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histoire - Page 2

  • "Saint Maurice, Patron de l'Infanterie" Le Greco

    Saint Maurice( mort en 303?) était à la tête de la légion thébaine, qui fut envoyée, à la fin duIIIème siècle, de l'Orient vers l'Occident. Cette légion fut chargée par l'empereur Maximien de sévir contre les chrétiens. Les Thébains de la légion, chrétiens eux-mêmes, refusairent d'obéir à cet ordre. L'empereur ordonna alors la décimation de cette unité rebelle. Finalement, toute la légion fut massacrée à Agaune (aujourd'hui Saint Maurice d'Agaune,dans le Valais suisse), non loin de Martigny où l'empereur stationnait. Le témoignage de saint Eucher, évèque de Lyon en 449 et l'existence , dès la fin du IVème siècle, d'une église à Agaune où des foules viennent en pélerinage, attestent de manière certaine ce massacre où périrent martyrs Maurice et ses compagnons.

    La tradition orale nous a laissé les noms de quelques-uns de ces compagnons : Exupère, un sous-officier candide, sans doute un officier, Victor, un vétéran qui passait par là au moment du massacre.

    Comme l'a figuré le célèbre tableau du Greco consacréau martyr de saint Maurice, la foiintrépide des soldats autour de leurs chefs et de sens moral élevé dans le refus injuste au péril de sa vie.

    La célébration de la fête de saint Maurice dans l'infanterie n'a pas toujours l'éclat que l'on pourrait attendre, dans la mesure où de nombreuses "familles (ou division d'arme) faisant partie de l'Infanterie célébrèrent un saint Patron spécifique (par exemple saint Bernard pour les troupes de montagne) ou le souvenir de combats héroïques (comme Bazeilles pour les Troupes de Marine, ou Sidi Brahim pour les chasseurs).

    Source "Diocèse aux Armées Françaises".
    le martyr de saint maurice Le greco.jpg

  • Goncourt 2007 "Alabama Song" Gilles Leroy

     Scott 8d83fb4b1f34ec79cbf3cfb26511544e.jpgFitzerald et Zelda : Les derniers romantiques

    A travers Zelda, Gilles Leroy fait parler l'aventure amoureuse, décadante et littéraire de Scott Fitzerald. A lire absolument.

    Une femme sous influence.

  • "Rendez-vous" Christine Angot

    140e74a7a8bfc36fc821f767321414a4.jpgQuatrième de couverture :

    "Je connaissais Eric depuis un mois. Je l'avais déjà croisé, dans des bars de théâtre à la fin des spectacles, mais nous n'avions pas parlé, presque pas, rien. je l'avais vu jouer deux ou trois fois. C'était un acteur génial. Je le connaissais depuis un mois, mais j'avais commencé à entendre parler de lui six ans plus tôt. Des gens différents, dans les villes différentes, m'avaient rapporté avec des anecdotes toutes différentes : ah, tu sais, il y a Estenoza. Le message me revenait régulièrement aux oreilles, et ce qui était surtout étrange, par des sources vraiment différentes, sur plusieurs années. Et ce qui était encore plus étrange c'est qu'il m'avait à peine adressé la parole le jour ou il m'avait vue, une ou deux fois au cours de ces six années quand j'avais eu l'occasion de le croiser."

  • Paradis littéraire

    27a7efdc290bed3e8bb64e3e3dea1133.jpgLe fluide de l'écriture

    ne connaît pas de demi-mesure

    et l'alphabet menace sans pitié le chercheur d'éternité

    L'ascension des mots jusqu'à leur destinée finale

    à chaque fin de phrases coule l'essence fatale

    L'infinie puissance d'une liqueur d'idiome

    quand le juste mot subtilise avec évanescence

    le pourquoi perd son sens et intensifie l'arôme

    des verbes et adjectifs que l'on nomme avec élégance

    Action et descriptif prennent alors forme

    devant tant d'éloquence

    le pouvoir des écritoires se transforme

    en une éclosion divinatoire

    de la puissance de l'histoire

    Une cérémonie de satisfaction

    vienet d'éclore selon mon intention

    je jongle avec les lettres et deviens maître en inspiration

    Le dictionnairre éclectique de la création et des cantiques

    a rendu grâce à l'appel olympien

    du mal et du bien.

  • L'art de la guerre , Sun Tzu Extrait

    c342659dea0d4884a991d2422ac868ac.jpgLa guerre au temps de Sun Tzu chapitre IV P.54

    Pour apprécier l'originalité de la pensée de Sun Tzu, il est nécessaire de connaître ce en quoi, qualitativement, la guerre, aux V et VI èmes siècles diffère de ce qui était auparavant. Jusqu'aux environs de l'an 500 avant J-C., c'était dans un certain sens, un rituel. Des campagnes saisonnières étaient menées conformément à un code universellement admis. Les hostilités étaient interdites pendant les mois consacrés aux semailles et aux récoltes. En hiver, les paysans hivernaient dans leur hutte de terre ; il faisait trop froid pour se battre. en été, il faisait trop chaud. Tout au moins en théorie, la guerre était prohibée pendant les mois de deuil qui suivaient  la mort d'un seigneur féodal. au combat, il était interdit de frapper un homme qui n'était plus jeune ou de poursuivre un ennemi déjà blessé. Un souverain animé de sentiments humains s'abstenait de "massacrer les villes", d'"embusquer des armés" ou de "maintenir l'armée en campagne une fois la saison passée", un prince juste ne s'abaissait pas non plus à la duperie ; il n'exploitait pas déloyalement l'avantage qu'il pouvait avoir sur son adversaire.(...)