autres de ses congénaires, plus en rapport avec sa taille. C'est fou comme leur hiérarchie s'impose de manière toute naturelle. Et nous, les humains, n'y pouvons rien faire. C'est ce qu'on appelle le rêgne animal.

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