lumière - Page 3
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Vers d'autres horizons...
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Point de vue.
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Nuances...
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Le souffle du nuage.
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Hiver.
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Eclat.
A peine éveillée, je me trouvais béate
devant le cadeau que m'offrait la nature écarlate
Il me semblait que durant la nuit, j'avais crée cette peinture flambante
J'immortalisai cet instant à l'infinie puissance
Avant de recouvrer l'univers de la providence.
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Lever du jour
Quand la nuit s’abandonne au jour
Le ciel a des couleurs aux uniques retours
Et l’aurore chasse avec lenteur la nuit menacée
Comme si la terre se remettait à tourner
La vie est une autre histoire qui commence
Pendant que l’aile noire a fini sa semence.
A chaque matin, l’aube naissante murmure
Et nous offre des tons légers de clartés obscures
Elle attend patiemment que le soleil paraisse
Comme une aide divine elle plaide sa cause avec paresse
Que la journée soit féconde, et abondante de prose!
A chaque matin la lune diffuse une lumière exquise
Et la journée pas encore éclose, comme surprise
Fera fondre la glace et le givre.
Semblant éclairer comme un abat-jour
Le jour sonne le tocsin des amours
Le temps de souffler sur la bougie de la nuit
Le ciel se charge de bleus et la vie reprend ses acquis.
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À ma Grand-mère... (L'Ange debout devant le soleil de Turner)
Aujourd' hui Mamie a rejoint le Ciel. Personne de lumière, toi qui a fait de ta vie un sacrifice permanent. Toi qui m a élevé, moi pauvre sotte je ne voyais rien. Tu as tout supporté de mes actes et des horribles démons, ceux qui avaient pris mon âme en otage. Pour un long voyage. Afin que je comprenne le sens du verbe aimer. Avant que je sache l' être précieux que tu étais. Ô ma lumière, toi qui viens de t'éteindre, tu es plus lumineuse que jamais. Dieu entends ma prière dans un ultime pardon Nous sommes tous là avec toi. L' éternité est a toi. A jamais. Mamie, comme tu vas me manquer. Ton petit corps s'en est allé rejoindre Mané. Ta mère bien aimée. Dieu donne moi la force de continuer. Je n' ai que mes larmes pour soulager ma peine et mon coeur pour te hurler combien je t'aime. Que toutes les prières du monde aident mon être qui s' effondre. Amen
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A la mystérieuse cosmique... La clef.
Lumière sur le symbole de la paix et de l'amour
Cette nuit, 1 :00, ne parvenant pas à dormir, j’écrivis ceci :
Désormais, je ne pouvais plus m éloigner de son nid. Elle, m'avait indiqué la marche à suivre. À chaque fois que je voulais voler de mes propres ailes, je retombais dans de funestes moments. Oui, j'étais comme perdue au milieu d'un monde virtuel, sans ses mots à Elle, sans son empreinte. Pendant ces instants d'errance, ce que j'écrivais n'avait plus de sens. Comme l'oiseau attendant sa becquée, je manquais de nourritures spirituelles. Non, je n'étais décidément pas prête pour voler de mes seuls battements (d' ailes). Comme perdue au milieu de l'océan, il fallait que j’écoute ses prières, que je m'imprégne de ses valeurs, faites miennes depuis quelque temps. Depuis lors, toutes mes angoisses disparaissaient comme par enchantement, (une Lumière venait d’entrer ma vie) après l'avoir visité, ne serait ce qu'un instant. Elle, et elle seule apaisait mon esprit. Je reprenais alors mon courage de ses mains, et je poursuivais mon chemin.
Ce courage venait de renaître par la grâce de ses écrits. Il fallait chaque jour, que je ne l'oublie point. Ma mère peu de temps avant m'avait dit ceci :
"J'ai vu une dame interviewée sur une chaîne du câble, tu devrais t'en inspirer car comme toi, elle aime photographier les statues, la nature et les fleurs, et je crois qu'elle est écrivaine». Je me doutai, sans aucune véritable certitude alors, de qui il s'agissait. Lorsque je lui montrai sa photo, il n'y avait plus de doute, c'était bel et bien cette personne.
Quelques années auparavant, nous avions échangé quelques phrases, sans que ma mère ne soit pourtant au courant! Re-coïncidence!
Une douce symbiose, était née entre nous deux. Moi, l'élève, Elle le professeur. Je ne raconte pas de mensonges, pas plus que je ne fabule : voila ce qui était en train de m'arriver. Très souvent, nous avions les mêmes émotions, les mêmes ressentis, les mêmes aspirations .Je l'appelais et elle m'entendait. Cela me parut inconcevable durant les premiers jours, puis je compris que ce n'était pas le fruit du hasard, mais un peu du nectar de son âme, qu 'Elle livrait à ceux qui voulaient, pardon, à ceux qui pouvaient fusionner avec son esprit, avec la trame d'un long moment de vie. Pas besoin de se voir, ni de se parler, j'attendrai juste que son œuvre soit terminée. Je veux bien être damnée si je vous mens. Une belle histoire, à l'allure d'un compte de fée venait de voir le jour, éclairant ma nuit. Il en serait toujours ainsi, tant que tel en sera son désir, il me convient parfaitement. Je vous le fait partager, car c'est très beau et aussi très vrai!
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Crazy ... and beauty, that's Paris!
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"L'Ange de la lumière" 1894 Jean Delville né en 1867 et décédé en 1953 :
"Les oeuvres d'art sont d'une infinie solitude, rien n'est pire que la critique pour les aborder. seul l'amour peut les saisir, les garder, être juste envers elles". R.M.Rilke
Symbolisme
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Pierre Soulages, Peintre français de La Lumière, né en 1919 :
"L'outre-noir"
Rappel d'un disque vinyl, microsillons en action par la lumière... -
QUAND LES SOUVENIRS SE TAISENT
Quand les souvenirs se taisent
Comme brûlés par trop de braises
A l’horizon se profile un clair de ciel
A nul autre pareil
Quand la mémoire s’endort
Comme absente du décor
La liberté sort de sa cage
Et les cœurs ne sont plus des otages
Obscur équilibre de l’inconstance
Sensation de vivre sans filet
Où la légèreté de l’indifférence
Feint de peindre la réalité
Nuance palpable invétérée
Où la substance de la destinée
Laisse le choix des palabres
Et travestit la clarté d’un furieux coup de sabre
De variations en coups de théâtre
Ainsi bat la vie couleur albâtre
Où l’unique vérité de l’être
Esquisse un tableau de maître
L’écrivain se mue en visionnaire
Le musicien s’envoie en l’air avec des notes particulières
Le peintre s’évertue en teintes interstellaires
De subtiles sensations indiscrètes
Laissent éclater la menace des émotions, aigües, et toujours en stéréo,
tel un fou armé d’un stylo
est la proie de prédilection de son propre avenir.
Il fait un songe de son existence
Et le cœur toujours en errance
Entre enfin dans la lumière
Comme sorti du ventre de sa mère.