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église - Page 2

  • Beautés plurielles, chef d'oeuvre éternel, sous le ciel vénitien...

    Décidemment le temps et le climat influaient sur la spécificité de mon humeur, de mes tumultes et  de  leur résonnance. Il était une fois un regain de froid et d’hiver, où la volupté du soleil chaleureux s’était à nouveau assoupie. Le gris du ciel ne m’inspirait point. Des images des couleurs, des tableaux, quelques illustrations, ou  dessins, rendraient à mon âme tout le lyrisme nécessaire à la sublimation de l’art. Je pensai alors à Venise, à ce voyage immobile où quelques peintres m’attendaient dans les couloirs du temps, au détour du palais Sagredo  ou de l’église Saint Aloise à la magie de fresques superbement éclairées. Tout ceci vous transportait dans différentes époques, au début du vingtième siècle, époque néo byzantine, où Klimt colorait ses femmes sublimes, telles que Judith ou Salomé. La luxuriance de l’Orient se mariait avec l’occident, tambour battant, c’était le rendez-vous des turbulences artistiques, magiques et passionnées. Tel mon cœur saturé de petits bonheurs en grandes espérances, je suivais à la trace ces richesses d’un autre temps, je remontais les chemins de traverse, arpentant les rues vénitiennes où des siècles d’histoire se cachaient au détour d’une Transfiguration leTitienne,  autre lieu, autres temps, autres vies. Comment résister à un Casanova démasquant ce site à l’onde imperturbable, ou un Carpaccio, un Antéchrist à Torcello, figures emblématiques vénitiennes.

    Tous ces trésors cachés, il fallait les percevoir, les chercher, puis les admirer. Le Palais des Doges, vu de nuit, dont la lumière ocre et dorée se confondait majestueusement au son du clavecin d’un prélude de Vivaldi. Infiniment et pour longtemps. Les moments les plus fabuleux avaient leur lieu, et cet endroit là, résonnait dans ma tête, le cœur aux couleurs secrètes se déféraient au fil des gravures que j’avais sous les yeux. La casa Torres, conçue dans les années 1910, résurgence d’une inspiration nouvellement évoquée. Un concerto de Vivaldi, Goldoni l'élève à l'insolence certaine, la gravité de la musique de Monteverdi, ou bien celle de Da Ponte et Les noces de Figaro, Mozart n’est pas bien loin.

     Véronèse dit un jour : « Nous les peintres, nous prenons les libertés que prennent les poètes ou les fous. » Cette sentence résume bien des textes descriptifs. « La Montée au Calvaire » du Tintoret, La conquête de San Rocco, tout n’est qu’opulence à La Scuola Grande di San Rocco. Autre temps, autre époque, autres amours, qu’il suffit de faire résonner, revivre de temps en temps, quand les périodes maussades viennent  refaire surface, se plonger dans les eaux troublées d’une Venise grandiose, et pourquoi pas s’y noyer si nécessaire, pourvu que l’on soit ressuscité par la  grandeur et la candeur de tous ces chefs-d’œuvre, qui  ne nous laisseront jamais disparaître de la surface des art mateurs. "Vedere Venizia e morire"...

    Bon voyage à la faveur de la sérenissime…

     

     "Déploration du Christ" Le Tintoret (clair-obscur)

     

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  • Souvenir.

    Rembrandt "Les pèlerins d'Emmaüs" 1648

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    Peu à peu, l'écriture devint une évidence. Aucune journée ne saurait être ponctuée sans une feuille ou deux remplies par les mots de ma vie. Âme, esprit, corps, amour, destin, enfance, gâchis, humanisme,  étaient les mots- clés de mon histoire. Il me fallait creuser chaque jour d'avantage, aller chercher la couronne de mots précieux décrivant le parcours de mon existence. Bien-sûr, vivre éloignée du monde prenait toute son amplitude, celle de retracer les jours anciens. Les faire revivre le plus naturellement possible. Je m'étendais au bord d'une falaise pour mieux voir le fond de mon âme. Certains soirs, j'écrivais sur du papier, d'autres, je tapais directement sur le clavier. J'aime discourir de la tournure des événements, lorsque les souvenirs reviennent, les détails réapparaissent de plus en plus forts et les pourquoi deviennent des révélations. La mise en forme de mon enfance, l'introspection à laquelle j’adhérais depuis très longtemps prenait de l'ampleur, à partir du moment où elle devenait productive. Creuser, oui, mais il fallut que ce que je ramassais soit plein de pensées, et serti de sentiments.

    Le bonheur, la chance de poser des mots sur du papier, des mots qui sonnaient juste. Qu'importe si l'histoire fut vraie ou quelquefois inventée, il était bon d'entrer en immersion totale et de pouvoir malgré cela respirer le passé à pleins poumons.

    Une odeur suave et  bien précise venait alors me rappeler les senteurs encaustiques des églises. Ces lieux si chers à  mon cœur. La solennité d'un silence déliait tous les sens.  Le marbre des statues et des autels,  le bois précieux des bancs,  les voûtes somptueuses et la perspective  des nefs, la pierre, le confessionnal, les orgues, immenses et majestueux, tout cela était un appel à la méditation et à la spiritualité, à la sagesse tout simplement. L’écho ne permettait pas de voix forte, tout était feutré, austère, miraculeux. Hors du temps. Bénitier, chevalet, pupitre, prie-Dieu, tabernacle, ambons, lutrins, tout ce mobilier liturgique reflétait l'austérité, l'humilité face au Seigneur, le Très-Haut. Les vitraux renvoyaient la lumière en rayons diffus, j’étais là dans cette cathédrale gothique, et toutes les valeurs morales reprenaient leur attribut initial. J’aurais aimé apercevoir un prêtre, un curé, un membre de l’épiscopat, afin de pouvoir discourir de religion. Mais il n’y avait personne. Cet endroit, dénué de tout êtres, laissait apparaître la bonté des âmes saintes, çà et là, de n’importe quels côtés d’où l’on regardait. Je me trouvais au paradis, voilà, c'était cela.

  • "Nous sommes ce que nous faisons de nous-mêmes" Michel Onfray

    Cette phrase est à mon sens un comble de vérité. Nous devenons ce que notre esprit, toujours Lui, voit, touche, sent, entend. Par delà, il trouve sa voie, et nos actes s’ensuivent. Quand je parle de «Nourrir sa foi », il y a différentes façons de percevoir la sentence. En effet, même les gens athées ont droit à une nourriture spirituelle. Peu importe la sorte, du moment que seule la qualité et le bien fondé en dépendent. Chacun doit rester libre de penser, Dieu merci, ce qu’il juge bon pour lui comme pour son entourage, dans le meilleur des cas. Certaines personnes sont incapables de bonheur, cela ne concerne qu’elles. Nous n’avons pas le droit de juger la façon vers laquelle les différents "moi" évoluent. Sartre disait qu’il n’était pas pessimiste mais d’une dureté optimiste. (L’Existentialisme). Autre manière de voir les choses.

    C’était sa manière à Lui de concevoir le regard qu’il portait sur les actes de son temps. Et son existence fut vouée et dévouée à exprimer ses idées. Voilà un homme magnanime, un vrai.

    La société met tout en marche pour nous modeler selon l’image, qu’elle-même, le plus souvent ne respecte pas. Ne nous laissons pas anéantir par d’absurdes histoires, dont la télévision, ne nous prive certes pas. Dans ce cas précis, les médias sont d’excellents témoins de ce qu’il se passe sur notre terre.

    Hier au soir, en zappant, je tombais, c’est le cas de le dire, sur le magazine « Enquêtes exclusives ». Cette émission concernait les mormons dans l’Etat de l’Utah, aux Etats-Unis. Je n’en suis toujours pas revenu ! Ainsi ces hommes aux multiples femmes, semblants heureuses au demeurant, se servent de leur église (celle de Jésus-Christ), c’est une folie, pour faire valoir leurs envies et les mettre en application. Le fait le plus marquant est qu’ils baptisent des personnes défuntes, et pas des moindres, tels que Guillaume Depardieu, Dalida, Edith Piaf, ou encore le Général De Gaulle, pour ne citer qu’eux, incroyable ! Auraient-ils souhaité cela de leur vivant? J'en doute!!! Et les familles dans tout ça ? Sont-elles informées, à mon avis, sûrement pas. Insupportable !

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    Personne n’intervient, mais dans quel monde vivons-nous ? Ils ont décidé que la fin du monde, leur satanée apocalypse, serait pour très bientôt, alors ils commercialisent, au sein de magasins mormons, toutes sortes de produits dits de survie, à des prix faramineux. Cela, afin de résister en cas de pénurie!!! 

    Je n’en finis pas d’halluciner : Ils disent aimer vivre en famille, (ce ne sont pas les seuls), ils ont donc choisis le mariage plural, où toutes les épouses sont plus croyantes les unes que les autres. Ils sont très forts : cela me rappelle « L’Art de persuader » de Pascal, circonvenant leurs semblables, et ce avec des arguments de choc. Ces communautés sont très riches et, possèdent des bunkers, dans lesquels sont archivés ce que nous ne sommes pas capables de conserver en cas de séisme ou de guerres … Serions-nous plus pauvres que ces gens ? Hallucination complète ! Aucun gouvernement ne semble s’y intéresser, excepté Obama, qui reçut à la Maison Blanche, un grand commandeur de cet ordre, pas si illuminé que ça. Ils prétendent rendre service à l’humanité ! Bien-sûr, ils croient en La Bible, Re-hallucination, cela est sans fin. Oserais-je dire que parmi tous ces « braves gens », je ne vis pas de personnes à la peau noire dans le reportage ?

    Racisme, évidemment, mais toujours sous jacent, l'envers d’un décor qui se prétend en accord avec le monde, leurs enclaves regorgent de missionnaires un peu partout à travers les pays, cherchant la conversion chez des personnes, souvent fragiles. Redoutables, leurs jeunes missionnaires, au visage angélique !

    Permettez-moi de rajouter ceci : Leur histoire débuta au XVIIIème siècle, leurs membres se comptent au nombre incertain de quatorze millions, dont trente six mille en France. Nous sommes cernés pas toutes sortes de manipulateurs, alors méfiance ! Prenons garde à la pitance dont nous nourrissons notre esprit… Cela peut très vite tomber dans un sectarisme, pas foncièrement choisi. Ne nous laissons pas dogmatiser par de fausses croyances.

  • Eglise Arménienne du Prado à Marseille...

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    La cathédrale Arménienne Apostolique Serpotz Tarkmantchatz (Saints Traducteurs) est dédiée à Saint Mesrob-Machdotz et à ses disciples, qui ont, entre 404 et 412, inventé l'alphabet arménien et traduit la Sainte Bible.( La langue arménienne prend sa source au langage Araméen.)
    La première pierre est bénite le 22 février 1928 par Mgr Krikoris Balakian, premier évêque de l'Eglise Arménienne Apostolique du midi de la France, qui a consacré aussi l'église le 25 octobre 1931.
    La cathédrale est construite sur les plans de A. Tahtadjyan, architecte, sur le modèle de la Basilique-Mère de Saint-Etchmiadzin, Saint-Siège de l'Eglise arménienne, avec le mécénat de Vahan Khorassandjian.
    A signaler : le mobilier liturgique (dont le ciborium), la coupole de la croisée.

    Nota bene : J'informe les visiteurs du blog, que mes notes sur l'Arménie, sont prises ça et là, à partir du Net, ainsi que du peu de livres que je possède sur l'Arménie. Je fus éduquée par ma mère, qui, elle, est française, et n'ai, hélas, que très peu connue, pour des raisons personnelles, ma famille d'Arménie. Ce que je sais est que mes grands-parents ont fui l'Arménie à cause du génocide, et que ma grand-mère avait un passeport Grec, sa famille ayant immigré en pays héllenique. Je n'ai pas plus d'informations au sujet de mes racines...J'apprends, au fil des jours. Le temps qui passe ne me laisse pas le choix, c'est un besoin, comme tout un chacun respectant sa nature. Ce travail est cependant titanesque, alors, si toutefois vous lisez des erreurs, merci de me le faire savoir.