
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Le seul mot liberté est tout ce qui m'exalte encore. Je continue à ne rien apercevoir de commun entre la littérature et la poésie. Il faut être allé au fond de la douleur humaine, en avoir découvert les étranges capacités pour pouvoir saluer du même don de soi-même ce qui vaut la peine de vivre. La vie humaine ne serait pas cette déception pour certains si nous ne nous sentions constamment en puissance d'accomplir des actes au-dessus de nos forces. Il semble que le miracle même soit à notre portée. Il arrive que des esprits, généreux pourtant, se refusent à admirer une cathédrale terminée. Ceux-là se tournent vers la poésie qui, par bonheur, en est restée à l'âge des persécutions. J'ai opté en amour pour la forme passionnelle et exclusive, contre l'accommodement, le caprice et l'égarement. Il faut désocculter l'occulte et occulter tout le reste. |
«Ah, c’est une chose plus enivrante que le vin d’être une belle jeune femme !»
Mais qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance !
«Le chemin de l’excès mène au palais de la connaissance.» William Blake
L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.
Alfred de Musset (1810-1857)