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"Idylle" 1884 Ecole de Vienne Musée der Stadt Vienne
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La Bête et les Parasites, Philippe Sollers, "Les Voyageurs du Temps" :
A propos de « Le Sujet » (Les Voyageurs du temps)
La Bête et les Parasites symbolisent le Sujet du livre, et distinguent les personnages Vrais , des Faux. Cela nous concernant tous, entretemps, pour oublier les Parasites, lire « Les Voyageurs du Temps » est un véritable enchantement pour ceux qui aiment aimer l’Art, dans toutes ses contenances. Les oubliés sont plus vivants que jamais, ils jalonnent la balade subtile dans un Paris archi-textural, entre mots et merveilles, entre vie et mort. On distingue dans ce livre la pauvreté du sens artistique actuel, et, Ph.Sollers parvient à balayer la catatonie ambiante, où les vivants sont plus morts que leurs ancêtres philosophes, peintres ou poètes, qui sont les seuls, à posséder l’Eternité. « Les grands hommes ne meurent jamais », dit Sollers. Il nous rappelle à l’Ordre, voilà, ce que Philippe Sollers tente de faire dans cet ouvrage : Viva la poésie, la beauté d’une rose éclose depuis si longtemps, sans que nous n'ayons pu la voir ni humer ses délicieuses senteurs, égarés dans les méandres épineuses et vaines de la bêtise environnante et délétère…
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Emile-Joseph Heintz 1564-1609 :
Chute de Phaèton (Fils de Hélios, Dieu du Soleil) 1595 -
Otto Dix Peintre Allemand 1891-1969 :
Nouvelle Objectivité- Expressionnisme "La Grande ville" 1927-1928
Galerie der Stadt- Stuttgart
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Jérome Bosch 1455-1516 Peintre Flamand du quattrocento :
Tryptique du Jardin des Délices 1503-1504Musée du Prado"Les autres cherchent à peindre les hommes tels qu'ils apparaissent vus du dehors; celui-ci a l'audace de les peindre tels qu'ils sont, au-dedans". JB -
Ivresse :
Il ne faudrait pas que tu me blesses
Ni que je m’affaiblisse
Si je pars sans laisser d’adresse
C’est pour que mon cœur se hisse
En haut, tout en haut de mes faiblesses
Il y a ton corps comme une caresse
Une caresse d’où je glisse avec délice
Chercher le vice comme un réflexe
Des lettres en esses soudain se dressent
Fauchant l’enfance et la réglisse
Des fragments d’abscisses s’y ’immiscent
Perdus dans mes éternels abysses
De sévices en faiblesses
Dans lequel se noie le supplice
Des amours complices jusqu’à la lie des caprices
Jusqu’à la lie du calice, liesse de l’ivresse.
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Diego Rodriguez de Silva Velasquez 1599-1660 :
Siècle d'or espagnol"Portrait équestre de Philippe IV" 1634-1635 Madrid Musée du Prado -
Ma citation :
"Parlez d'éphémère à un homme, il vous parlera d'éternité". VB
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Pensée :
Le corps, le cœur et l’esprit réunis ? A l’horizon, une explosion fusionnelle !
Pendant que le temps poursuit sa course illimitée, il nous impose ses propres limites. A nous de le diriger selon nos propres besoins : besoin de mûrir, besoin de rajeunir, besoin d’aimer, besoin de désaimer…Propos gnostiques de quelqu’un de mystique.
Comme une parabole, je m’abonne à la fusion d’une extase au-delà de tout "bon-pansement" collé sur la pensée, aiguisée par le choix d’une vérité absolue, aussi idéaliste que simpliste. Joindre les trois bouts de l’Ame-our, afin de parvenir au pouvoir raffiné de la fidélité choisie. Ne faire qu’UN, c’est déjà beaucoup…
Le corps situe l’acte sexuel, le cœur, l’acte amoureux et l’esprit, l’acte divin. Imaginez cette ode à la rêverie, jonchée sur un courage faisant rage. Fusionnons ou quittons-nous, voilà la vraie vie. Ne pas chercher ailleurs la jouissance, elle est là, devant nous, alors ouvrons les yeux !
Entre chants bibliques et ignorance invective, réunir en une seule personne ces trois symboles qui font de l’amour, un poème sacré, loin de la parodie et des métaphores, symbiose de deux vies en fusion. Osmose de deux cœurs à réaction.
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George Stubbs 1724-1806 : Peintre anglais romantique :
... je demande aux cavaliers qui me lisent et qui dressent leurs chevaux de regarder leur monture lorsqu'ils mettent pied-à-terre après une séance de travail, de contempler son oeil et de faire un examen de conscience pour se demander s'ils ont bien agi envers cet extraordinaire être vivant, ce compagnon adorable : le cheval. Nuno Olivera
"Le génie est un cheval emballé qui gagne la course" Jean Cocteau"Cheval attaqué par un lion" 1769
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Georges Seurat Neo-impressionnisme 1859-1891 :
"Le Cirque" 1891
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Edgar Degas 1834-1917 :
"Cavalier sous la pluie" 1886 -
John Kennedy Toole : 1937-1969
"Au cours des années, je suis passémaître en l'art d'échapper aux choses que je ne voulais pas faire..." -
La procession du cheval dans Troie : 1770
Giovanni Battista Tiepolo (1696-1770)
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Entre ciel et terre :
La Vraie Vie...Sur un pied d'Estal..."Les vents de l'orgueil, peu apaisés" Alain Baschung