mort - Page 2
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Bettina Reims, Photographe de l'esthétisme
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Romy Schneider 1938-1982, Etoile filante :
Le feu finit toujours en cendres... -
A mon Ami Patrick, parti sans laisser d'adresse :
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Douce pensée
Il est des instants dans une vie Où la philosophie devient conflictuelle Et nous soumet au jugement perpétuel De la consécration infinie A l’abnégation partielle Rien n’est tout rose rien n’est tout gris Les intimes convictions de l’infime variation Oscillent entre le tout et le néant Qui engendrent la mort et amplifient l’exaltation Des excès en tout genre décuplant l’instabilité Entre le yin et le yang Et dans cette immense folie S’exhibent d’intenses rêveries Que nous portons dans notre moi interdit Là réside l’incommunicabilité avec autrui Le bien et le mal se livrent à la prosodie De la lucidité, essence même de l’inspiration Le bonheur est au bout de l’éternité par opposition La mort devient donc une douce pensée.
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Lire Sollers...
> L’homme est un être pour la mort, ou la vie à l’envers
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La différence
Assise à même le sol où la montagne Sainte Victoire Dans sa splendeur intemporelle Devient mon arme éternelle Je contemple ses monts et merveilles Avant que mes vers ne se transforment en poussière L’Animal aristocrate qui chemine vers moi N’est autre que mon Cheval à moi, Le panorama de la puissance faite Roi L’homme de ma vie ne mérite plus le moindre poème Il est bien blême l’histrion des je t’aime Mon cheval vaut bien un mufle Se croyant infaillible tel le buffle S’il savait la grandeur des épitres et des passions Lui qui n’aime que les chiffres et les additions Il boirait mes versets et se convertirait enfin vers un chemin raffiné de sincérité Gemini, lui Est, existe, sent, respire Notamment quand mon cœur transpire Pas besoin de mots ni le langage Quand avec lui je prends le large Mais ne croyez pas tout ce que je dis Puisque l’homme de ma vie et de ma mort N’est autre que mon mari, mon mentor.
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La mort et la tentation de la folie
Une fois de plus Sollers nous mène en bateau, préfèrant le grand large aux bordures de plage, où seule l’écume de nos chagrins, vient s’y échouer. Empreint d’oxymores, tout n’est que paradoxe chez Sollers. La Vie est la Mort étant étroitement liées, il est donc dans une logique incontestable. Il existe une profondeur dans la douleur, alors que dans la joie, même les fonds resistent à la surface. Le mal serait-il plus fort que le bien ? Oui, nous dit Sollers, et nous le démontre. " La nuit est un soleil", nous laisse entre apercevoir le Bonheur dans le Malheur. Joli pied de nez à l’usure du temps : Passer ou sombrer dans le purgatoire de la folie, d’où la tentation d’y succomber.
Oui, il faut lire Sollers, tout y est dit. Même les silences sont éloquents. Pile ou Face ? c’est à l’humanité qu’il appartient de choisir.