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mort - Page 2

  • Douce pensée

    32dc080d03125a950caa951626c57bc9.jpgIl est des instants dans une vie Où la philosophie devient conflictuelle Et nous soumet au jugement perpétuel De la consécration infinie A l’abnégation partielle Rien n’est tout  rose rien n’est tout gris Les intimes convictions de l’infime variation Oscillent entre le tout et le néant Qui engendrent la mort et amplifient l’exaltation Des excès en tout genre décuplant l’instabilité Entre le yin et le yang Et dans cette immense folie S’exhibent d’intenses rêveries Que nous portons dans notre moi interdit Là réside l’incommunicabilité avec autrui Le bien et le mal se livrent à la prosodie De la lucidité, essence même de l’inspiration Le bonheur est au bout de l’éternité par opposition La mort devient donc une douce pensée.

  • Lire Sollers...

    > L’homme est un être pour la mort, ou la vie à l’envers

     

     

    "Philosopher c’est apprendre à mourir» dit la force intellectuelle de Montaigne, et "la mort est l’abri de l’être", confirmera l’illustre Heidegger, quelques 4 siècles plus tard.  Comment deux êtres qui à l’origine n’avaient pas la même voie, se rejoignent, sur un sujet si épineux ? Grâce à la littérature, tout se rejoint, quand le principe de la fonction vitale est la même, Sollers fait rejoindre la pensée séculaire, qui elle, reste inchangée parce qu’inchangeable. Les humanoïdes, vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir, et font défiler leur vie grâce à leur soi-disant immortalité."Vivre à l’envers" Car, c’est bien comme cela que le commun des mortels continue de penser. Mais, surprenant, comme l’évoque avec subtilité Sollers, ils se font brûler à la fin de leur existence. Paradoxe : est-ce qu’ils croient que le feu, les rendant en état de cendres, ne serait-il pas là pour justement oublier qu’ils ont été vivants, d’où le paradoxe, ils veulent garder leur âme de croyant qui leur dicte l’inverse. En effet, Sollers dit avec une incroyable véracité, que la mort sous-jacente en chacun de nous, cherche à intensifier leur raison de vivre, tandis que d’autres, sont tendancieux du ridicule et optent pour la non-réflexion sur le non-être. Voilà pourquoi devant l’absurdité du paradoxe, nous ne pouvons que rejoindre PH. Sollers, quand il dit, citant Artaud, "la vie, c’est toujours la mort de quelqu’un," et de rajouter lui-même, "l’au-delà, je ne sais pas ce que ça veut dire. C’est ici et maintenant". Et comble d’incompréhension à la question «comment peut-il y avoir une vie après la mort, alors que la vie est pleine de mort."Elle parle sans cesse» et puisque la finalité de la vie reste la mort, sommes nous donc encore vivants ?

     

  • La différence

    Assise  à même le sol où la montagne Sainte Victoire Dans sa splendeur intemporelle Devient mon arme éternelle Je contemple ses monts et merveilles Avant que mes vers ne se transforment en poussière L’Animal aristocrate qui chemine vers moi N’est autre que mon Cheval à moi, Le panorama de la puissance faite Roi L’homme de ma vie ne mérite plus le  moindre poème Il est bien blême l’histrion des je t’aime Mon cheval vaut bien un mufle Se croyant infaillible tel le buffle S’il savait la grandeur des épitres et des passions Lui qui n’aime que les chiffres et les additions Il  boirait mes versets  et se convertirait  enfin vers un chemin raffiné de  sincérité Gemini, lui Est, existe, sent, respire Notamment quand mon cœur transpire Pas besoin de mots ni le  langage Quand avec lui je prends le large Mais ne croyez pas tout ce que je dis Puisque l’homme de ma vie et de ma mort N’est autre que mon mari, mon mentor.

  • La mort et la tentation de la folie

    > La tentation de la mort et de la folie (II)ou savoir Passer...
    7 octobre 2007, par VB

    Une fois de plus Sollers nous mène en bateau, préfèrant le grand large aux bordures de plage, où seule l’écume de nos chagrins, vient s’y échouer. Empreint d’oxymores, tout n’est que paradoxe chez Sollers. La Vie est la Mort étant étroitement liées, il est donc dans une logique incontestable. Il existe une profondeur dans la douleur, alors que dans la joie, même les fonds resistent à la surface. Le mal serait-il plus fort que le bien ? Oui, nous dit Sollers, et nous le démontre. " La nuit est un soleil", nous laisse entre apercevoir le Bonheur dans le Malheur. Joli pied de nez à l’usure du temps : Passer ou sombrer dans le purgatoire de la folie, d’où la tentation d’y succomber.

    Oui, il faut lire Sollers, tout y est dit. Même les silences sont éloquents. Pile ou Face ? c’est à l’humanité qu’il appartient de choisir.