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soleil - Page 2

  • Entre ombres et lumières

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    S'émerveiller encore Faire partie du décor Tout près du Vercors Comme une herbe sauvage Ne pas avoir d'âge Même sans maquillage Sauf celui d'aimer Ad vitam et à volonté Songe d'une journée d'été Entre rêve et réalité
  • Ombre et lumière

     

    Peu importe l’époque, peu importe le temps, le ciel a des reflets d’argent

    Quand de ses rayons il éclaire de mille feux la nature en flamme

    C’est l’appel du grand large et le divin monte aux cieux et se damne

    Peu importe la saison, quand  Râ se met à briller

    C’est le monde entier qui se met à hurler.

     

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  • Reviviscence campagnarde

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    Alacrité aussi pléthorique que soudaine, autant qu’inattendue. Vie puissament belle, horizon dégagé. En ce bel après-midi, le soleil brillait aussi haut que possible, et mon moral s’en trouvait joyeux, apaisé et plein d’espoirs, l’espoir inébranlable que ce chemin de vie perdurât aussi longtemps que possible.

    L’homme auquel j’avais dit oui il y a déjà longtemps, déployait toutes ses forces à mon bonheur, et ne reculait devant aucun sacrifice, qui je le précise pour lui, n'en était pas. C'était sa manière de vivre l'Amour qu'il avait pour moi.

    Les Arts et les  lettres avaient repris leur place initiale, et je fus la première étonnée de cette reviviscence. La campagne ne m’avait jamais parue si belle, le ciel si bleu, le soleil si brûlant malgré un début d’avril pluvieux. En fait, il reluisait en mon for intérieur ce soleil si cher à mes yeux et à mon corps, et quoique le baromètre put afficher, il faisait un temps magnifique. Les arbres bourgeonnaient, l’herbe fraiche tapissait le sol du jardin, les oiseaux chantaient leur air préféré, et j’étais bien. Lieux communs, clichés? je vous l'accorde, mais seule la vérité n'a de mise.

    Les chevaux galopaient dans le pré, comme s’ils ressentaient la joie qui était mienne ; La petite Bobine les suivait fièrement, déployant avec fatuité toute sa vélocité,  contente de faire partie de la cour des grands chevaux, elle qui ne dépassait pas les un mètre au garrot! Tout cela ressemblait à un scénario où il n’y a pas de héros mais que des acteurs de premier rôle. L’amour et la nature fusionnaient, et quoiqu’il en soit, la vie était belle. On ne peut plus belle, radieuse, pleine de promesses estivales. Chaque journée m’entrainait dans sa course folle, course dans laquelle il n’y a pas de vainqueurs mais juste des gagnants. La nuance est très révélatrice. Je remerciais la vie de me chérir autant et souhaitais aux Hommes de goûter à ce merveilleux bonheur, celui de l’élan du cœur et de l'éclat de l'âme. 

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