soleil - Page 3
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Lever de soleil ce matin
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Tags in the sky.
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Photos du jour.
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Soleil d'hiver.
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A l'instant.
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Lumière.
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Juste après...
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Vue sur la plaine.
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Balade au clair de l'eau...
Profitant d’un soleil répandu sur la plaine et bien que le froid fut en faction, rien n’aurait pu me retenir à l’intérieur. Après m’être répandue en caresses et en baisers sur les petits -êtres qui, eux vivent à l’extérieur tout temps confondus, réchauffés par leur toison, variant selon la saison. En ce moment, le poil des chevaux formait une épaisse couverture de fourrure. Ils ressemblaient à de gros ours. Après les avoir cajolé comme il se doit, leur ration d’amour est quotidienne, je pris mon faiseur d’images, et commençais à fureter par-ci, par-là, cherchant l’aventure oculaire et sensitive. J’écoutais mon cœur et je cherchais la sensualité qui se dégageait du minéral, du végétal. L’odeur, le bruit, les senteurs n’en finissaient pas l’ignition entre le corps et l’esprit. Faction des sens. J’embrassai la nature et ses merveilles comme un forçat épris de liberté, ne pouvant que rêver sa vie. Moi, je la vivais dans l’amplitude toutes excursions étendues. La retraite spirituelle prenait une dimension à laquelle je ne m’étais pas préparée, et m’éblouissait chaque jour davantage. Redécouvrir le vrai sens de la vie, ne plus se contenter du luxe et du confort de la vie moderne, mais revenir dans un passé, là où rien n’a bougé, rien n’a changé, pas une parcelle. La pérennité avait donc ses fractions. Les couleurs que m’offrait la réserve naturelle n’en finissaient jamais de m’enchanter. Je jouais avec l’eau, le vent, les nuages, je m’épanchais sur une simple goutte d’eau, m’éternisais sur les reflets magiques que vous renvoie le ciel lorsqu’il se mire dans l’eau claire et bourdonneuse par le bruit du clapotis, faiseur de bulles sur les ondes. J’étais en condition, celle de voir ce que j’avais occulté durant toutes ces années, où pris dans le tourbillon de la vie, je m’étais égarée. Je courrais après l’infini, et tout l’infini se retrouvait au creux de mes promenades, au clair de mes balades.
J’écrirai plus tard, lorsque le soleil aura cessé de briller, lorsque le froid retentira avec trop de véhémence, je rentrerai dans la danse des mots, ceux qui réchauffent mon cœur et mon âme.
L’épisode volontaire d’une vie où tout est une énigme, là où l’on sent que l’on est vivant, profondément en symbiose avec les éléments de la vie campagnarde. J’apercevais au loin la neige caresser les cimes des montagnes, pas si loin que cela. J’aurai aimé être un oiseau, capable de traverser le ciel en quelques secondes pour se poser sur la beauté d’un monde vierge. Là où personne ne s’aventure jamais, là où l’hiver peut se permettre d’exister pleinement. La nature n’a que des droits et nous, le devoir de contribuer à son entière exclamation.
Ne vivre de rien, se contenter de beaucoup, voilà comme je définirais mon aventure élancée devant les champs et les fougères, les collines qui se déclinent dans un absolu espoir, celui de préserver les derniers espaces sauvages, les derniers bastions d’une vie dans l’évolution constante et sans âge.
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Incendie au paradis...
J’aurais tant aimé, tant voulu vous parler d’autre chose, un sujet différent que celui du firmament, ce toit du monde, celui sous lequel nous évoluons et qui n'en finit pas de m'éblouir. Devant le spectacle aussi singulier que surprenant que m’offre le paysage, je ne peux empêcher mes mains de vous décrire ces magnifiques figures que le ciel formule, c’est la langue des cieux, la langue des dieux, saisissante. Lorsque le temps est à l’orage, les nuages dansent avec le vent, et les cieux ne sont plus qu’une immense valse d’ardentes couleurs, dans laquelle je fais voler la vie. Je tatoue mes yeux de ce spectacle merveilleux. Aujourd’hui les teintes sont châtoyantes et maquillent mes images comme les plumes étincelantes des indiens d'Amérique. Teintes roussoyantes faisant chanter le ciel, comme un incendie qui crépite. Le soleil met le feu aux nuages et leur donne l'avantage. L’inaccessibilité est un moteur essentiel pour rompre le silence, quand les mots se cachent et qu’il nous faut aller les chercher, ils se cachent souvent derrière une toute petite fenêtre, une meurtrière, c’est ainsi que l’on nommait les fenestrons pendant le moyen-âge. Elles servaient à voir arriver l’ennemi au loin, et se défendre contre une éventuelle attaque. Mes mots à moi se cachent dans le ciel, au clair des nuages dont la beauté se prête à l’infinité des mondes. Je reste fidèle à ce ciel qui fait couler toute mon ancre, sans jamais se lasser, sans jamais renoncer de vous émerveiller.
J’aime voler auprès des anges, un ange-gardien posé sur mon épaule, me l’a soufflé par un jour où les alizés haletaient avec un toupet incroyable, faiseur de rafales, la sarabande des herbes folles, la farandole verdoyante des plantes sauvages. Ils balayaient tout ce qui n’avait pas lieu d’être, les mauvais souvenirs. Les idées éteintes, le vent les rallume, et s'éssouffle, toutes forces déployées. Le vent est si fort qu’on l’entend siffler de l’intérieur. Cela ne saurait être un obstacle pour me retenir à l’intérieur, non, je sors bon gré, mal gré, me fondant corps et âme avec le paysage, me mêlant à ma chère nature. Tout autour de moi, le théâtre du ciel m’offre tous ses cumulus, ses nimbus, ses stratus colorés de bleus, de turquoise. L’ocre se manifeste plus tard, quand le soleil se couche et répand comme une signature les couleurs supérieures, ces tons d’ocre à nul autre pareil. Et tout cela à l’infini, lorsque le soleil s’en mêle, c’est l’ouverture, le lever de rideau. Il s’enchevêtre avec les couleurs uniques d’un ciel onirique. Mes images sont une oasis où je puise les mots nécessaires à un descriptif généreux. L’air pur et glacé scande la mesure des alizés. Je suis en vie, j’ai une envie folle de monter tout en haut des collines pour hurler la beauté du monde, la beauté que nous offre Dieu, Le Seigneur plus présent que jamais dans cette parcelle de vie, là où j’ai fait mon nid. Sous un ciel indompté, voluptueux et charmeur, je ne suis plus qu'un regard qui prend feu, le feu sacré des cieux enflammés.
Le jour où grondera le tonnerre, je dirai à St Pierre combien j'ai aimé toute cette affaire, le mystère des nébuleux, celui des jours heureux.
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Le songe de mes rêves
Étendue au bord d’une rivière, j’entendais le clapotis, le doux murmure de l’eau quand elle s’enfuit. Je sentais l’herbe encore humide de la gelée du matin, des gouttelettes perlaient de chaque côté des feuillages, tout au bord du rivage. Autour de moi, les arbres semblaient me toiser de leur hauteur, semblant toucher les cieux de leur altitude majeure, maquillés de quelques champignons, comme des grains de beautés à la racine de leur pied. Les quelques rafales de vent rendaient l’air plus frais, plus piquant, plus vivifiant. J’étais dans le berceau de la vie, et mon âme ne voyait que des éclaircies.
Le soir commençait à poindre et les couleurs du ciel étaient celles dont on ne se satisfait jamais .Tant de beauté devant mes yeux étaient un spectacle merveilleux. Je laissai se balader mon regard, cà et là. Le soleil se cachait derrière les montagnes, et le ciel paraissait prendre feu, mes yeux ne se contentaient jamais de ces couleurs divines, dans lesquelles mon âme remplissait la foi que je nourrissais au Seigneur, plus présent que jamais dans les chênes et les peupliers. Les cieux fardaient le paysage et les teintes étaient exceptionnelles et sublimes. Je sais, je parle beaucoup de Nature, mais comprenez moi, c’est dans ma nature…Le reste est dérisoire quand on a à portée de vue autant d’éclats et de fortunes. Je savais que Dieu me regardait, je sentais sa présence autour de moi, en haut, en bas, Dieu était là. Personne ne me croyait, mais j’étais la seule à qui il présentait un ciel de paradis. Des poissons venus d'autre horizon, semblaient nager dans le gigantesque aquarium du firmament.
Pour ne rien manquer de cette symphonie aux couleurs inachevées, je me levais et courais après le coucher du soleil, car je sentais qu’il était temps pour lui d'aller briller vers d'autres continents. Je ne délire pas, je suis, je suis tout ce que je vous dis. Mon esprit s’enflamme comme un brasier sur lequel le vent souffle, mon cœur est aux aguets, rempli de munificences, infiniment. Je me presse, je cours, je vole dans cet air épuré où tout m’ensorcelle. Je veux tout partager avec vous, alors je précipite ce pourquoi je subsiste, ce pourquoi je persiste, ce pourquoi je résiste.
Les mots sont des reflets où l'écarlate et le pastel se mêlent à l'aquarelle, l'aquarelle du ciel, à nulle autre pareille.
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Le feu du ciel, et de la terre...
Regarder droit devant soi et ne voir que le feu du ciel lorsque le soleil décline. Il apparaît enfin, plus flamboyant que jamais. Le rêve jaillit de cette illusion naissante, comme un vœu de poésie, lentement à l’horizon, derrière les collines qui semblent le porter à mains nues. Besoin de voler le paysage, comme des voleurs de divines images, comme des chercheurs de couleurs, à l’affut du radieux au plus profond des cieux. Inlassablement, fureter la nature comme un temple à ciel ouvert à la lumière, récurrente et éphémère, revenant jour après jour, étonnante dès que le jour s'estompe. Le soleil a son domaine, nous contemplant durant quelques secondes, durant lesquelles, il nous faut s’accrocher à nos sonnets, comme aux derniers rayons, comme à la terre qui tourne et de beautés nous inondent, de beautés miraculeuses. Se laisser aller à l’intensité des fresques naturellement lumineuses et se perdre dans du Mahler. S’enflammer dans un voyage à Venise, où là-bas, parait-il la lumière est exquise. La terre et la nature s'éternisent, appelant notre imagination à vagabonder dans l’incandescent, le lumineux, l'évanesecent, le grand observatoire du monde. Les yeux sont ouverts et pourtant nos paupières sont closes, il est temps d’allumer la vie derrière notre regard affamé, affamé de divinités, affamé de fausses vérités. Mais qu’importe, le vertige des mots, des versets sauvages et le ciel en otage, le soleil comme un éventail, sont un si beau tableau qu’il est nécessaire pour le plaisir de nos âmes de ne pas oublier la vie parasitée, la vie des pauvres gens, à laquelle nous ne pouvons que rendre hommage, par le voyage de nos récits, la poésie d’une autre vie, celle de l’espoir bâtie comme un édifice, que l’on construirait de nos mains, chacun portant une pierre au creux de ses phalanges. Chacun donnant ce qu’il a en lui de plus précieux, le carnaval des yeux.
"Ah, si tous gars du monde pouvaient se donner la main..." Paul Fort
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Croisement...
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Les cieux grands ouverts...
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Coucher de soleil